30 octobre, 2009

Sylvie Bourgeois et sa douche quotidienne

Qui ose prétendre que France-Cul est une radio élitiste et intellectuelle ? Moi, j'ai la preuve que non. Que c'est une radio populaire dont le contenu intéresse tout le monde !

Avant hier après midi, au volant de ma voiture automobile j'écoute sur France-Cul l'intervioue d'une personne que j'ignorais jusqu'alors (comme dit Darry Cowl dans "Assassins et Voleurs" : C'est inoui le nombre de gens que je peux ignorer !), Sylvie Bourgeois, écrivaine. C'est passionnant. On apprend ainsi que Sylvie Bourgeois se lève tous les matins assez tôt, qu'elle prend son petit déjeuner et se met à écrire aussitôt après jusqu'à sept heures du soir à la suite de quoi elle prend sa douche et dans la foulée sort faire un tour dans son quartier... Bref, Sylvie Bourgeois écrit sans avoir fait sa toilette.
Si ça ne vous donne pas envie de lire, c'est vraiment que vous êtes indécrottable.

Voilà je vous le disais que France-Cul c'est parfois étonnant !

29 octobre, 2009

Pourquoi et comment je ne fus pas scout plus d'un jour...

Scout d'un jour, scout toujours ! Tu parles ! Je suis l'exemple qui prouve que ce n'est pas forcément vrai, à moins que je sois l'exception qui confirme... Je vous explique. J'étais en sixième et devenu copain avec un blondinet qui comme moi était plutôt râblé... Il s'appelait François, bonne famille dans l'industrie du conditionnement pharmaceutique. Je dis ça des fois qu'il se reconnaîtrait, on peut rêver... Il venait le jeudi chez moi et on faisait de voluptueuses bagarres, sur mon lit, on se mélangeait... On était plutôt physiques, tous les deux. Il était scout. Alors, pour être plus souvent encore avec lui, et jaloux de savoir qu'il avait d'autres potes que moi, je décidai que je voulais moi aussi le devenir, scout, et bien sûr dans la même patrouille. Mes parents étaient contre. Ils trouvaient ça con, para-militaire et crypto-faf... ajoutez à ça coté uniforme, le frère ainé sous les drapeaux, prêt à partir pour l'Algérie... En plus l'équipement coûtait cher... Ils avaient pas tort, seulement moi, je voulais passer des nuits en plein air avec mon copain... et même qu'on se serait sauvé la vie ! qu'on se serait fait un serment en mélangeant nos sangs après s'être fait une entaille au bras avec notre couteau ! J'aimais déjà les couteaux... Bon à l'occasion, on se serait joyeusement bricolés sur nos duvets, sous les étoiles... Mais c'est que j'en pinçais sérieux ! Lui, je sais pas, j'ai jamais su. Bref, comme ce petit con m'excitait un max, j'emmerdai tellement mes parents qu'ils convinrent avec l'encadrement de me prendre une journée à l'essai. Et voilà un dimanche dont je me souviens encore. A croire qu'ils s'étaient fait le mot pour me dégoûter. En fait d'aventure façon "Signe de Piste", on est resté en plein centre ville dans un local de merde, humide et même pas chauffé qui puait le moisi, une quinzaine de glandus en short kaki et en pleine puberté, à se faire chier comme des rats morts. Je me souviens pas vraiment de ce qu'on a fait ce jour là. Je me souviens seulement que je compris que ce n'était pas au sein d'un groupe que j'allais arriver à mes fins et que le scoutisme quand on avait un projet comme le mien ne favorisait en rien contrairement à ce que j'imaginais les rapprochements... tout au moins au début. Sans doute aurais-je du faire preuve de patience, persévérer... admettre que ça ne se passait pas dès les premiers jours, qu'il fallait attendre, que sais-je, un jamboree, pour enfin jambonner... C'est d'ailleurs sans doute pour ça, par dépit peut-être, que je cessai alors de m'intéresser aux blonds pour me concentrer exclusivement sur les bruns et de préférence plus agés... la libido pragmatique, en quelques sortes...
Mais ça c'est une autre histoire et voilà donc surtout pourquoi je ne fus scout que d'un jour...

Ernest Renan, pas Ronan Luce

Juste pour rappeler à Eric Besson et à son maître Nicolas Sarkozy qui parle de "la Terre", cet extrait du précédent message :
"Ce n'est pas la terre plus que la race
qui fait une nation"


et leur rappeler encore même si le pauvre chanteur n'a rien à voir là-dedans, qu' Ernest Renan n'est pas Ronan Luce.

L'Identité Nationale ? C'est un oxymoron !

Qui a eu cette idée littéraire d'accoler ces deux mots que tout oppose au point d'en faire un oxymore exemplaire, c'est à dire un effet de style, sans plus de sens que celui qu'on veut bien lui donner ?

En effet, prenons tour à tour ces deux mots

L"Identité", c'est, me dit mon dictionnaire, "le caractère fondamental de quelque chose ou de quelqu'un. C'est aussi le signalement exact, les données permettant d'individualiser quelqu'un". Bon, y a pas à tortiller, l'identité est "singulière" elle s'intéresse et définit "l'unicité". C'est pas compliqué ! L'identité, c'est un constat, celui de ce qui est, en aucun cas celui de ce que ce devrait être.

La "Nation" en revanche", c'est une communauté, un groupe, c'est à dire un ensemble d'individus que relient mille et une choses variables et variantes. C'est de tout évidence un ensemble, donc pluriel...

Ce qui revient à dire qu'en réunissant ces deux mots strictement opposés dans ce sens, en une seule locution, on a, soit un projet "poétique", soit un projet "politique"... Dans le premier cas avec d'autre mots, l'oxymore est charmant. Dans le second il prépare par l'usage de la rhétorique la plus usée un extraordinaire foutage de gueule.

Car faut pas se leurrer... le but est de créer une sorte de moule, de gabarit dans lequel tout le monde devra passer qui en inversant les propositions sort de l'absurde pour devenir ce qu'on nous prépare, le concept de "nationalisme identitaire".
J'exabuse encore ? Allons, soyez sérieux, vous savez bien que non !

C'est pourquoi je vous ressers ce dont je vous ai déjà fait part, j'ai des prémonitions, il y a quelques mois.

Voilà.
C'est Ernest Renan qui écrit ça ou plutôt qui le dit lors de sa conférence en Sorbonne le 11mars 1882

II


I.- DE LA RACE DISENT PLUSIEURS AVEC ASSURANCE.

Les divisions artificielles, résultant de la féodalité, des mariages princiers, des congrès de diplomates sont caduques. Ce qui reste ferme et fixe, c'est la race des populations. Voilà ce qui constitue un droit une légitimité. La famille germanique, par exemple, selon la théorie que j'expose, a le droit de reprendre les membres épars du germanisme, même quand ces membres ne demandent pas à se rejoindre. Le droit du germanisme su'r telle province est plus fort que le droit des habitants de cette province sur eux-mêmes. On crée ainsi une sorte de droit primordial analogue à celui des rois de droit divin ; au principe des nations on substitue celui de l'ethnographie. C'est là une très grande erreur qui si elle devenait dominante perdrait la civilisation européenne. Autant le principe des nations est juste et légitime, autant celui du droit primordial des races est étroit et plein de danger pour le véritable progrès.

