31 mai, 2011

The Wall

pour régler la question du traitement des maladies mentales et le sort de ceux qui en sont atteints, on va légiférer, et surtout, tout en continuant de supprimer du personnel, on va investir dans la construction de murs asilaires et la révision des serrures.
C'est simple.
C'est un peu comme si pour lutter contre le cancer, on ouvrait de nouveaux cimetières.
Et il y a encore des gens pour voter pour ces individus.

Le mot-valise du jour

Godemichelet : Sex-toy apprécié à l'École des Annales.

30 mai, 2011

Octave Mirbeau toujours moderne, et un coup à gauche, un coup à droite...

Après le célèbre DSK, c'est l'obscur Georges Tron...
Tous deux bénéficient, bien entendu, de la présomption d'innocence, je le dis tout de suite pour éviter tout principe de prétérition.

Le premier est accusé d'avoir pris son pied avec ces dames, le second d'avoir pris le leur, tout deux abusant à l'occasion de leur position socialement ou professionnellement dominante.

C'est pour ça qu'en dehors de toute question morale ou juridique, je ne sais pas pourquoi, ces deux évènements réunis me rappellent le "Journal d'une femme de chambre" du remarquable Octave Mirbeau, roman où se retrouvent la critique objective de l'érotisme ancillaire, forme fantasmée d'un pouvoir de proximité et de classe le plus trivial, et la description quasi clinique du fétichisme du pied, fétichisme bourgeois et orientalisant par le truchement de la bottine.

En attendant, dans la presse américaine (il faut lire la presse américaine), le falot Georges Tron se peaufine malgré lui une célébrité en rejoignant à donf le flamboyant DSK à la rubrique "Qu'ils soient de droite ou de gauche, les hommes politiques français sont des cochons..."

Au regretté Maximilien de Robespierre

cette "Fantaisie brillante" à la manière de Demersseman, pour ceux qui connaissent...


Fredrik Raddum, ma découverte du jour


grâce à La boite verte, comme souvent,
de l'humour noir, peut-être, mais en couleur, une sorte de Jeff Koons mais qui serait intelligent...

http://www.fredrikraddum.no/

29 mai, 2011

Aujourd'hui, passé simple, mais doux...

Je m'en fus à Paris. J'y vis des gens que j'aime. J'en fus heureux.

27 mai, 2011

Quand j'y regarde de près, ou l'aphorisme du jour.

C'est incroyable, le nombre de femmes que j'ai aimées sans jamais coucher avec elles, au regard de tous les mecs avec qui j'ai couché sans jamais les avoir aimés...

Gary Larson, indispensable et dans (toutes) les bonnes librairies



édité par :
Andrews, McMeel & Parker
Kansas City . New York

Allez, sans méchanceté !

Tex Avery : Le loup in "Le Petit Chaperon Rouge"

crédit photographique :

26 mai, 2011

Petit échange au bord du Gange

Ah, vous voilà déjà ?
Dit le maharadjah
Oui, on m'a ramenée !
Dit la maharanée


Photo !

autoportrait au dessin d'enfant (alla Renaud Camus, y a pas de raisons !)


Attention, les d'jeuns en ont marre...

en Espagne, en Grèce...
A Madrid, Puerta del Sol, ils campent depuis 10 jours. Et ils sont organisés ! et pas pour faire la teuf... En Grèce d' Athène à Salonique ça s'insurge tranquillement...
Grande question sur France Inter : la contagion est-elle possible en France ?
C'est vrai ça, la révolte, c'est une ma-la-die.

c'est plutôt une boisson d'homme...

je suis en train de boire du thé Bois Chéri (Trois Pavillons !) à la vanille, assaisonné au " Supreme Tea Masala" soit un cocktail de poudre de gingembre, cannelle, poivre noir, cardamome, muscade, fleur de muscade. Ça requinque...

à part ça , tout va bien !

j'ai trouvé il y a quelques temps dans la poubelle d'un brocanteur deux sacs dans lesquels se trouvent toute une correspondance d'une dame qui fut institutrice à Paris. Dans l'un des sacs, des cartes postales de vacances venues du monde entier (diaspora oblige) et dans l'autre des envois plus protocolaires, ceux que recevait une directrice d'école primaire publique, cartes de vœux de parents d'élèves, de collègues, et une collection impressionnante d'images pieuses de premières communion que malgré sa judéité avérée elle gardait précieusement.
J'aime énormément cette lettre-ci dessous, d'une brave femme aussi juive qu'elle (au vu de son patronyme ici masqué) et dont les ennuis de santé, les siens et ceux de son entourage, ne semblent pas altérer l'optimisme. Ma foi, quand on a échappé à l'holocauste, une chute d'échelle ou un glaucome, on remet tout ça à sa place.




une chose parmi celles qu'on ne recevra plus jamais


celui-ci date de 1973...

Libé y avait longtemps...

J'ai lu Libé hier. Y avait longtemps, très longtemps. Constat : c'est fou ce que Libé ressemble maintenant au dernier Parisien que j'ai lu ( y a longtemps aussi)...

La France et son micro-climat-omique

On le sait depuis Tchernobyl, la France est toujours épargnée par les nuages radioactifs dégagés par les cata-tomiques. Cette fois-ci encore on est passés à coté, enfin presque. L'intox (médiatique, pas atomique, bien sûr) n'a pas duré aussi longtemps pour Fukushima que pour Tchernobyl pour la bonne raison qu'il existe maintenant des organismes de contrôle indépendants.
Ok, comme dirait l'autre " Y a pas eu mort d'homme", mais tout de même...
Pour preuve :

La CRIIRAD publie ce jour la carte qui prouve que la France a été contaminée dès le 22 mars 2011 :

1/ les masses d’air contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de fukushima daiichi sont arrivées 2 jours avant la date indiquée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ;

2/ elles ont affecté les trois quarts de la France (et non pas le seul sommet du Puy-de-Dôme) ;

3/ l’activité de l’iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars.

Ni l’IRSN, ni les grands exploitants du nucléaire, ne pouvaient l’ignorer. Omission involontaire (mais invraisemblable) ou délibérée… mais dans quel but ?

La CRIIRAD a saisi ce jour, le Premier ministre et le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire d’une demande d’enquête sur la chronologie des faits et les différents niveaux de responsabilités.


http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bis/sommaire.html




Oscar et son stick

25 mai, 2011

et puis ça parce que j'aime ça aussi

Poulenc / Desnos



Je n'aime plus la rue Saint-Martin

Depuis qu'André Platard l'a quittée.
Je n'aime plus la rue Saint-Martin,
Je n'aime rien, pas même le vin.

