24 mai, 2011

histoire de fou(tre)

On vit une époque-cul comme jamais. Au même moment, on parle dans les médias, mais très différemment par la force des "choses"(!), de la même chose, mais en miroir.
Du cul légal, avec de la semence offerte avec soin et volontairement reçue dans son réceptacle vénérable, et qui plus est légalement dans le cadre sacré du mariage ou celui immaculé d'un laboratoire, pour une naissance palatine, médiatique, serait-elle, qui sait, électoraliste.
Du cul illégal, sordide et dérobé, et de la semence répandue semble-t-il à la hâte sur le col de la blouse d'une femme de ménage, au chiffre de l'hôtel qui l'emploie, et ce, d'une manière, du fait de sa piblicité, foncièrement anti-électoraliste.
et pourtant, c'est la même matière, soit un cocktail savant de sécrétions diverses.
et pourtant, d'un coté, c'est le sperme qui transcende, de l'autre, le sperme qui accuse. Dans un cas, la "com" amicale, dans l'autre, ennemie.

L'Homo Politicus depuis quelques jours n'est plus jugé en fonction d'un bilan ou encore d'un programme, mais à l'aune de la légitimité de ses éjaculations et de tests ADN (qui ne devraient dans le premier cas, jamais être d'actualité).
Accrochez-vous, les filles, qui voulez faire campagne, sur le plan communication, vos ovules sont légers.

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