Ah, il dit aussi ça Ernest Renan :

"La vérité est qu'il n'y a pas de race pure"

"Ce n'est pas la terre plus que la race qui fait une nation"

"Une nation est une âme, un principe spirituel"

"L'existence d'une nation est un plébiscite de tous les jours"


" Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de coeur, crée une conscience morale qui s'appelle une nation"


C'est édité dans la collection "Attitudes"
par les éditions "Le mot et le reste". Introduction érudite de Roland Breton

Voila, c'est marrant car ce matin Philippe Seguin à qui on demandait ce qu'il pensait de cette histoire à conseillé aux auditeurs de lire ce texte...

Ségolène Royal devrait, elle aussi qui revendique l'idée, se fendre de l'acheter, et surtout de le lire...

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Identité Nationale - Chapter One

Bon, pour commencer, on va remettre de l'ordre, dans les idées !
La carte d'identité nationale
Dans la dénomination de ce beau et fort pratique autant qu'utile ausweis, soyons clairs, c'est la carte qui est nationale, pas l'identité !
Voilà, ça vous paraît futile, cette précision ? Alors c'est qu'elle est utile et même indipensable !

28 octobre, 2009

Lacan ce matin ...

Ce matin sur France-Cul, une émission vachement bien avec Roudinesco, normal, elle est vachement bien, Roudinesco.
On y parle de Lacan, et surtout, pendant l'émission, Lacan parle... Il parle de la mort, et de quelle manière ! Jamais entendu quelqu'un en parler si finement et surtout si drôlement, si cruellement. C'est en public... Il la joue comme toujours théâtrale.

Je vous ressers le tout de mémoire ou à peu près mais le sens y est, l'essentiel avec les silences, même si j'arrange un peu ....
"La mort dit-il, c'est une croyance ! - silence de Lacan - et heureusement que c'est une croyance - silence de Lacan - et que vous y croyez, à la mort ! - silence de Lacan, puis prenant le public à témoin - "Parce qu'avec votre vie, (sous entendu "votre vie de merde") heureusement qu'il y a la mort pour la rendre supportable... - silence de Lacan - et rires gênés du public...

Bon, c'est pas le texte intégral, le verbatim comme disent les gens chic, mais c'est le sens profond. Plus ça va plus j'aime Lacan.


Un nouveau blog qui pense mal ! à fréquenter d'urgence !

Lesa Faker a enfin ouvert son blog et c'est super !
Oui, nous avons des relations avunculaires ! et alors ?


http://lfaker.blogspot.com/

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27 octobre, 2009

Le paysan, enfin, l'agriculteur français est globalement chagrin

ses revenus ont baissé, de 20% cette année, autant que l'année dernière.
Dites-moi, si je me trompe et c'est possible, dans ce cas faut me le dire, mais le paysan français, gros ou petit, en majorité, il a voté pour qui aux dernières présidentielles ?

D'abord : "Incitation", puis dans la foulée : "Délation", SUITE

Dans la série incitation à la délation, façon "Etat Français", la pub quotidienne fait, dans sa seconde étape, de plus en plus fort. Il s'agit maintentant de pseudo-intervioues de petits flics de tous les sexes et de toutes administrations. L'une d'entre elles qui a un prénom, j'ai oublié lequel, travaille pour l'Urssaf qu'elle présente comme étant avant tout un organisme de répression... Ah bon ! je croyais que l'Urssaf était d'abord un organisme chargé de percevoir les quotisations...
A quand le numéro de téléphone surtaxé ou non pour livrer anonymement ses concurrents, ses voisins, les amants de son conjoint, au nom du civisme ?

Rêve du jour...

Je rends visite à une amie compositrice d'origine champenoise. Dans son salon, un orgue ancien. S'il a encore ses quatre claviers en fenêtre, il a en revanche, à l'exception de la façade, été vidé de sa tuyauterie, sauf une quantité invraisemblable de flûtes bien alignées dans le buffet... des flûtes oui, mais des flûtes à champagne.

charade - solution

- ah !
- ma tinette
- est de
- jade

.......

26 octobre, 2009

Nuit de Chine, nuit caline...

Drôle de rêve...

Qui peut me dire pourquoi ce matin, entre mon premier réveil et le second, j'ai rêvé que je devais d'urgence aller faire une photocopie de "Stomping at the Savoy" ? Oeuvre dont je ne possède aucun enregistrement, aucune partition... et que je n'ai, en plus du fait que je la connais à peine, aucune raison de devoir l'avoir...

Allez, y avait longtemps, une petite charade

- sans mon premier je ne puis m'exclamer
- mon second n'est plus, enfin, la mienne et c'est heureux, au fond du jardin
- mon troisième précise la matière des choses
- mon quatrième est une pierre aimée des chinois et qui, dans ce cas de figure, rend mon second particulièrement luxueux...

- mon tout est un homme politique iranien qui n'a pas que des qualités...
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25 octobre, 2009

Sous les ergots les morts ou "très chers à canon"








Allez, je vous la fais elliptique du verbe, comme dans le "Journal " des gens chic, façon Renaud Camus...)

Promenade cet après midi avec Polo et Oscar le Chien à Quincy-Voisins.

C'est comme ça qu'on écrit quand on tient un journal dont on aimerait tant qu'il soit lu et même, rêve suprême, édité ; ça s'appelle la goncourgidomauriacite aiguë ...

Un petit tour sur la tombe de Tailleferre, le rosier rouge est encore en fleur. En sortant, juste devant l'église et l'entrée du cimetière, le monument aux morts avec son coq et ses ergots. On fait le tour de l'obélisque qui le porte. Quatre plaques gravées chacune de dix-huit noms sur deux colonnes. Quatre cotés... Quatre fois dix-huit... soit soixante-douze morts... Ça c'est une chose... Mais regardez les noms, et la répartition du massacre au sein des familles... Deux, parfois, trois frères, peut-être un cousin , voire un père, un oncle, parmi les trois; qui sait.
Ah, ils en en avaient oublié un... Ils l'ont ajouté, sur la première plaque...

Je récapitule... Soixante-douze plus un égalent soixante-treize morts, dans un village qui à l'époque comptait environ mille cinq-cents âmes...

Alors, ça nous paraît monstrueux et ça l'est au regard par exemple de la plaque commémorant les soldats de la guerre de 1939...(une petite vingtaine de morts, pour une population équivalente, bref de la rigolade !)

Maintenant... Si l'on mettait des plaques dans chaque village des pays du monde où l'on s'entretue aujourd'hui .... Je suis pas certain que les familles seraient moins dévastées. Pour ce qui est de la taille du monument...

Le monument aux morts tel qu'on le connaît, tel qu'on le respecte, c'est un truc culturel, occidental et surtout de proximité. C'est comme ça...

Imaginez maintenant qu'on se soit mis en tête d'honorer de la même manière les victimes civiles... Un truc à faire se reconvertir illico les marchands d'armes en graveurs sur marbre...
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24 octobre, 2009

Jean Sarkozy Président de Darty ?