Je n'aime plus la rue Saint-Martin
Depuis qu'André Platard l'a quittée.
C'est mon ami, c'est mon copain.
Nous partagions la chambre et le pain.
Je n'aime plus la rue Saint-Martin.

C'est mon ami, c'est mon copain.
Il a disparu un matin,
Ils l'ont emmené, on ne sait plus rien.
On ne l'a pas revu dans la rue Saint-Martin.
Pas la peine d'implorer les saints,
Saints Merri, Jacques, Gervais et Martin.

Pas même Valérien qui se cache sur la colline.
Le temps passe, on ne sait rien.
André Platard a quitté la rue Saint-Martin.


de la manche et de l'inévitable modernité

devant l'entrée de mon Monop, y a régulièrement un mec avec son chien, qui fait la manche. On se connaît, on se dit bonjour, on cause. Faut dire que maintenant qu'on peut au Monop payer par carte un truc de 10 centimes, les gens ont de moins en moins de cash sur eux. Ils ont tous des cartes. Mais, aussi inattendu que ça puisse paraître, lui aussi, il a sa carte. Je l'ai vu, ce matin et pour la première fois, consulter son compte au distributeur de la poste. Comme c'est un précurseur, la manche en ce qui le concerne, est, de toute évidence, vouée à la réforme. Bientôt il mendiera avec son boitier, de toute façon, bientôt y aura plus le choix, le charitable tapera son code, et dés lors, même les banques en profiteront pour se faire du blé sur ces modestes transactions...

et quand bien même ce serait une pute,

masquée, de haut vol et depuis longtemps ?
Violer une pute reste un viol et ce même si l'ayant payée on la force à assurer des services qui ne sont pas au menu.
J'ai eu dans une vie antérieure et provinciale une copine pute. Elle m'expliqua un jour, j'en ai déjà parlé, pourquoi elle gardait toujours ses chaussures, prétextant auprès de ses clients le cadeau d'un surcroît d'érotisme. Mais en fait, elle gardait ses pompes au cas où le micheton, se montrant, dans ses comportements et par rapport au contrat préalable, bien trop entreprenant, désireux de lui imposer ce qu'elle ne voulait pas, c'est à dire devenant un violeur potentiel, elle pouvait, disait-elle, lui balancer un coup de lattes dans les couilles sans se faire mal et à l'occasion, fuir. Elle savait, pour l'avoir appris de ses collègues plus anciennes dans le métier, qu'on peut être pute et néanmoins violée. Alors l'argument de la prostitution éventuelle de la potentielle victime utilisé contre elle est un argument des plus discutables. Même chez les putes, y en a qui "font des choses" et d'autres qui ne les font pas. Obliger les secondes à faire malgré elles ce que les premières ou d'autres font, c'est un viol...

on me rappelle ( j'avais oublié ) qu'en 2007 j'avais publié ça :

cliquez ci dessus pour accéder à l'original

Antoine (Claude Rich) : ... à part ça, ce qu'il est convenu d'appeler un grand honnête homme : porté sur la morale et les soubrettes, la religion et jetons de présence. Vous connaissez sa dernière ? Il vient de se faire bombarder vice-président du Fonds Monétaire International !
Fernand (Lino Ventura) : Oh ?
Patricia (Sabine Singen) : A quoi penses-tu ?
Fernand : ...au Fonds Monétaire International... C'est pas bête, ça, tu sais !

Voilà ! Plus fort qu' Adolphe-Amédée Delafoy (Pierre Bertin) des "Tontons Flingueurs" qui n'est nommé que vice-président, Dominique Strauss-Kahn vient, lui, de se faire bombarder encore plus haut, à la tête du FMI.

Trop mignonnes ! indeed !

24 mai, 2011

histoire de fou(tre)

On vit une époque-cul comme jamais. Au même moment, on parle dans les médias, mais très différemment par la force des "choses"(!), de la même chose, mais en miroir.
Du cul légal, avec de la semence offerte avec soin et volontairement reçue dans son réceptacle vénérable, et qui plus est légalement dans le cadre sacré du mariage ou celui immaculé d'un laboratoire, pour une naissance palatine, médiatique, serait-elle, qui sait, électoraliste.
Du cul illégal, sordide et dérobé, et de la semence répandue semble-t-il à la hâte sur le col de la blouse d'une femme de ménage, au chiffre de l'hôtel qui l'emploie, et ce, d'une manière, du fait de sa piblicité, foncièrement anti-électoraliste.
et pourtant, c'est la même matière, soit un cocktail savant de sécrétions diverses.
et pourtant, d'un coté, c'est le sperme qui transcende, de l'autre, le sperme qui accuse. Dans un cas, la "com" amicale, dans l'autre, ennemie.

L'Homo Politicus depuis quelques jours n'est plus jugé en fonction d'un bilan ou encore d'un programme, mais à l'aune de la légitimité de ses éjaculations et de tests ADN (qui ne devraient dans le premier cas, jamais être d'actualité).
Accrochez-vous, les filles, qui voulez faire campagne, sur le plan communication, vos ovules sont légers.

23 mai, 2011

Le douanier Rousseau et Nick Brandt

LIONS

chacun à sa manière la même puissance poétique

La voie est libre

Le PS devrait profiter de l'occas' pour présenter un candidat de gauche, un vrai ! Parce que faut se rendre à l'évidence, le seul moyen d'être tranquille, désormais, c'est d'adouber un vieux mao prostatique ou une LCR antique et ménopausée, l'un ou l'autre, pourvu qu'ils soient encalminés du périnée sans l'être du socialisme.
Laissons la droite faire état, en les glorifiant, de ses matricielles muqueuses, légales, prolifiques et électorales.

Nick Brandt, ma découverte du jour

grâce à "La boite verte"

Van Gogh, Vincent et Meunier, Constantin



"Cher Théo, Dans toutes ses œuvres, Meunier est de loin supérieur à moi. A Bruxelles, j'ai vu ses peintures à une exposition. En fait, il est le seul de tous les artistes belges à m'avoir fortement touché. Il a peint les métallos du Borinage et leur cortège en route pour la mine ou les usines. Ses œuvres se distinguent nettement, tant par la couleur que par le traitement. Il a peint toutes ces choses que j'ai toujours rêvé de pouvoir réaliser..."

Voici ce qu'écrit à son frère Théo Vincent l'incurable...

Les mots-valises du jour

Navigrateur : marin exclusivement saisonnier
Rébarbhâtif : très rapidement déplaisant
Tromolo : insupportable car excessif vibrato vocal ou instrumental
Rhinoféroce : pachyderme herbivore particulièrement dangereux
Redingrotte : habit de cérémonie pour spéléologue mondain
Moucharabia : délation confuse et anonyme exprimée à travers un grillage de bois dans les pays arabes
Flathurlences : émissions très sonores de gaz fort intimes
Tâtorner : décorer à l'aveuglette
Rédempterroristes : membres d'une communauté catholique régulière et particulièrement redoutable


Avoir tort deux fois

Le grand regret de Mémona Hintermann journaliste qui eut à repousser les assauts de Kadhafi est de ne pas avoir pu porter plainte pour des raisons techniques qu'on imagine mais aussi pour des menaces de mort si elle en parlait. Venant de son agresseur allégué, ça se considère... Néanmoins, elle en parla.

