30 novembre, 2008

Rich man - poor man ou pourquoi je ne me suis pas drogué...

Il avait vingt-deux ans. Il était photographe. Il était très beau et c'était l'amoureux d'une copine à moi. Il talonnait les groupes de rock célèbres, les plus célèbres, pour les photographier avec leur accord. Pour pouvoir les approcher, c'était en 1976, il fallait les servir, c'est à dire leur apporter leurs doses quotidiennes aux endroits où ils répétaient, aux hôtels où ils vivaient... moyennant quoi une fois "accrédité" par la dope, on pouvait les suivre 24h/24... Moi, je le voyais, rentrer le matin, verdâtre, rampant, gerbant sur la moquette... Eux, ils avaient 40 ans, l'habitude et les moyens... Leur petit dealer français, ok, il pouvait leur tirer le portrait pour le vendre à la presse spécialisée... sauf que... défoncé comme il était, de photos, y en avait pas... Alors, ces rockers désormais sexagénaires, milliardaires et aujourd'hui respectés... Mon cul ! Merdes humaines que ce sont...
.

79 messages

en novembre...
79 messages en un mois et la journée n'est pas finie... record battu...
Dites, Docteur, rassurez-moi ! la logorrhée, ça se soigne ?
.

19h15 un 20 novembre. J'ai une angoisse !

Pourquoi, mais pourquoi donc, à l'instant où je vous cause, suis-je pris d'une angoisse intense. Vous allez rigoler, le sujet de mon malaise soudain autant qu' irrépressible ?
Et si Sarkozy était réélu ?
J'exagère ? oui, je sais, y a pas le feu au lac du bois de Vincennes, dommage d'ailleurs, les sans logis s'y chaufferaient...
Mais tout de même... Rien, pas le moindre comprimé salvateur, la moindre molécule anxyolithique à portée de main, pas le plus petit soutien moral au creux de l'oreille !
Help !

Novembre

Novembre est entre les doigts, dans un creux
Entre majeur et annulaire.
J'ai encore compté, je l'avoue !
De l'index gauche
et puis du droit sur l'autre main.
J'en suis certain. Aujourd'hui nous avons été des millions,
comme des enfants ou avec eux à compter sur nos phalanges, pour savoir si le compte est bon...

Les enfants en souhaitent un en moins qui les rapproche de Noël. Les autres aimeraient qu'il y en ait un en plus... Un jour, c'est toujours bon à prendre...
.

C'est à n'y rien comprendre...

Il y a trois minutes à peine, je cherche le texte intégral d'un poème d'Aragon que je veux vérifier bien que je le sache pratiquement par coeur, mais dont j'ai curieusement oublié le titre. Je tape donc un vers au hasard :
"J'ai pris la main d'une éphémère"
ce qui me conduit directos, en premier chef, et sans raison aucune sur un site de courtage en bourse qui s'appelle Boursorama et dans le chapeau duquel se trouve ce vers précisément...
Passer en un dixième de secondes du chantre du communisme au boursicotage libéralissime... Drôle de raccourci... Voilà , c'est ça les curiosités et surprises du net...

Le poème, bien sûr, c'est l'Étrangère
.

29 novembre, 2008

Obliger, dit elle

La bonne conscience est un état d'esprit qui se travaille. Ça demande de l'énergie, de la constance et de l'imagination. C'est ainsi que lorsqu'on occupe par exemple un poste de responsabilité genre ministère et que l'on n'a ni le goût ni les moyens de régler les questions qui nous sont soumises, on cherche, chaque fois qu'elles apparaissent ou plutôt réapparaissent, les moyens de se défausser afin de garder, et la tête haute et la main mise sur la sinécure que l'on a obtenue par les moyens les plus divers.

C'est ainsi que l'on veut nous faire croire que la question des sans-abris qui meurent de froid est conjoncturelle. Ils étaient dans Paris, on les en a chassés et l'on découvre d'un seul coup, qu'il existent encore et qu'ils meurent dans le bois de Vincennes.
Ok !
c'est vrai, le froid en hiver est sous nos latitudes une surprise de chaque année...
On se propose donc maintenant au prétexte de la non assistance à personne en danger de les obliger à venir se mettre au chaud. On va donc les coffrer, comme au temps des "Bleus" et du dépôt de Nanterre, en leur proposant néanmoins une fois sur place de choisir s'ils restent où s'il partent. On aura donc "fait ce qu'il fallait faire", la bonne conscience sera, dès lors, sauve car c'est là la principale préoccupation des politiciens qui s'agitent. Et s'ils "faisaient ce qu'il faut" pour ne plus avoir à sauvegarder leur conscience bonne ou non ?
Quand on sauve des banques en une heure, on peut peut-être sauver des pauvres en un an ? Je sais, je suis un utopiste, un quartmondiste irresponsable...