Après le retrait de sa candidature à la présidence de l' Epad sur conseil de son père, Jean Sarkozy se serait vu proposer la présidence de Darty par son beau-père.
Mais non, je déconne, il est pas fou, beau-papa.

23 octobre, 2009

Jean Sarkozy - "Gros-Jean comme devant" ?

Rien n'est moins sûr. Car ce n'est désormais pas si simple... En se retirant de la compétition, il a curieusement, de son fait ou un peu poussé, fait preuve d'une maturité virtuelle-médiatique imprévisible. C'est ça qui est chiant. Et s'il était moins con qu'on ne pense ou qu'on nous le dit ? Moi ça m'effraie un peu, cette histoire. S'il avait persisté, c'eût été du nanan ! dans un cadre particulier de népotisme avéré qui aurait pu nuire à sa carrière, à sa "résistible" ascension. Il est maintenant celui qui malgré son jeune âge a su désamorcer la bombe quand bien même c'est lui qui l'avait allumée. Ce renoncement, n'arrange personne... Il est redoutable car il devient essentiellement stratégique... Maintenant on le sait. Il est comme son père. On tente un coup. Ça marche ? Tant mieux ! Ça ne marche pas ? tant mieux aussi, car on saura s'en servir ! Le sarkozy quel que soit son âge ou sa fonction est par ses aspirations le paradigme de la résilience au service de ses ambitions...
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Jean-Adrien Mercier pour rêver



On m'offrit quand j'étais enfant plusieurs livres illustrés par J-A Mercier. J'ai passé des heures à regarder ces aquarelles extrêmement virtuoses (j'ignorais à l'époque que c'est un truc de virtuose, l'aquarelle...) aux teintes acidulées mais aussi parce qu'elles étaient l'expression de rêves extraordinaires. Comme tous les enfants je n'étais pas soigneux ... Mais ma mère des années après les acheta en ré-edition, pour son plaisir autant que pour le mien J'en possède encore deux que je garde précieusement. Et de temps en temps, quand je suis tout seul, je les regarde, exactement avec les mêmes yeux...


Jean-Adrien Mercier fut aussi affichiste, décorateur et extrêment prolifique, de l'image pieuse à l'image érotique, il n'avait aucun a priori, et c'est très bien ainsi.
Un site lui est dédié :

Remise en ordre...

Voilà, ça y est, j'ai tout réconstitué. J'espère n'avoir oublié personne.

22 octobre, 2009

Fureur blogosphérique ! ou j'ai tous supprimé sans le faire exprès !

Alors, voilà, je vous explique !
Il y a quelques jours j'ajoute à ma liste de blogs amis un blog que je trouve drôle, impertinent, bref, vous voyez ce que je veux dire ! Seulement je m'aperçois aujourd'hui, à l'instant, que ce blog est, tout rigolo qu'il est, d'une honnêteté des plus relatives. Un message d'actualité m'avait semblé intéressant qui concernait Jean Sarkozy. On l'y décrit comme le dernier des junkies cocaïné, en mal d'affection paternelle. A l'appui, une photo de l'intéressé, boutonneux, le cheveux long, le regard vague... Et moi, plus con je meure, je les félicite de leur courage...

Seulement je m'aperçois en regardant aujourd'hui une vidéo du jour toute fraîche alors qu'il renonce à ses ambitions, que Jean Sarkozy, quoi qu'il soit et pas plus sympathique pour autant, n'est pas du tout l'épave que ce blog nous montre... bref je découvre après coup le procédé dégueulasse. Tous les coups sont permis ? non, pas tous... surtout les plus minables.

Je suis donc furieux, vous pouvez pas savoir comme ! Me conduire, moi, "de facto et ab absurdo" (et oui !), à prendre la défense de Jean Sarkozy... C'est ça aussi que je leur reproche... Tant pis !

Je décide donc de rayer ce blog de merde de ma liste et dans ma fureur d'assainissement blogosphérique, moral et salutaire, j'ai par erreur, balayé tout le monde ...

Alors, ne m'en veuillez pas, il va falloir que je reconstitue... Le plus simple serait que ceux qui étaient sur ma liste et le savent, se manifestent, s'ils le souhaitent, pour que, selon mon voeux le plus cher, je les ré-intègre !
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D'abord : "Incitation", puis dans la foulée : "Délation"

Vous les avez entendus ces spots à la radio (peut-être aussi à la télé, j'en n'ai pas mais j'imagine) ? Ces spots ignobles destinés à lutter contre la fraude. La fraude aux organismes sociaux, la fraude à l'Urssaf, la fraude aux congés de maladie, bref la Fraude avec un grand F. Plusieurs spots, savamment et en même temps très connement réalisés sont supposés "impacter" le pékin. Bref les malheurs de la France qu'on attribua tantôt aux juifs, tantôt à tout ce qui n'est pas français, sont désormais attribués aux fraudeurs (ce qui n'empêche pas éventuellement de réinsérer les premiers et les seconds dans l'histoire en cas de manque, donc de besoins). Tout ça est par ailleurs fait de manière à ce qu'on imagine que seul le petit patron fraude, le grand patron ne fraude pas c'est bien connu, il délègue... C'est fait pour qu'on imagine que seul l'artisan resquille et que seuls les employés globalement tirent au cul.
On a en même temps la fâcheuse impression d'être l'objet d'un teasing.
Premier temps : "Prenez conscience"
Deuxième temps "Dénoncez"
et ce bien sûr avec "Laval" du gouvernement...
A quand les affiches représentant le fraudeur pour mieux le dénoncer, son faciès reconnaissable à la veulerie de son visage et à ses mains crochues ?

Chapitre 1, page 1 et 2

Dès que je vois des bouquins en souffrance, je les ramasse. Je ramasse un peu n'importe quoi, c'est à dire tout, et puis après je regarde... J'ai ainsi récupéré une série de ces bouquins populaires du début du siècle dernier avec une couverture rigide, superbe, et ce beau papier que le temps a bistré et tavelé. Comme tout ça était un peu humide, j'ai trouvé collé à l'un d'eux une feuille seule et d'un autre format, un peu plus petite, d'un papier différent, une feuille recto-verso, unique rescapée d'une autre collection. Un chapitre I, pages 1 et 2. Je n'arrive pas à savoir ce que c'est.
Si quelqu'un connaît, je suis preneur.