Une jeune femme française, journaliste elle aussi, s'est, pendant des années même si elle en parlait à "nom couvert", retenue de porter plainte pour agression sexuelle contre un DSK en pleine ascension. C'est un choix, pas forcément le sien, mais c'est un tort, il fallait. Si l'affaire avait été avérée, jugée, ç'aurait sans doute calmé ses ardeurs et protégé d'autres femmes et des plus fragiles de ses offensives.
Elle s'apprête à le faire dès le jour de sa chute. C'est un tort car c'est lâche et surtout inutile dans la mesure où, si tant est qu'il soit coupable, il ne risque pas de recommencer de si tôt.

Je sais, on va me dire que la victime doit se reconstruire, que la justice est salutaire, je le crois aussi. Mais je pense qu'on se reconstruit mieux en faisant chuter l'agresseur qu'en le frappant à terre une fois dévissé par les soins d'une autre ...
Maintenant, il reste vrai qu'une femme de ménage africaine émigrée a moins à craindre pour son plan de carrière qu'hélas sans doute avec raison une jeune journaliste française et débutante.



22 mai, 2011

Juste comme ça, en passant, au choix




Les cons qui errent

cliquer l'image pour agrandir

Lu dans le très chic Guide des Châteaux Hôtels de 1993, cette page consacrée au Portugal. En chapeau d'un article qui, comme tous ceux de ce guide, se veulent soigneusement rédigés, cette formule : "Pour découvrir ceux qui conquérirent"...

21 mai, 2011

DSK est à la maison

Voilà, DSK est sorti de prison et assigné à résidence. On s'est offusqué à juste titre de la violence de la justice américaine. Ok, elle est violente, mais pas au point de tordre le nez sur un petit chèque d'un million de $ de caution et un dépôt de 5 millions pour adoucir un peu le sort des inculpés...
Aux USA aussi, quand on se frotte à la justice quelles qu'en soient les raisons, il vaut mieux être riche et en bonne santé.

Il paraît, vu que l'opération va probablement coûter à sa femme un Gauguin ou un Renoir, voire les deux, que DSK à banni de son vocabulaire l'expression "Chérie, et si on se faisait une toile !"

Mais non, désolé, amis voyeurs, c'est pas vrai, ça marche pas !

Allez ! on se réveille !

20 mai, 2011

Juste comme ça...

mots de couillus

deux commentaires à propos de "l'Affaire " :
"troussage de domestique"
"pas mort d’homme"
le premier suinte de Jean-François Kahn, pécore intarissable, folliculaire centriste incontinent, le second de Jack Lang, juriste renommé en fin de vie politique, voisin de gôche place des Vosges de l'incroyable inculpé, tous deux précédemment défenseurs convaincus de Polanski en souvenir de leurs érections passées.

Je déçois !

Je déçois l'un de mes amis blogueurs et j'en suis bien triste. C'est un message d'hier à propos d'un chanteur oublié des années soixante qui a agacé. Mon contradicteur, en dehors de pousser avec élégance à la délation auprès des ayants droit de celui-ci, hélas aujourd'hui décédé, fait état et il a raison de le faire, des relations qu'il eut avec des porteurs de valises du FLN, gens tout à fait admirables par leur courage et leur engagement et qui, parait-il, n'étaient pas pour autant ennemis de la joie et des chansons du dit chanteur. Ces relations qu'il évoque sont d'autant plus remarquables qu'il était en 1960, au moment des faits et évènements dramatiques de la guerre d'Algérie, et quand il se régalait alors de ces chansons, âgé de dix ans.
Voilà. C'est tout et je ne reviendrai plus là-dessus.

Ah, les "produits actifs" !

Vous le savez, la pub et les fabricants inventent régulièrement des trucs destinés à vendre des produits nouveaux, parfois, mais aussi et peut-être encore plus, des vieilleries qu'il faut à tout prix rajeunir.
Tenez, les yaourts au bifidus actif. C'est vachement bien, le bifidus actif, "ça fait à l'intérieur ce qu'on voit à l'extérieur" ou le contraire, peu importe. Mais pourquoi "actif" ? Ben, parce que du bifidus passif, personne en voudrait, même si le bifidus, ils se pose pas vraiment la question. Avant, y avait eu les enzymes de ces lessives qui offrirent à Coluche l'un de ses grands moments. Les enzymes dits "gloutons", c'est vrai, bouffaient les taches, mais insatiables, mangeaient le tissu avec. A un moment donné, il y a eu la "sphaigne" dont le pouvoir absorbant avait sauvé l'honneur des femmes qui s'en souviennent encore, j'espère. Il y eut aussi il y a bien longtemps les crèmes pour le visage à l'huile de vison. C'est vrai, dedans, il y avait vraiment de l'huile de vison récupérée auprès de spécialistes de la fourrure. Ce qu'on ne disait pas, un ami chercheur nous l'avait affirmé c 'est que la graisse de cheval ou le lard avaient exactement les mêmes vertus c'est à dire à peu près aucune. Seulement un produit de beauté au suif ou au saindoux, c'est à dire à la couenne de porc ou au gras de bourrin, c'était, convenons-en, moins vendeur.
Actuellement l'aloe vera est très à la mode. Vous pouvez en manger, en boire, en faire des cataplasmes, la prendre sous forme d'onguent, de gélule, de lotion, de shampoing. En suppositoire ? j'ai pas encore vérifié.

19 mai, 2011

Blondie, parce que Debby et ses potes, on les aimera toujours !

Bob Azzam, le collabo-colonialiste.

Vous l'aurez remarqué, ça fait quelques temps que j'affiche mes goûts pour les musiques "orientales" classiques ou de variété et ce, du Maghreb au Caucase...
Et à cette occasion je me rappelle, comme la comptine précédente, un tas de trucs ayant de près ou de loin un rapport avec une période de décolonisation dont nous voyons, aujourd'hui, l'achèvement par la mise en déroute de ceux qui prirent indument le pouvoir une fois les français évacués..

