25 mai, 2011

et quand bien même ce serait une pute,

masquée, de haut vol et depuis longtemps ?
Violer une pute reste un viol et ce même si l'ayant payée on la force à assurer des services qui ne sont pas au menu.
J'ai eu dans une vie antérieure et provinciale une copine pute. Elle m'expliqua un jour, j'en ai déjà parlé, pourquoi elle gardait toujours ses chaussures, prétextant auprès de ses clients le cadeau d'un surcroît d'érotisme. Mais en fait, elle gardait ses pompes au cas où le micheton, se montrant, dans ses comportements et par rapport au contrat préalable, bien trop entreprenant, désireux de lui imposer ce qu'elle ne voulait pas, c'est à dire devenant un violeur potentiel, elle pouvait, disait-elle, lui balancer un coup de lattes dans les couilles sans se faire mal et à l'occasion, fuir. Elle savait, pour l'avoir appris de ses collègues plus anciennes dans le métier, qu'on peut être pute et néanmoins violée. Alors l'argument de la prostitution éventuelle de la potentielle victime utilisé contre elle est un argument des plus discutables. Même chez les putes, y en a qui "font des choses" et d'autres qui ne les font pas. Obliger les secondes à faire malgré elles ce que les premières ou d'autres font, c'est un viol...

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