Chapitre I

C’est donc ce matin là que je m’en fus. J’avais mis dans un morceau de tissus blanc et rouge tous mes biens : un portrait en émail de ma mère, l’alliance de mon grand-père, une timbale d’argent gravée, un livre recouvert de cuir de Cordoue, une courte dague de veneur si effilée qu’elle perçait de la pointe son fourreau de métal bleu, quelques effets de toilette qui devraient encore résister à ma régulière infortune et cette petite croix de nacre et d’ébène que j’avais trouvée un jour dans l’herbe, prise dans le grésil d’un beau matin d’hiver, à la croisée d’un chemin.
Personne ne m’entendit sortir car mes chausses de feutrine glissèrent dans l’escalier sans qu’aucune marche ne grinçât. Les portes dont on eût cru qu'elles étaient graissées de la veille s’ouvrirent sans peine et sans bruit ; je m’approchai doucement des écuries où dormaient chevaux de trait et de labour ainsi que quelques destriers parmi lesquels je choisis un fort beau cheval bai que j’avais vu la veille monté par ce cuistre au verbe haut qui avait au dîner assourdi toute la compagnie et qui pour mon confort du moment dormait encore à poings fermés dans sa chambre au fond d’un lit clos. Aucun des autres chevaux ne hennit tandis qu’après que j’eus sellé en hâte celui de mon choix, nous sortîmes. Je n’eus pas même à emballer ses sabots ferrés de neuf du foin sec de sa couche car pas le moindre gravier ne crissa quand je le conduisis par la bride hors de l’écurie dans la cour où le soleil à peine levé jouait déjà avec les arbres et faisait scintiller la rosée sur leurs feuilles. Le château de la Belle eut semblé assourdissant de vacarmes à coté de la ferme encore ensommeillée.

Une fois passé le grand porche de brique moussue, une fois franchi le petit pont de pierres vertes qui enjambait le ru où j’avais tant joué et sur le bord duquel j’avais hier encore installé un moulin, j’enfourchai ma monture et bien que je n’eusse pas d’éperons, je lui flattai les flancs de telle manière qu’elle partit aussitôt au galop. Nous allâmes ainsi grand train sur près d’un quart de lieue puis, jugeant que j’étais assez loin d’un passé et d’un séjour que je souhaitais ne plus jamais connaître, je nous mis au trot et, peu après, au pas. Un homme tranquille n’éveille pas les soupçons ! Je continuai ainsi ma route, vers le sud tandis que le soleil qui gagnait peu à peu le zénith me fit rabattre devant mes yeux encore embués d’un reste de sommeil, le bord de mon chapeau. Je ne me sentais pas encore vraiment libre, comme si d’invisibles cordes me retenaient qui pourtant une à une s’effilochaient pour mieux se rompre les unes après les autres. Contrairement à toute logique qui aurait me pousser au contraire, un soupçon d’inquiétude me faisait éviter de me retourner, mais chaque pas de ma monture, chaque arbre rencontré, chaque chemin croisé, chaque homme salué d’une main portée à mon feutre, me donnait un gage nouveau de ma liberté toute fraîche et croissante, aussi incertaine qu’elle fut. Je ne me sentais même pas voleur, considérant que n’ayant qu’emprunté ma monture, je l’abandonnerais à la prochaine étape, nourrie et bouchonnée de telle manière que son maître ou ses valets qui ne l’eussent jamais aussi bien traitée, la récupérassent en l’état. Et c’est ce que je fis au premier tournebride que je rencontrai sur ma route et où je la vendis, certes, mais à un prix tel que personne n’eût pu me reprocher le crime d’en avoir fait grand bénéfice car le maquignon qui l’acheta me fit vite comprendre que la négociation ne pouvait se prolonger plus que de raison et de toute évidence à son profit. Je changeai à cette occasion mes bottes de feutrines pour d’autres de bon cuir épais mais souples et presque neuves. Je les acquis surtout pour ce que leurs talons me grandissant encore, je pus cacher définitivement à toute personne qui eût idée de s’enquérir de mon âge, la jeunesse qui, malgré les apparences - (suite page 3 ?...)

21 octobre, 2009

Eric Besson ou trois fauteuils pour trois "Cavaliers"

Ils étaient trois afghans.
Vous savez ce que c'est des afghans, Eric Besson ?
Ah, vous ne savez pas ! Je m'en doutais.
Normal ! Vous n'avez pas lu "Les cavaliers" de Joseph Kessel. Oui, Kessel, le résistant, l'auteur avec son neveu Druon, du Chant des Partisans, "Ami entends-tu etc-etc ?", je vous le rappelle, en passant... Oui, pour vous, Besson, les afghans ne sont pas des cavaliers, des seigneurs, non, ce ne sont que du gibier qu'on traque et qu'on capture dans la "jungle" du coté de Dunkerque.
Trois !
Vous avez détourné un "avion de la honte" parti d'Angleterre pour y charger trois "Cavaliers"... Pour l'exemple ! pour dissuader les "passeurs". Vous en avez chopé trois quand les passeurs en passent des centaines... Trois ! vous croyez, de surcroît que c'est exemplaire... Mais ils s'en foutent, les passeurs, du devenir de ceux qu'ils passent... Autant demander à un dealer s'il se soucie de ses clients. Vous devenez même, en ré-expédiant ces trois-là l'allié objectif des passeurs qui vont à la première occase tenter de les faire repasser...
Si encore vous en aviez gaulé deux cents ! On y aurait pas cru, certes, mais du point de vue de la com, c'eût été plus vraisemblable ! Mais vous n'en n'aviez que trois. Vous avez fait atterrir, puis redécoller un avion pour charger trois malheureux... Bonjour le Co2 !
Mais c'est minable, Besson ! Vous êtes un gagne-petit du rejet ! Le bande-menu de l'exclusion. Oh, pas par manque d'ambition, non, mais par manque de "Cavaliers"... Votre projet, Dieu et Allah merci, est encore au dessus de vos moyens.
Encore une fois, Besson, lisez Kessel... Qui fut, lui, un Homme d'Honneur. Allez, lisez-le sans crainte, l'Honneur est tout sauf contagieux.

20 octobre, 2009

Discussion les yeux dans les yeux

Il est merveilleux !

Entendu à l'instant notre président expliquant à des ouvriers fort smicards la raison pour laquelle il ne reviendra pas sur le bouclier fiscal. C'est pour faire en sorte que les riches investissent en France et "vous donnent du travail". Pour faire simple, tas de prolos, sans les riches plus riches, vous allez crever ! Tenez vous le pour dit, couillons de pauvres !
Voilà !

19 octobre, 2009

VIVE PÉTAIN !

Mais non, je déconne ! C'est pour de rire !

C'est juste pour emmerder les membres de l' ADMP (association de défense du maréchal Pétain, et oui, sans rire, ça existe) qui ont déboursé hier 23.000 euro pour entrer en possession du bureau, du fauteuil et de deux ou trois bricoles souillées par le vieux dégueulasse durant sa glorieuse période vichyssoise. Il paraît qu'ils guettent désormais la vente aux enchères de son pot de chambre, de ses ventouses, de son crachoir et de ses cure-dents usagés de Sigmaringen...

Ah, putain, ça a quand même été plus cher qu'un dimanche chez Ikéa !
23.000 euro pour un bureau, le plateau maculé par la morve et la bave de ce vieux débris et le fauteuil qui se gorgea de son urine pendant plus de quatre ans ! Sauf si les propriétaires avaient fait désinfecter le tout dès qu'ils eurent récupéré leur bien, ça doit dauber sévère, les reliques ! Pour ce qui est de l'acquéreur, n'étant pas très regardant sur la moralité de son héros, y a pas de raison qu'il le soit plus sur l'hygiène des objets tant convoités et si chéris.