C'est ainsi que je me souviens de Bob Azzam qui fit deux énormes succès, repris par Dario Moreno, en pleine guerre d'Algérie avec des chansons particulièrement abjectes en ce qu'elles continuaient de propager une image de l'arabe-burnous, futile et un peu couillon au moment où il était en train de nous virer avec pertes et fracas.
Bob Azzam, me direz-vous, était arabe. Certes, mais il était libanais et, de toute évidence s'appelant aussi Georges, chrétien libanais... Et, comment pouvait-il l'ignorer, il collaborait, fût-ce passivement, avec la France coloniale agonisante, chantant en se tortillant mais sapé comme un bon français, des couillonnades assez dégradantes, du genre "Mustapha" ou "Fais-moi du couscous, Chéri" dans la grande tradition "mon-z-ami" de la comptine que je vous rappelai.

jugez-en vous-même :







ah, c'est de l'humour ? ok, mais désolé, c'est pas le mien.


La comptine colonialiste qu'on chantait quand j'étais enfant.

et qu'on ne pourrait plus chanter aujourd'hui...

C'est une comptine en boucle

Pourquoi la casbah a brûlé, mon-z-ami,
Pourquoi la casbah a brûlé ?
Parc'que la fatma a mis l'feu, mon-z-ami,
Parc'que la fatma a mis l'feu !

Pourquoi la fatma a mis l'feu, mon-z-ami
Pourquoi la fatma a mis l'feu ?
Parc'que la fatma est tombée, mon-z-ami
Parc'que la fatma est tombée !

Pourquoi la fatma est tombée, mon-z-ami
Pourquoi la fatma est tombée ?
Parc'que la fatma était saoule, mon-z-ami
Parc'que la fatma était saoule !

Pourquoi la fatma était saoule, mon-z-ami
Pourquoi la fatma était saoule ?
Parc'que la fatma avait bu, mon-z-ami
Parc'que la fatma avait bu !

Pourquoi la fatma avait bu, mon-z-ami
Pourquoi la fatma avait bu ?
Parc'que la fatma avait soif, mon-z-ami
Parc'que la fatma avait soif !

Pourquoi la fatma avait soif, mon-z-ami
Pourquoi la fatma avait soif ?
Parc'que la fatma avait chaud, mon-z-ami
Parc'que la fatma avait chaud !

Pourquoi la fatma avait chaud, mon-z-ami
Pourquoi la fatma avait chaud ?
Parc'que la Casbah a brûlé, mon-z-ami,
Parc'que la Casbah a brûlé !

Pourquoi la casbah a brûlé , mon-z-ami,
Pourquoi la casbah a brûlé ?...
...

etc., and so on, und so weiter...

17 mai, 2011

Parce que j'aime ça tout simplement ....

Récidive ! je vous ai déjà passé une vidéo de Hamouda Lasmar en janvier dernier...
et sur le site ci-dessous, il y a pour vous (sauf si bien entendu vous préférez la "nouvelle scène française" !) plein de mp3 de chansons de lui mais aussi d'une foule de chanteurs tunisiens, hommes ou femmes, tous excellents :

Médiapart et Rue 89, exit.

Médiapart et Rue 89 me semblaient à l'abri du goût ambiant et général pour le sensationnel. Je me suis trompé. Je ne les lirai donc plus et les raye de mes liens.

F.L.P.A.D.S.K.

Un des Debré twin brothers s'en mêle et charge la bête... Pas le magistrat, l'urologue... à se demander si en tant que spécialiste, le fait que DSK bande encore le chagrinerait pas un peu ...
Quelque soit l'issue de l'histoire. Soyez digne... Foutez La Paix A DSK.

Car le diable était blond

"Cabaret" version allemande.


Corinne Schneider sur France Mu

Il y a suffisamment de bouses et de cuistreries sur France-Mu pour que quand il y a une bonne émission, faut le dire. C'est le cas au moment où je vous parle. Une certaine Corinne Schneider dans "Le Matin des Musiciens" parle des symphonies de Brahms. C'est intelligent, c'est documenté, sans chichis et comme en plus c'est Gardiner qui donne quelques avis et dirige les extraits qu'on entend, on va pas se plaindre !
Vous voyez bien que je trouve pas toujours tout mal !

et puis, n'oubliez pas : aujourd'hui 17 mai, Journée Internationale de Lutte contre l'Homophobie


Vous avez bien un pote pédé, une copine goudou, un frère, une nièce, un oncle, que sais-je un grand père ! Alors n'ayez plus honte d'eux ! dites-le ! Sauf bien entendu s'ils sont encore dans le placard ! Attention, faut pas confondre, c'est pas la Journée de l'Outing !
Et puis contrairement à ce que dit l'affiche, toute sympa qu'elle soit, tous les homos ne vivent pas en couple (enfin, avec quelqu'un de leur sexe, je veux dire, parce que des goudous et des pédés mariés, père et mères de famille, y en a plein), et ceux qui vivent seuls sont parfois plus vulnérables que les autres, c'est surtout à ceux-là, aux vulnérables, qu'il faut penser.

Du syllogisme appliqué à la preuve du crime

Si je m'en rapporte à mes derniers messages, force est de constater que le syllogisme devient, c'est tout nouveau, argument à charge.
hier :
- sur Europe 1 : intervention d'un psy radiophonique à propos des addictions sexuelles
- sur Médiapart : affirmation comme une évidence du droit de cuissage des hommes politiques.
Récapitulons ces arguments énoncés bien avant l'acte d'accusation et ce qui sournoisement en ressort :
- si les " sex addicts" sont des violeurs en puissance, DSK étant "sex addict", DSK est un violeur supposé.
- si les hommes politiques usent de leur pourvoir pour abuser des femmes, DSK étant un homme politique, DSK abuse des femmes.

Comme chacun sait, les chats ont les yeux verts, Socrate avait les yeux verts, donc Socrate était un chat.
C.Q.F.D.

16 mai, 2011

Médiapart, à l'instant, me gonfle ou : "Lutte des classes, lutte du cul "

"En France, la femme est l'apanage de l'homme politique, comme si le folklore (la gauloiserie) rejoignait une régression d'Ancien Régime. Un tel tribut n'a plus sa place."

Je lis ça à l'instant sur Médiapart. Encore une fois une couillonnade de ce genre et je ne lis plus Médiapart.

Mais, pauvre microcéphale qui as asséné cette merde réductrice, la femme est l'apanage de l'homme en général et pas que de l'homme politique. Alors, folliculaire médiatique de mes deux, sache que dans ton immeuble, dans ta rue, il y a un tas de femmes qui sont l'apanage de leur légitime époux, de leur amant caché, de leur épicier, d'un plombier zingueur de passage ou d'un journaliste en vadrouille, sans parler de leur chef de service, sans mandat électif et ce sans régression, mais dans la continuité.
T'es con ou quoi, aujourd'hui, Médiapart ?

