17 novembre, 2011

on ne peut rien prévoir de sa progéniture

Philistins, épiciers
Tandis que vous caressiez
Vos femmes
En songeant aux petits
Que vos grossiers appétits
Engendrent
Vous pensiez : "Ils seront
Menton rasé, ventre rond
Notaires ".
Mais pour bien vous punir
Un jour vous voyez venir
Sur terre,
Des enfants non voulus
Qui deviennent, chevelus,
Poètes...

Jean Richepin

Je vous livre ce poème simple et efficace que vous connaissez, bien sûr, car le contraire aussi existe, de ce qu'il dit.
Un ami de mon père, musicien professionnel à Paris, eut un fils qui devint notaire en province, du côté de Cognac ou de Brizambourg...

1 commentaire:

Evridiki a dit…

j adore les chevelus poetes je deteste les rases notaires.

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