Certains, bons apôtres, je le sais, vont me dire, leur livre d'histoire officielle à la main, leur équité en bandoulière "ok, le Pétain de Vichy, non , mais que faites vous du vainqueur de Verdun ?" C'est tout simple. C'est le même en tous points et je le conchie ! D'abord, c'est pas lui qui a gagné Verdun mais les soldats qui étaient sous ses ordres, soldats qui sont morts quand il est resté, lui, tout ce qu'il y a de plus vivant, soldats qu'il poussait au front à l'aide des gendarmes de la république, derrière, le fusil pointé dans leurs dos. Et quand c'était pas suffisant, il décimait un peu, à la romaine (les autres aussi c'est vrai !) et jugeait en cour martiale de préférence les innocents, c'est à ça qu'on reconnaît un "Chef". Le vainqueur de Verdun ? mon cul ! une belle ordure, une insigne crapule, oui !

Moi, je suis prêt à adhérer à :
- L'association pour la défense de Néron et de Caligula réunis
- L'association pour la défense d'Attila
- L'association pour la défense de Gilles de Rais
- L'association pour la défense de Dracul, dit Vlad L'Empaleur
- L'association pour la défense de Jack the Ripper
tiens ! même Caïn, si , si, je vous jure !

Mais jamais, au grand jamais je ne défendrai d'une manière ou d'une autre la mémoire de ce vieux fumier de salopard d'enflure !

Maintenant, une autre question reste entière. Qui sont les gens qui n'ont pas eu les moyens, après les avoir poussées à ce niveau, de remporter les enchères ?
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Endroit bizarre

cliquez sur la photo pour l'agrandir

C'est en pleine campagne, sur le plateau du coté de Roissy, vers Claye-Souilly, au bord d'une route très passagère.On pourrait imaginer une construction derrière tout ça. Non, il n'y a rien, rien que cette barricade mystèrieuse, comme aurait dit Couperin, qui était du coin, enfin pas très loin...

18 octobre, 2009

Les martiens existent ! La preuve !


Ils parait que Mars aussi se réchauffe. Si c'est pas la preuve que comme sur la Terre il y a des terriens responsables du réchauffement, sur Mars il y a des martiens... alors, j'ai rien compris

Adjugé !

Aujourd'hui a eu lieu en province une vente aux enchères un peu particulière. On pouvait y acheter le bureau et le fauteuil de Pétain à Vichy. Ce fauteuil et ce bureau appartiennent à une famille juive alsacienne qui les avait achetés en 1938 mais n'avait pas eu le temps de les faire livrer dans sa maison de campagne bourbonnaise. Ils furent réquisitionnés chez l'antiquaire qui les gardait et livrés dès l'arrivée de Pétain à Vichy en juillet 1940 à l'Hôtel du Parc où l'on n'avait pas trouvé de mobilier digne de l'homme et de sa fonction... Ils furent récupérés par leurs propriétaires en 1948. Voilà pour l'histoire.

Maintenant, je suis pas curieux, mais je voudrais bien savoir à qui ont été adjugés (mise à prix : 6.000 euro, si j'ai bien retenu) ces deux objets irrémédiablement souillés. Qui donc aujourd'hui peut bien désirer un bureau sur lequel furent signés tant de décrets scélérats, rédigées tant de saloperies et un fauteuil sur lequel se posa l'un des culs les plus sales de toute l'histoire de France ?

le bureau ? celui-ci, peut-être
La question du jour :
Comment concilier le fait qu'on ne peut que souhaiter aux vendeurs d'en tirer le maximum et celui de marquer du sceau de l'infamie le fétichiste qui l'acquêt ?

Dans la jungle des villes !

vu, il y a un quart d'heure en rentrant
de promenade avec Oscar le Chien :

"Bonjour, Chat ! Que tu est grand et terrible !
Tu parles aussi, sans doute..."
(Colette/Ravel, "L'enfant et les sortilèges")

C'est un monstre !
cliquez sur les photos pour les agrandir


17 octobre, 2009

Aujourd'hui journée mondiale de la misère

C'était la journée mondiale de la misère. J'allais dire la fête de la misère...
Vous avez entendu des hommes et des femmes politiques, de droite, de gauche, intervenir pour en causer ?
Soit j'étais pas là quand ils l'ont fait et j'aurais du !
Soit ils l'ont pas fait et ils l'ont eu tort !
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Orange-France-Télécom- mort- suicidé- n° 25- ou la coke pour tous

Voilà c'est le 25 ème en un an et des poussières.
Bon, ils se sont suicidés, dit-on, parce que c'est un peu la faute à l'entreprise, c'est vrai, mais elle n'aurait qu'un "rôle de déclencheur"... disent les experts.

Bravo l'entreprise ! En gros, c'est pas elle qui charge le flingue, c'est juste elle qui guide le doigt vers la gâchette.

Ils sont en train de réfléchir au problème, oh ! c'est pas parce que ça les gène vraiment, c'est que c'est mauvais pour l"image ! C'est pour ça que France Télécom a endossé le coup pour préserver celle d' "Orange", alors que c'est la même chose, le même funérarium...
Alors ils ont chargé une boite d'audit ("Il écoute" en latin de Cicéron et de cuisine aussi...) de s'occuper du problème. L'audit en question va distribuer puis analyser un questionnaire anonyme, genre qcm : cochez les cases...
Alors qu'il serait si simple de distribuer chaque matin aux employés au choix et en fonction de l'urgence, leur barre de Léxomil ou leur comprimé de Prozac... sauf que...

En fait, le problème des cadres d'Orange, en général bons pères de famille (regardez Lombard, ça sent le pot au feu et le slip kangourou), c'est que contrairement aux autres acteurs de l'économie flamboyante, aux emblématiques traders habitués au stress, la pratique de la coke n'est pas encore, en leur sein, établie...
Recatonpilu ! comme disait Jean Tardieu :
Il va falloir s'y mettre !
Face à la pression, cadre heureux chez Orange ce sera, comme ailleurs :
soit la coke que vous achetez vous-même si vous voulez être performant (c'est pas simple, avec les mutations faut trouver un nouveau dealer à chaque fois...)
ou alors mais c'est moins fun :
la molécule de confort et l'arrêt de maladie que le médecin du travail vous prescrit si vous avez cessé de l'être...
Les autres solutions je vous les donne pas, car comme je dis de plus en plus souvent, je veux pas d'emmerdes.


16 octobre, 2009

Sauver la France !

A quelqu'un qui lui disait que Polignac et les ultras (entendez la droite de l'époque, pour autant qu'il y eut une gauche...) allaient sauver la France, Talleyrand aurait répondu (il y a plusieurs versions) : "Je n'ai jamais cru que les oies du Capitole avaient sauvé Rome ".
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15 octobre, 2009

Les modernes Prométhée veulent sauver les hommes !