Y en a un peu marre

Aujourd'hui, des gens se penchent sur le cas de l'accusatrice de DSK, en se scandalisant de ce qu'on ne parle pas assez d'elle, de sa souffrance, bref qu'on ne "s'intéresse pas à la victime"(sic!). C'est tout à fait injuste en effet. Mais le problème sur lequel ces bonnes âmes passent sans s'arrêter, c'est que parler déjà d'elle comme "la victime" c'est porter de fait et sans vergogne atteinte à la présomption d'innocence de celui qu'elle accuse, rien de moins. Ce n'est pas le statut prolétaire de la victime qui fait forcément le ploutocrate coupable... souvenons-nous de Bruay en Artois.

Mieux encore, ce matin sur Europe sur le coup de midi, on intervioue à propos de la même affaire un psychiatre spécialiste des addictions sexuelles, ce qui induit en douce et d'emblée que DSK est malade, donc DSK est coupable ! Dans le genre amalgame foireux, on peut difficilement brasser mieux. Il ne manque plus que l'avis d'un physiognomoniste, d'un radiesthésiste et bien sûr, d'un numérologue suivi d'une voyante et la procédure d'accusation pourra être lancée en toute sérénité...

Moi, ça commence à me gonfler cette histoire... Qu'il soit coupable ou non, ne change rien à l'affaire. Les flics américains se chargent de le savoir, pas besoin d'auxiliaires français de police, journalistes ou experts autoproclamés.
Maintenant, que les juges new-yorkais n'aient pas envie de se faire berner comme ils l'ont été par Polanski, ça devient de plus en plus évident.

En attendant, ça commence comme ça et bientôt ce sera Dutroux-Landru-Petiot-Caligula et DSK, même histoire... et puis c'est bien connu, ces juifs, la circoncision, ça les rend obsédés du gland... Ah, ça n'a pas été suggéré par un expert hygiéniste ? en effet, pas encore...

Effet Bruay d'un coté de l'Atlantique, effet Polanski de l'autre, quelques soient les faits, et les effets, il est mal barré.




C'est bien connu !

en dehors de toute allusion à une affaire actuelle, tous les obsédés sexuels, même les plus occupés, avant de prendre leur avion, attendent, bannière au vent dans leur chambre d'hôtel et tel le pêcheur à la ligne, qu'un membre du personnel féminin passe par hasard à portée de leur gaule...

15 mai, 2011

La théorie du complot

Vous savez qu'actuellement on débusque à la moindre occasion la fameuse "théorie du complot", hypothétique paranoïa collective qui fait qu'on verrait derrière chaque événement un peu bizarre, le bras armé de groupes de personnes ou simplement de personnes particulièrement nuisibles, et que tout ceci ne serait qu'une vue de l'esprit.
Mais en quoi le constat de cette paranoïa, fût-elle avérée, ferait-il qu'il n'y aurait, en raison de cette évidence, jamais, plus jamais de complot ? Ce n'est pas parce qu'on peut prendre en compte la théorie du complot, qu'il n'y a plus ni manigances, ni manipulations, ni coups fourrés.
Non ?

Ca va dauber sévère...

Vous avez vu, cette inculpation de DSK pour «agression sexuelle», «tentative de viol» et «séquestration» sur la personne d'une femme de ménage du Sofitel de la 44e rue ? En dehors du fait qu'il a droit à la présomption d'innocence et que je n'ai pour lui aucune sympathie particulière pas plus que je n'ai d'antipathie profonde, je trouve ça bizarre... Un personnage hyper médiatisé, en pleine campagne électorale, même si elle n'est pas officiellement commencée, prenant de tels risques, fût-il le premier des queutards et se faisant gauler comme un bleu dans un vulgaire hôtel pour cadres moyens, quand il peut dans tous les palaces du monde, se faire monter "un oreiller supplémentaire" selon la terminologie en vigueur... Si la chose lui arrive aux USA c'est sans doute pas sans raison, car ce qui relèverait en France du petit scandale sans conséquences physiques sur celui qui en est l'objet, vous conduit ici en taule directement et de ce fait vous exclut physiquement de la campagne...
Ça sent le coup monté et ça n'augure rien de bon de la campagne à venir. Un jour y aura mort d'homme... On parie ?

13 mai, 2011

"Ok-go" ? Sans montage ! ils sont géniaux. Quand aux chiens... y a pas de mots !

Les bons comptes des mythologies familiales

Les mythologies familiales ont ceci d'extraordinaire que ceux qui les racontent, les "écrivent", s'attribuent sans problème le don de mieux connaître votre vie que vous même et le pouvoir de l'affirmer.

C'est ainsi que je suis encore, toujours, celui à qui, lorsqu'il était enfant, sa mère rapportait à chaque fois qu'elle "montait" en ville pour aller au marché une auto miniature Norev ou Dinky toys pour ceux qui se souviennent. Cette rumeur me colle au cul depuis des lustres et rien ne peut la faire disparaître ; même si mon parc automobile de petit garçon n'était pas misérable, il était celui de tout gamin de mon âge parmi mes camarades d'école.

Alors si je compte bien, à raison d'une auto à chacune des trois sorties hebdomadaires maternelles au marché, j'aurais collectionné 52 X 3 = 166 autos par an. Considérant que ce goût pour ces jouets a duré environ de 6 ans à 11 ans, j'aurais eu avant de me lasser 166 X 5 = 830 autos miniatures auxquelles on peut ajouter, en comptant large, pour faits d'anniversaires, de Noël et hypothétiques bonnes conduites, une vingtaine par an soit 5 X 20 = 100. On arrive à un total de 930. Imaginons que peu soigneux, (les enfants gâtés, c'est bien connu, le sont tous et plus qu'un peu !) j'en eusse perdu, cassé la moitié, il m'en serait resté tout de même 465, ce qui est infiniment supérieur au nombre de modèles sur le marché à l'époque quand le fait d'avoir deux fois la même ne présentait aucun intérêt. Et puis, ce serait nier l'économie familiale du moment que de l'occulter, ma mère, même si nous n'étions pas pauvres, n'avait pas les moyens, quand bien même l'eussé-je harcelée, de céder à ces prétendus caprices qui n'ont jamais existé à un point si caricatural. Si vous ajoutez à cela qu'elle n'était pas spécialement du genre à se laisser emmerder...

Vous allez me dire, "t'es vraiment con, de compter ! cette histoire ce n'est "qu'une façon de parler". Mais, est-ce vraiment plus con, fût-ce sur le plan de la narration, de développer une fois un argument jusqu'à l'absurde que d'asséner un raccourci pour, par la suite, le réitérer à l'envi ? La démonstration est aussi volontairement idiote que l'affirmation qui l'induit, elle, sérieusement. Car justement, c'est ça que je ne supporte plus, la "façon de parler" qui masque par un discours un peu sensationnel, exagéré et quasiment magique un manque absolu et finalement craintif d'intérêt pour ce que fut réellement mon enfance, sa découverte même tardive, et que moi seul sais. Oh, il ne s'agit en rien, et c'est tant mieux, de ces secrets de famille qui vous dézinguent l'ambiance et niquent les consciences le jour où on les dit, non, mais tout simplement de choses qui sans être gravissimes ne sont pas forcément plus agréables à entendre aujourd'hui qu'elles le furent à vivre en leurs temps.

