09 novembre, 2011

du décernement du statut de génie comme outil d'autopromotion de celui qui l'exerce

Il y a deux ou trois jours, sur France-Mu, un imbécile sonorisé décrète que le plus grand génie musical , c'est pas Bach, ni Haendel, c'est Mozart. Ce choix très personnalisé me laisse penser qu'il est celui d' Éric-Emmanuel Schmidt (si je me trompe, qu'il m'excuse et me rassure en me disant que ce n'est pas lui !), mozartien obsessionnel et sous cutané, c'est son droit.
Seulement ce décernement, d'où qu'il vienne, s'il est discutable, oublie surtout, fût-ce dans son aspect réducteur, Monteverdi, Purcell, Wagner, Mahler et autres Ravel, Debussy sans oublier de plus récents et tout aussi "moins géniaux", la liste est beaucoup plus longue.
Le génie est égalitaire. On n'est pas plus génial qu'un autre quand on est génial. On peut en revanche être beaucoup plus con qu'un autre con. C'est comme ça.

La réalité de ce jugement, c'est moins qu'il est un palmarès à rebours d'une connerie fondamentale que l'outil élémentaire d'une personne qui, en s'en permettant l'utilisation, se croit lui même digne voire investi de ce statut qu'il octroie...

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