Alors, j'ai décidé à l'instant, unilatéralement, que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Que nous devons être heureux d'être contents. Qu'il y a des hommes politiques (des femmes aussi, bien sûr et tout autant) totalement prométéens qui veulent notre bonheur, fût-ce ou même surtout malgré nous. Qu'ils ont, étant prométhéens, raison de le vouloir et que plus nous leurs ferons confiance dans leur destin prométhéen, plus nous serons heureux. Car, le propre du héros prométhéen est d'avoir un destin. Tout homme politique quel que soit son âge a un "destin". C'est pourquoi syllogisme oblige, Jean Sarkozy est le type même du jeune héros prométhéen ! Le prométhéisme est héréditaire, qu'on se le dise ! Le goût d'aider le genre humain se transmet de génération en génération ! Ca devient une seconde nature, pour ne pas dire une première ! C'est beau comme l'antique ! C'est pour ça que l'idée dynastique est salvatrice ! Ajoutez à cela que Prométhée est uniquement, totalement, idéalement altruiste et désintéressé ! Seul le préoccupe le sort du genre humain. C'est clair, non ? et ce depuis des milliers d'années, c'est même ancré dans les mythologies, c'est vous dire ! alors !

Mais finalement, moi qui comme tant d'autres suis plutôt jupitérien, subisidiairement dyonisiaque bien plus qu'apollinien (on choisit pas !) et bien je vais vous dire ! By Jove ! comme disent les anglais, une fois enchaînés, nos Prométhée qui n'ont volé ni le feu ni le saint esprit, on va leur bouffer le foie, à ces enflures !

Chien noir sur fond rouge mais aussi...

sur un coussin rose !

une vraie découpe à la Poliakoff !

Le blög süivånt

Je süis ållé voir sur le båndö åu dössüs de mes mässåges et j'äi cliqué sür le "blög suivånt". Voilå, c'était çä à ce möment là. Je süis pås chien, je vous fåis pårtåger :

13 octobre, 2009

Poitiers samedi ou les sauterelles du désespoir

Non mais vous avez vu ce qui s'est passé samedi dernier à Poitiers ? Des personnes masquées en nombre suffisant ont fondu sur la ville pendant une manifestation festive, comme on dit, en ont saccagé le centre, taggant sans discernement, au risque de dégrader définitivement ce qui est à ce que les hommes ont de moins con en eux, le goût du beau, et fracassant force vitrines-emblèmes... Alors on a aussitôt évoqué la fameuse ultra-gauche, sorte de Grand Lustucru protéiforme, qui viendrait foutre le souk dans nos villes charmantes (celle-ci particulièrement, j'y suis né...) tout en semant des clous sur les voies TGV pour en crever les pneus.

Loin de moi l'idée d'excuser quoi que ce soit. J'essaie simplement de comprendre, ça ne fait de mal à personne. Et je sens que je vais en énerver quelques uns, par mon analyse symbolique, mythologique.

Ces gens se sont comportés exactement comme une nuée de sauterelles.... Ça vous rappelle rien ? Vous avez oublié votre histoire sainte ? La nuée de sauterelles, huitième des plaies d'Egypte, fut envoyée par Dieu à Pharaon et aux siens pour les enjoindre de libérer les hébreux captifs. Que voulaient ces gens samedi dernier à Poitiers, empêcher un transfert de prisonniers de la prison de Poitiers à la nouvelle prison de Vivonne.

Et Dieu dans tous ça....

Et bien Dieu, qu'il existe ou non, ou de toute façon qui qu'il soit, prépare des choses pas drôles aux humains qui se croient tout permis. L'exaspération finira par atteindre son comble. Elle sera provoquée par l'excès de morgue, de suffisance, de sentiment d'impunité, de cynisme et de népotisme. Des groupuscules ressurgiront, et grande nouveauté, des "Anonymous" portant tous le masque de Guy Fawkes que même la police, les Renseignements devant la nouveauté des techniques de communication, et surtout l'infini désespoir de certains, ne pourront endiguer... la mondialisation de la révolte est en route... elle est d'autant plus redoutable qu'elle n'a pas où assez peu de conscience politique, elle en a seulement, globalement marre. Plus certains n'en n'ont jamais assez, et plus elle en a déjà ras-le-bol.

Juste pour votre culture, je vais vous les rappeler, les dix plaies d'Égypte :
  1. Les eaux du Nil deviennent sang ;
  2. Les grenouilles envahissent l’Égypte ;
  3. Les mouches et les moustiques attaquent la population ;
  4. Les vermines apparaissent ;
  5. Une épidémie de peste attaque le bétail ;
  6. Les habitants attrapent des furoncles (lèpre) ;
  7. La grêle détruit les récoltes ;
  8. Les sauterelles dévorent la végétation ;
  9. Les ténèbres règnent pendant trois jours ;
  10. Les premiers-nés (hommes et animaux) égyptiens meurent durant la nuit.
De la première à la dernière... la dernière surtout devrait faire peur...
J'exagère ? je délire ? Je me la joue grand imprécateur, Laocoon, Cassandre ? comme si le Cheval de Troie n'était pas déjà là... endogène qui plus est, né sur place.

Les Ménigon, les Rouillan, les Aubron, c'était l'abbé Pierre et Soeur Emmanuelle à coté de ce qui est en train de couver ! Ajoutez à cela que face au désespoir, tout le monde, fût-ce "la mode", ne choisit pas forcément le suicide. Attendez-vous à ce qu'il y ait de nouveau des attentats ciblés, mortels ou quelques "jambisations" à l'italienne, avec ou sans le pantalon.

Sauf si on en revient à des méthodes policières telles qu'on pensait qu'elles avaient disparu... Mais l'histoire à prouvé ce w-e à Poitiers que la police est un peu désemparée.
Cela dit, qui est l'allié de qui dans cette affaire à venir qui se joue aujourd'hui ?

11 octobre, 2009

Elle est belle elle est charmante, (air connu)

mon amama, mon amama, mon amanite !


Photo prise cet aprés -midi en promenade
avec Oscar le Chien dans la Forêt de Ferrière

Bon, je vais être clair, je veux pas d'emmerdes, je suis contre les drogues, quelles qu'elles soient, naturelles ou de synthèses ! même si, après tout, j'ai la faiblesse de penser que chacun fait ce qu'il veut du moment qu'il ne tue, ne vole, bref, n'agresse personne pour obtenir sa dose... J'ai été tabagique, je suis un peu alcoolo, alors je ferme ma gueule !
Il s'agit simplement de rendre son honneur à cet eucaryote de toute beauté qu' Hergé rendit célèbre en le surdimensionnant dans " l 'Île Mystérieuse", au point qu'on puisse se demander s'il n'en avait pas ingéré quelques grammes avant d'écrire et dessiner cette histoire...
Bref, l'amanite tue-mouche est superbe, elle ne prend personne en traître, elle annonce la couleur ! et contrairement à l'amanite phalloïde qui vous tue pour un micro-gramme en se faisant passer pour un rosé, elle vous foutra la chiasse, en vous incitant quelque peu à déconner, mais pas beaucoup plus que si vous étiez un chaman averti et consommateur rituel et régulier ...

Alors, ok ! n'y touchez pas ! Mais regardez-la, elle est superbe, c'est le plus beau de tous les champignons !

Cela dit, je voudrais bien savoir dans quel état, mental autant que physique, se trouvent les limaces qui ont commencé de la bouffer...