Un enfant n'est pas toujours et par essence, fût-il le petit dernier, un capricieux morveux. C'est parfois un être banal et qui, banalement, souffre. Mais les mythologies ne s'intéressent pas au banal, mais à l'extraordinaire. Quand il n'existe pas, il leur faut l'inventer.


11 mai, 2011

Toujours très beau !

assemblée de masques Do, personnages ancestraux , chez les Bobo
(Burkina Faso, ex Haute Volta)
in "Parures Africaines"
de Denise Paulme et Jacques Brosse
Crédit photographique non précisé par photo
Editions Hachette 1956

"L'ethnie Bobo est un peuple installé majoritairement au Burkina Faso (100 000 environ) ainsi qu'au Mali (50 000 environ) Les Bobo parlent une langue mandé et sont proches des Bwa. Les Bobo sont agriculteurs, ils cultivent le millet, le sorgho et le coton pour approvisionner les métiers à tisser des villes. Sans gouvernement centralisé, ils sont organisés en lignages dont les membres les plus âgés forment le conseil des anciens chargé de prendre les décisions. La notion de chef leur est profondément étrangère et ils la jugent dangereuse. Les Bobo croient en un dieu Wuro, créateur de la terre et des animaux. Le premier homme créé fut un forgeron qui demanda un compagnon. C'est ainsi que fut conçu le Bobo ou cultivateur."
c'est sur :

Intéressant

mis en ligne par Ubi et Orbi :
cliquez sur
CE LIEN

Parler d'une manière ou d'une autre

Certains spécialistes du parler politique prétendent que notre Président (Loué soit-il!) ferait exprès de causer façon peuple et que sa faconde par ses passagers élans à la Georges Marchais ne serait qu'un effet de maquillage. L'argument de ceux-ci est qu'ayant été élevé dans la commune prétendument la plus "chic" de France, sa vulgarité ne pourrait donc être que de façade. Ah bon ? La bonne éducation et l'usage averti du français relèverait donc du droit du sol et non du droit du sang et, passé la pancarte Neuilly sur Seine, on serait à l'abri de tout propos canaille, obscène ou ordurier émanant de tout indigène rencontré. Le problème c'est que la parole n'a rien à voir là-dedans quand il y a des gens dont le seul silence est déjà d'une trivialité absolue.

Quand j'étais enfant, les clowns me faisaient peur.

Ceux-là aussi, mais ils le font exprès. Gé-ni-al, le "Cirque Bidule" !

10 mai, 2011

Les trucs que j'aimais quand j'étais môme.



et que j'aime toujours...

Le débarras

Hier je vous ai posté, date anniversaire oblige, la vidéo de la soirée des élections 1981 au cours de laquelle on vit d'abord apparaître un front dégarni qui aurait pu être celui de Giscard suivi du reste qui appartenait vraiment à Mitterrand. Il faisait un temps superbe comme hier, un peu lourd et on entendait alentour par les fenêtres ouvertes une cacophonie de télés qui n'étaient pas sur la même chaîne, augmentée de celle des radios à tue-tête. Pour ceux qui s'en souviennent, et surtout ceux qui ne l'ont pas vécu, il y eu à ce moment un bref instant de silence incrédule suivi d' une clameur qui couvrit tous les bruits préalables. Quelques minutes après seulement, les gens étaient déjà dans la rue. Élie et moi, nous sommes descendus et dans la rue Dunois, il y avait du monde en partance pour la Bastille. On a eu du mal en arrivant à entrer sur la place qui était déjà occupée par les militants et par tous ceux qui étaient certains de la victoire. Voilà. Je m'en souviens comme si c'était hier.

Alors bien sûr, il y avait la joie de voir la gauche victorieuse. Mais honnêtement dans ce grand moment d'euphorie, s'y mêlait aussi et peut être autant, celle de voir les autres partir, se casser, décaniller, virés. Bon débarras.

J'aimerais tant revivre ça encore une fois. Et cette fois-ci, j'en suis certain, c'est la joie de lourder les autres qui primera, accompagnée en pointillés de celle de voir un certaine gôche arriver. Peu importe... Dire encore une fois : bon débarras !

number ten !

pour agrandir, cliquez
ici

Quelques secondes de ma vie que j'ai vraiment aimées

09 mai, 2011

Petit palabre en automobile

Hier devant la boulangerie il y a un black très black, tout petit modèle, âge indéfinissable, un vieux combiné radio-lecteur de cd et un sac dans les bras, qui fait du stop ; les mains pleines, c'est pas facile. Je m'arrête.
- Où tu vas ? qu'il me demande
- Plus loin que toi, de toute façon, enfin j'espère ...
- Je vais à St T. près de l'église
- Ok, on y va
Il s'installe, boucle la ceinture par dessus son bagage, c'est vous dire s'il est épais, et me remercie au nom du Bon Dieu et d'autres personnes que je connais pas vraiment.
- Je vais donner ça à une femme pour qu'elle l'envoie en Afrique me dit-il en montrant le radio-cd avant de me demander :
- T'es français ?
- Ben oui, j'ai pas l'air ?
malin, croyant me piéger :
- T'es de quelle ethnie ?
- Ben, je suis bambara, ça se voit , non ? et pourquoi ?
surpris :
- Mais non, t'es pas bambara !
- Bien sûr que je suis pas bambara , je suis ouolof !
- Comment tu connais ça ?
- Ben comme ça, parce que je connais plein de trucs !
- Moi je suis du Zaïre, qu'il me dit et de but en blanc :
- T'es marié ?
- Non !
- Parce que si tu veux une femme, une africaine, je peux t'en trouver une !
- Oui, je te crois, mais j'en veux pas (lui dire pourquoi ne servirait pas à grand chose)
insistant et en gage de fiabilité :
- C'est mes nièces ! tu pourras choisir
!
- T'es gonflé, qu'est-ce qui me dit qu'elles sont d'accord, tes nièces ?
- Mais si, mais si, elles sont d'accord !
Mais que je suis con ! c'est bien sûr ! non seulement elles sont d'accord, ses "nièces", mais, les pauvres, elles sont demandeuses... et lui, c'est un peu leur "agent en France" pour signer le contrat vers monde meilleur.
Ce genre de rencontre, ça vaut une conférence de deux heures sur le dialogue nord-sud.
Nous sommes arrivés, je le laisse devant l'église ; le Bon Dieu, les autres et lui même me remercient encore.