Les Chaval du jour

Saisis sur le blog de Marie-Laure ces dessins de Chaval sous la rubrique :
"Comment passer la douane avec son chien"













L'original et la copie







Importance(s)

Du monde tel qu'on le vit et de ses importances.
Quand je pense que ça fait deux jours que je m'énerve, fût-ce en rigolant, à propos des Mitterrand, Polanski, et autres Finkielkraut... Pendant tout ce temps, combien de gens sont morts, parce qu'il y a des guerres, des famines, des génocides petits ou grands, des merdes en tous genres, des saloperies concoctées, prévues, organisées, des morts, partout, plein de morts de tous bords, de toutes obédiences... Je sais, c'est de la mauvaise conscience à bon compte, du chagrin à vil prix, de la larme-à-l'oeil de chez Discount ... bref, du ressassé crypto soixante-huitard, de peace and lover sur le retour, car ça n'aurait aucun rapport...
Ouais...
Et puis après ? Si cette publicité qui m'a connement accaparé, faite autour de ces gens de communication et de pouvoir et de leurs exactions réelles ou supposées n'était que le reflet d'une réalité morale globalisée qui fait qu'un prétendu philosophe ayant "pignon sur rut" affirme qu'une gamine violée n'est qu'une salope, le monde peut crever de guerres et de famines... on serait, on est en droit de ne plus s'alarmer de rien... Tuez, violez, exploitez, tant que le penseur auto-proclamé mais bien sûr agréé autant que salvateur s'engluera dans ses pensées les plus nauséabondes, ses propos les plus néfastes, ses plus minables postures, il y aura de beaux jours pour tout le monde, surtout le pire...

Quand je vous dis que j'en ai marre...
Pas vous ?
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10 octobre, 2009

La Villa Médicis ? Une maison de correction !

Le grand drame de Frédéric Mitterrand, c'est le "rétrospectif " ! La mémoire ! le passé dont vous faites oeuvre, mais qui vous fait déraper au tournant ! Vous avez fait votre vie, en la menant en gros comme vous la vouliez, des choses bien, des moins bien, personne n'est parfait, mais il se trouve et c'est humain que, les honneurs venant et le pouvoir, l'âge aussi sans doute ! vous avez tendance à l'oubli, à gommer certains événements. Quand se produit l'effet boomerang, mais boomerang-retard... la narration qui vous colle au train.

Après une oeuvre littéraire dont certains ont voulu, pour l'abattre, qu'elle fût scabreuse et autobiographique, voilà qu'un autre écrit du maître ressurgit. Si ce n'est pas un faux, un coup monté, c'est remarquable, car il ne s'agit pas d'une fantaisie, d'un accès de licence poétique teinté d'érotisme exotique à la Emmanuelle façon gay, non il s'agit d'une attestation de moralité envoyée à un tribunal pour venir en aide à deux jeunes mineurs de ses amis accusés de viol sur une jeune fille mineure elle aussi (ils semblerait, qu'ils aient malgré la missive, été condamnés assez lourdement). Il a fait dans le compact, Frédéric ! Sur papier en-tête de la Villa Médicis, pour mieux impressionner, qu'il l'aurait écrite sa lettre (quand une attestation de ce genre doit pour être légale être rédigée sur papier libre). Mais surtout, surtout (ça devient malgré le contexte dramatique d'une insigne drôlerie), il propose pour bien appuyer sur la bonne moralité des mis en examen, de les prendre en stage de réinsertion à la Villa Médicis... Vous vous rendez compte la lourde peine ! Internés pour viol à la Villa Médicis !

Non mais dites donc, si tout ça est vrai, en plus d'être un peu bizarre, du genre "Ausecoursdesvioleursdetousages.com", Mitterrand, il serait pas aussi un peu con ?
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09 octobre, 2009

En avoir un peu marre

Vous en avez pas marre de ces histoires un peu faisandées, de mecs, sexa ou septuagénaires, pas très nets de la quéquette, dont il faudrait, selon son éthique, ou prendre la défense ou les émasculer vifs ? Vous me direz, c'est des histoires vieilles comme le monde, lisez Suétone, lisez Pétrone... Ouais, seulement ce qui se passe aujourd'hui, c'est un peu chiant, parce que ces gens portent beau et affichent une solidarité inquiétante. Comme s'ils avaient oublié l'abolition des privilèges. Ils se prennent pas pour de la merde, et là où même un empereur romain, fut-il le plus débauché, finissait soit par se suicider, soit par se faire étouffer sous quelques coussins qui en avaient vu d'autres, aujourd'hui, quoi qu'il arrive, on reste et on pavoise ! La vergogne, pas plus que la vindicte ne sont de ce monde... Dans des temps relativement récents, il y avait bien entendu des " Affaires" , des "ballets roses", des "ballets bleus". Le Troquer, chez nous, Profumo dans un autre genre en Angleterre. Le scandale par le cul était comme les autres suivi d'une sanction. Oh ! pas méchante, la sanction ! juste une démission, voire un peu de rétention au quartier VIP, faut pas déconner... Mais le sentiment d'impunité n'était pas en ces temps une seconde nature. Ce qui me gave aujourd'hui, c'est cette idée de l'impunité. Quelques soient vos goûts, vos fantasmes ou vos actes, selon que vous êtes artistes connus et fortunés ou people, vous avez de plus en plus tendance à vous considérer hors de la loi commune, ce qui ne vous empêche pas de faire la morale à la terre entière le cas échéant. Toute attaque contre vos pratiques devient selon vous une atteinte au droit d'expression, à la démocratie. Quand on pense à Salengro, à Bérégovoy morts pour cet honneur qu'ils n'avaient pas perdu.

Tous pourris ? Mais non, ça c'est un argument estampillé poujade, labélisé extrême-droite, tous pourris sauf nous ! C'est celui qui sous-tend la démarche de Marine Le Pen trop contente de trouver un cas quelque peu litigieux, l'aubaine, servie sur un plateau ! Non, pas tous pourris, mais une chose est certaine, c'est qu'avant d'être pourris ou non, s'ils ne sont pas du même bord, ils sont avant tout du même monde et le prouvent... et c'est ça qui commence à faire chier, très fort.

Finkielkraut est un fumier ou "des coups de latttes dans les couilles"

Et ben voilà.
Il en fallait un...
un con, un vrai et salopard tout autant.
C'est Finkielkraut qui s'y est collé
et qui l'a dit ce matin sur France Inter...
Dans l'affaire Polanski, la victime était une salope.

et Finkielkraut est un étonnant, un gigantesque fumier
Philosophe de mes deux !
Des coups de lattes dans les couilles, oui !
Tiens et même de talons aiguilles de petite chaudasse pré-pubères !

Question subsidiaire et néanmoins essentielle
Finkielkraut, si demain, dans une soirée mondaine, une nymphette de treize ans, fût-elle fille de la maison mais néanmoins sapée comme une pute (c'est à dire comme la majorié d'entre elles aujourd'hui sauf exceptions) passait devant toi, l'entraînerais-tu sur le champ et le sofa le plus proche pour prendre avec elle un peu de bon temps, au lieu de l'envoyer se rhabiller ?
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Mitterrand s'explique ou "consommer du pauvre"

Je reprends un commentaire que je viens de laisser sur un blog ami.

Mitterrand affirme qu'il ne s'est livré à aucun acte de pédophilie, ok, le débat est clos.

Mais, et quand bien même... fussent-ils, comme il l'affirme (et pourquoi ne pas le croire), majeurs et consentants, ses partenaires, à partir du moment où l'on va très loin payer des gens (très) pauvres et qui malgré leur âge légal semblent encore si jeunes, en échange d'un peu de plaisir, on est peut-être pas hors la loi, certes, mais ne se livre-t-on pas, à défaut de tourisme sexuel, au colonialisme sexuel ? Et ça, artiste ou non, ministre ou non, on ne peut pas dire que ce soit très glorieux.

Au XIX° siècle, Flaubert et Maxime Du Camp allaient en Algérie pour consommer et ce sans sans vergogne du petit arabe, pauvre, contre quelques roupies, racontant même leurs frasques d'ignobles salopards... car c'était sans problème, des bougnoules, ça ne comptait pas...

Cent-cinquante ans après, Mitterrand prouve que l'usage qu'on fait des pauvres, même majeurs, du tiers monde n'a pas changé... Usage ? il n' y a pas d'autre mots, car en se dédouanant de la manière dont il le fait, Mitterrand réduit une part de sa sexualité qu'il avoue et assume à un seul raisonnement, un critère consumériste... offre et demande, rich man/poor man...

Pas de pédophilie, pas de crime, donc et tant mieux ! ça reste juste, moralement et politiquement, globalement abject.

08 octobre, 2009

Les histoires drôles de Jean-Claude Carrière - c'est super !

Carrière sur France-Cul raconte cette histoire qu'il raconte dans son nouveau livre sur le Mexique.
Au moment des débuts de la grande aventure de l'anthropologie, une jeune femme européenne part "faire du terrain" au Mexique avec quelques collègues. Tout a été préparé sur ordre du gouvernement local pour assurer leur confort. Mais il y a tout, sauf des toilettes. Elle demande à la personne indienne chargée des travaux d'aménagement de construire des chiottes à l'européenne. Pas de problème, deux jours après il y a une cuvette avec une chasse, de l'eau, et pour délimiter l'endroit quatre poteaux... Elle lui explique que c'est impossible, que chez elle, en Europe, on se cache pour faire ça !
Le lendemain elle trouve accroché à l'un des poteaux, un superbe masque...
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Frédéric Mitterrand sur la sellette.

Marine Le Pen dit que Frédéric Mitterrand aurait raconté dans un livre pas très récent (j'ai pas lu-j'ai autre chose à foutre, alors je cause au conditionnel) son passé de touriste pédophile homosexuel.
Si c'est vrai, ça fait pagaille. On parle de démission !
On imagine alors, à l' Elysée, les conseillers en surchauffe :
- Putain, on est dans la merde !
- On peut même pas appeler Polanski pour prendre sa défense !
- Faut pas céder à la pression !
- Une seule solution, faut l'envoyer au loin, très loin,
- Ben oui mais où ?
- Tiens, si on le nommait ambassadeur
- C'est pas con, ça ! n'importe qui peut le devenir, ambassadeur ; faut juste savoir lire et ne pas écrire n'importe quoi sous prétexte qu'on se croit socialement intouchable ou bénéficiant de l'immunité diplomatique...
- Bon, faut qu'on réagisse ! Ok ! on l'envoie où comme ambassadeur ?
- Ben, faut pas être trop vache, en Thaïlande...
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07 octobre, 2009

Philippe Meyer et le Requiem de Fauré

Je parle à l'instant et incidemment de Philippe Meyer du Modem. Et je me souviens. Il y a quelques semaines, voila-t-y pas qu'il causait, sur les ondes, du Requiem de Fauré ; comme tout le monde, autant qu'Alain Duault ou Eve Ruggieri, il a le droit ! Il racontait l'avoir fait entendre à un écrivain célèbre, j'ai oublié lequel peu importe mais qui avait été jusqu'alors épargné, qui lui avait dit à la fin de l'audition-découverte : "Ah! ce Requiem, c'est la mort qui s'excuse !". Tourneboulé qu'il était Meyer du Modem devant cette formule qu'il eût tellement aimé avoir trouvée... Le problème, c'est que l'une des raisons pour lesquelles ce Requiem est si bizarre, incongru c'est son seul intérêt à défaut d'être génial, c'est que, justement et au contraire, c'est le déni de la mort, le saut d'obstacle eschatologique dans toute sa vigueur...
Bon, visiblement Meyer ne connaît pas celui de Duruflé qui, lui, ne fait pas l'impasse... Là, pas d'oxymore possible pour en causer un brin... C'est du brut, pas du marshmallow saint-sulpicien comme celui de Fauré, "de la musique à faire mouiller les bonnes soeurs" comme disait mon bon maître qui avait le sens des formules...
Ah ! décidemment Meyer du Modem, c'est toujours remarquable, autant qu'inépuisable... et finalement, c'est lorsqu'il veut être sérieux qu'il est le plus fendard !
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Un jour, je vous raconterai comment, un soir d'enregistrement du fameux Requiem, j'assistai en direct, sur les vingt et une heures, à la mue imprévue autant que prévisible du petit chanteur soprane au moment du suave "Pie Jesu"...
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Selection du Reader's Digest, pour mémoire ...

Mais c'est incroyable, ce qu' hier j'ai été bavard. Je vous ai causé d'un tas de trucs, mais qu'avaient rien à voir ensemble ! Voilà, ça c'est mon coté éclectique, "Sélection du Reader's Digest". Manquait plus que le toujours étonnant : "L'homme le plus extraordinaire que j'ai jamais rencontré". Je sais pas si vous vous souvenez de "Sélection du Reader's Digest". Y avait une rubrique où c'était toujours un mec extraordinaire qu'il avait rencontré, le journaliste, dans le désert de Gobi, au fin fond de la Cordilière, voire parfois pour tromper l'adversaire, juste au coin de sa rue.
Les femmes elles aussi elles avaient leur article, mais sous une autre forme, moins, flashy. En chapeau il y avait un nom, connu ou nom, la plus célèbre étant Florence Nightingale, suivi par exemple de "une infirmière chez les lépreux", et l'on avait bien sûr tout le panégyrique de la courageuse, la dévouée, la sainte laïque ou non ! mais pour ce qui est d'être extraordinaire, des nèfles ! chacun à sa place, et les pauvres seront bien gardés ! Extraordinaire voulait dire mec.
Et puis il y avait Art Buchwald qui était à peu près aussi drôle à l'époque que Philippe Meyer aujourd'hui, c'est vous dire.
En fait, "Sélection du Reader's Digest" était d'une grande utilité. On le trouvait chez son médecin, son dentiste. Mais aussi dans les toilettes de nombreuses et excellentes maisons. Les feuilles étant trop petites pour qu'on en fit un autre usage, il restait, sauf exception, d'un numéro à l'autre dans son intégralité.

Puisqu'on a peu de secrets, je vous avoue qu'une part de l'histoire de mon transit est liée à Sélection ! Je serais tenté si cette publication existe toujours de leur écrire pour le leur dire, mais ils seraient foutus en signe de reconnaissance, de m'abonner à vie...

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