Ben oui...

Promenade matinale d'Oscar le chien. Sur le quai un brave homme marche tout doucement, péniblement. Il m'explique. Il s'est fait opérer des varices des deux jambes, et il faut qu'il marche. Alors il marche, il s'arrête tous les cinquante mètres pour souffler. On cause un peu. Lui aussi il a un chien, enfin sa fille a un chien, lui c'est un ancien gendarme. Bref on est partis pour causer. Mais cent mètres avant mon domicile, il me dit " le type qui marchait avec son sac, tout à l'heure, c'est un SDF sans doute ?" . "Probablement, lui dis-je, il a du dormir sur le quai ". " C'est terrible cette misère en France, de plus en plus, " me dit-il. J'en conviens ! "Faut dire qu'avec tout ce qu'on ramène et qu'on laisse entrer..." ajoute-t-il... Voilà, il est temps qu'on se sépare, je lui souhaite une bonne journée, une bonne santé et Oscar et moi on rentre...

08 mai, 2011

Les trucs qu'on entend

Sur France Mu ou France Cu ce matin, une jeune femme dit d'un ton ferme et définitif :
"Une fugue c'est une équation chantante qu'il faut résoudre"
Voilà. D'accord, vaut mieux entendre ça que d'être sourd, et encore ...



Trois jours !

Trois jours que je n'ai rien publié ici. Oh, c'est pas compliqué, je vais vous dire pourquoi. J'ai fait un boulot intéressant mais très chiant de corrections de partitions. J'ai commencé d'écrire une pièce pour orgue et saxophone alto, et puis y a eu des teufs, comme chez les djeuns. Et comme j'ai perdu l'habitude de boire, je me pique la ruche à peu de frais, oubliant qu'il y a des mélanges que mon corps n'aime pas ; il me le rappelle dès le lendemain matin, le salaud, depuis le temps qu'on se connaît. C'est comme ça ...
Hier soir c'était la communion du petit J. Sa maman que j'ai connue à peine plus âgée que lui aujourd'hui connaissant nos sentiments sur ce genre de cérémonie nous avait exonérés de toute présence à l'église. On a retrouvé tout le monde au restaurant. J'y ai revu des gens que je n'avais pas vu depuis longtemps. C'est comme ça les communions... Et puis après le couscous on a eu droit à un croque en bouche. C'est vieux comme le monde, le croque en bouche, mais qu'est-ce que c'est bon !
Et puis ce matin, 8 mai je suis allé chanter le chant des partisans avec des enfants des écoles. Je suis pour le chant des partisans. Mais j'avais oublié combien c'est violent... Violent pour la bonne cause. Je vais crever ? dit le chant de partisans, mais ce ne sera pas d'avoir été inactif. Et puis, même si vous m'avez la peau, j'aurais fait des dégâts avant que vous ne m'ayez, et après,quand vous m'aurez eu, y en aura un autre pour résister à ma place, à son tour. Ça a marché... Une vraie leçon de vie en ne parlant que de la mort... Faut leur apprendre aux mômes, des CM1, ce matin ...

05 mai, 2011

Je l'aime ! elle et sa voix

Et voilà ! encore un .

Neuilly, couscous ou bourguignon ?

Notre amie Marie nous convie pour une fête familiale à venir à Neuilly partager un couscous rue de l'Église. C'est vrai qu' à Neuilly c'est plus facile à trouver, et encore pour quelques temps, qu'un bourguignon rue de la Mosquée.

Le poét'vin ol est un vantasson !

L'aviant copai trente cordes de boes é quatorze-cents éçhuruns den in pai de sujha !
Il avait taillé trente cordes de bois et quatorze-cents fagots dans un pied de sureau !

C'est la menterie n° 94 des
100 Histoires de Menteries en Poitou-Charentes-Vendée
de Claude Ribouillault
aux excellentes
Geste Éditions
79260 La Crèche

Pour les fans d'Anatole et pour ceux de Sacha, uniquement pour eux !

04 mai, 2011

Pas vraiment simple, mais vraiment très beau...

Homme oiseau, danseur Ba-téké (Gabon, Congo)
in "Parures Africaines"
de Denise Paulme et Jacques Brosse
Crédit photographique non précisé par photo
Editions Hachette 1956

Ici aussi, cliquez sur l'image pour l'agrandir

Et le collage du soir !

vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir, si le cœur vous en dit !

Ben Laden & James Bond & les T-shirts

Vous vous souvenez sans doute que Bond-James Bond ! est, dans ses aventures, toujours confronté à un méchant qui veut être maître du monde et qu'il réussit, non sans dégâts collatéraux, à éliminer tout seul, comme un grand, avant de remettre une fleur à la boutonnière de son smoking et retrouver une pulpeuse qu'il a convertie à la juste cause de l'Occident démocratique. Eh bien, Ben Laden, c'était ça ! C'était lui le très méchant nuisible qui veut être maître du monde et qui vit dans une forteresse d'où l'on finira par l'expulser en lui ayant la peau sans que personne ne le sache ! Sauf que dans le cas présent, y avait pas James avec son flegme britannique mais une division de GI beaucoup moins bien élevés et surtout moins discrets en intervenant sans vergogne dans un pays souverain.
Résultat, c'est comme dans la chanson de Boris Vian, "Barack, où t'as mis le corps ?". Ils ont fait un montage aussi grossier, malgré photoshope, que ceux du Kremlin au temps de l'URSS. Alors, soit ils l'ont pas retrouvé et ils peuvent pas le montrer, soit ils l'ont retrouvé mais en miettes et pas reconnaissable, bref, tellement dévasté qu'il est pas présentable, soit enfin il est pas abîmé du tout et ils ne tiennent pas à voir son portrait mortuaire fleurir les T-shirts de tout le monde arabe façon Che du désert... Bref, les macchabées, question "com", c'est pas facile à traiter.

03 mai, 2011

Inachevé

J'ai une fascination pour les tableaux inachevés. Je ne sais toujours pas pourquoi. En attendant, en voici un que j'aime particulièrement. La surface peinte y est à peine supérieure à la surface libre...

Manet, Vase de Jardin

Moins de nègres, moins de bicots dans le foot français ?

Ça vous étonne, vous, cette histoire de discrimination dans le foot ?
C'est bizarre, moi je trouve ça normal de sa part, au foot, vu le nombre de beaufs, de sacs à bière et de gros cons en tous genres qui peuplent les stades et les fédérations, des tribunes aux vestiaires en squattant les bureaux. Il veut simplement se mettre en accord avec tous les organismes de sélection français et ce dans tous les domaines.
Je m'explique : vous imaginez-vous que c'est plus facile à un black ou un rebeu de faire l'ENA, Sciences Po ou Normal Sup que d'entrer dans une grande équipe de foot ? Et pourtant ceux qui font le tri, la sélection à l'entrée de l'enseignement supérieur et souvent bien avant, contrairement aux illettrés du monde du foot, ils sont tous au moins bac + 10, de bonnes familles, parfois même de gôche et ne se cuitent qu'aux grands crus...
Ça les empêche pas de discriminer à tout va avec la bonne conscience, le filtre du "concours" et les directives de leur ministère.

Stéphane Hessel soutient Nicolas Hulot,

moralité : "faudrait pas (trop) vieillir "

Le minicoptère en ut mineur



l'objet est fascinant et la vidéo extrêmement soignée même si elle est simple et dont la musique répétitive est (choisie en fonction de ou) en accord avec la tonalité du "cyber-moustic", en ut mineur...
Comme disait mon coiffeur, c'est ça le sens de la raffinerie !

02 mai, 2011

Croyez-vous qu'ils donneraient de leurs nouvelles ?

Eh voilà ! c'était bien la peine de les avoir soutenus dans leurs malheurs, contre l'acharnement de ceux qui les moquèrent.
Michèle, Bernard, Christian, Brice, ces quatre grands serviteurs de l'État, vous avez de leurs nouvelles, vous ? Moi pas ! Pas le moindre mail, le plus simple coup de fil, la plus petite carte postale, rien ! Je me demande s'ils sont pas un peu fâchés, gênés peut-être ! Parce qu'une femme qui se retrouve à rester à la maison, c'est pas bien grave, mais des hommes, quand en plus leur femme travaille, c'est dur à vivre, c'est humiliant, et quand elle travaille pas, ils l'ont sur le dos à leur faire des reproches, leur rappeler les sorties, les teufs aux ministères, surtout à l'Élysée, la caisse avec chauffeur et puis les gyrophares ! Reste plus que le Dîner du Siècle, et encore, depuis qu'on a été jetés, on n'ose pas y aller.
Même s'ils en faisaient pas lourd avant, que font-ils désormais de leurs journées ? En outre, de quoi vivent-ils maintenant ? On a vu des chômeurs se désocialiser, ne plus vouloir voir personne et sombrer dans la déprime en se plongeant les neurones dans les spiritueux. Je pense qu'il faudrait les obliger, pour leur bien, à faire des petits boulots et ainsi leur éviter le vice et la mélancolie par le désœuvrement.
Pour ne rien vous cacher, je suis inquiet. Si ça se trouve ils sont tous sous "inhibiteurs sélectifs de la re-capture de leur sérotonine" !
Alors, s'il me lisent, entre deux Prozac, qu'ils me fassent signe, juste un petit coucou, je demande pas une apparition complète à la télé, j'ai pas de télé, non juste une carte sur "Post Secret", (http://www.postsecret.com) par exemple, c'est anonyme, mais on saura les reconnaître et en plus, même si ça rapporte pas, ça devrait quand même leur plaire : c'est gratuit...


Quand les imams causent comme les curés

Ce matin on intervioue Dalil Boubakeur recteur de la mosquée de Paris à propos de la mort de Ben Laden. Il trouve ça normal qu'il se soit fait zigouiller, l'agité du turban. Ce qui le gène en revanche, c'est le fait qu'on aurait jeté son corps à la mer. Et ça il trouve pas ça bien. C'est contraire au rituel. Et quand on est marchand de paradis, le rituel, c'est important, c'est ce qui crée du lien, comme on dit de nos jours. Il dit que c'est pas aux hommes de le charger maintenant qu'il est mort, de lui faire en quelque sorte post mortem le coup de la double peine en l'empêchant d'être enterré, condition unique et indispensable au repos éternel de tout fidèle, mais à Dieu lui-même en personne !

C'est fou ce qu'un boniment de curé musulman finit par ressembler à celui d'un curé catholique. Faut dire qu'ils ont le même fond commerce, et quand on vend la même daube on a difficilement dans le baratin commercial, des arguments très différents.

Bon, maintenant, faudrait pas l'oublier, quand Ben Laden se livrait à ses facéties, il s'inquiétait pas vraiment, en les dispersant façon puzzle, de savoir si ses victimes allaient et ses tueurs aussi, gagner sans sépultures leurs paradis respectifs et différenciés...
Comme aurait dit le légat du Pape au siège de Béziers où s'étaient mélangés cathares et catholiques, "Tuez les tous, Dieu connaîtra bien ceux qui sont à lui ! "

Le Figaro Madame ou rien que du bonheur !


C'est la une du Figaro Madame du 21 mai 1999.
On peut y lire les titres les plus importants du sommaire et traités selon le même critère d'importance :
-Kosovo : cinq jours en Macédoine dans un camp de réfugiés
-Le blanc couleur phare de l'été
-Juliette Gréco charme Mac lambron
-La vague romantique des nouveaux parfums (l'accroche la plus grosse de cette une)
-L'art du jardin, une passion vivace.

Une semaine dans un camp de réfugiés, c'est furieusement tendance, non ?
C'est fou ce que c'est badin le Figaro Madame...

Arrêter de fumer

Je sais pas pourquoi, je pense à ça... Ça fait plus de dix ans que j'ai arrêté. Je pourrais vous la jouer façon Selection du Reader's Digest et pendant des pages vous parler de "Mon Combat contre le Tabac". Des nèfles ! Y a pas de quoi écrire une thèse.
Car je suis passé de 50 clopes/ jour à zéro du jour au lendemain et ce avec :
- une séance d'acupuncture effectuée par mon ami Christian qui me prescrivit aussi :
- une boite de patchs dont j'ai utilisé un quart et encore en les coupant en deux
- une boite de Lexomil qui m'a fait plus d'un mois.
C'est pour ça que je dis qu'il n'y a rien à dire, puisque qu'il n'y a rien à faire... On va pas causer de "rien"... Faire l'ascension de l'Himalaya, je comprends, faut s'entraîner, faire un tas de trucs, mais là c'est le contraire il faut simplement ne plus faire une chose, pas mille, une seule.
Ah ! pendant que j'y pense, je n'ai pas été chiant, (j'ai des témoins, dont un permanent !) et je n'ai jamais empêché quiconque de fumer en ma présence et ne fais encore aujourd'hui la morale à personne.
C'est rigolo, mais il fut un temps où, puisque ça m'était déjà arrivé, quand j'arrêtais de fumer , je disais, "Je ne fume plus". Maintenant quand on me tape une cigarette je dis " Je ne fume pas", comme si de ma vie, je n'avais jamais fumé...

En fait, je suis une sorte de modèle, et assez admirable !

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