28 novembre, 2008

Jacques Deval, pour ceux qui s'en souviennent, vaut bien mieux que ce qu'on croit...

Jacques Deval est un auteur français de vaudevilles à succès que moquèrent tous les brechtiens français d'après guerre... Deval, c'était un peu comme Marcel Achard... vous voyez... Ils eurent d'ailleurs dans leurs succès des comédiens communs, en particulier Elvire Popesco.

Seulement, seulement, il ne faut jamais croire qu'on a fait le tour des gens et de leur oeuvre...
En 1933, fuyant le nazisme pour avoir été décrété artiste dégénéré et parce qu'il était un peu juif aussi, Kurt Weil, de passage à Paris fait représenter avec l'aide des Noailles plusieurs de ses oeuvres qui sont conspuées par une cabale d'extrême droite menée par Florent Schmidt et Lucien Rebatet...("Vive Hitler!" aurait dit l'indécent imbécile antisémite Florent Schmidt à l'issue d'un de ces concerts avant -quand même !- de se faire virer de la salle...).

C'est alors que Weil rencontre Deval. D'après le roman homonyme de celui-ci ils écriront ensemble un chef d'oeuvre que personne hélas aujourd'hui ne se souvient d'avoir entendu dans son intégralité. Il s'agit de "Marie Galante".
" Les filles de Bordeaux qui s'en vont sur la vague.
Feraient mieux de s'foutre à l'eau,
sans sortir de Béhague.
Les filles de Bordeaux vont crever
aux quatre coins du monde,
pour servir de proie à tous les salauds !
"C'est ainsi que Marie Galante emmenée sans le savoir à l'autre bout de l'océan, espère, sur le port de Panama, prendre le navire qui la ramènera en France. Elle se lie d'amitié avec le nègre Josiah, qui la soutient à vivre l'espoir de rentrer chez elle. Bercée par les rêves, elle se heurte à la réalité d'une société où règne l'espionnage, la prostitution et le marchandage d'êtres humains." (Résumé du Théâtre " Le Passage vers les étoiles" qui l'a repris dans sa version vraisemblablement théâtrale.)

J'ai extrait cette partie du texte de Deval d'un enregistrement superbe du "Willem breuker kollectief" et de Loes Luca et qui montre Marie Galante en plein délire mystique...

"Prions-le tous bien haut, au ciel est le Seigneur
Mais iront-ils au ciel tous ceux qui le prièrent ?
Non, ce n’est pas ton frère et ce n’est pas ta sœur,
C’est moi qui ai, Seigneur, grand besoin de prière...

Voici le train du Ciel
Voici le train du Ciel
Malheur, malheur aux moins agiles
Voici le train de l’Évangile

Voici le train ...

J’entends et tu entends tonner les roues de fer
La cloche et le sifflet de la locomotive,
La vapeur et les freins qui me tordent les nerfs,
C’est le train du Seigneur, je le vois qui arrive.

Mais un autre train noir
Suit le train du Seigneur.
Vite, Vite, dans le bon train,
Dans le bon train montez vite, pécheurs

Montez dans le train...

Roule, balance, berce, O train silencieux,
Notre frère chéri vers la gare du Père.
Berce-le sur tes rails qui glissent vers les cieux,
Au dessus du Jourdain, au dessus du Calvaire.

Regardez et voyez
Notre frère descendre,
Dans les bras du Grand Saint Pierre
Qui est venu l’attendre.

Voilà, l'auteur aujourd'hui méprisé était aussi capable de ça... La musique est bien sûr sublime...

Kurt Weil, s'en fut ensuite aux États-Unis où il composa d'extraordinaires comédies musicales que peu de gens connaissent en France... Dommage !

Bon, comme il y a une justice, on joue plus Weil que Schmidt sur les scènes du monde entier. On continue en revanche d'oublier que Deval fut son complice, le temps d'un chef d'oeuvre...
.

Légiférons !

La France est un pays étonnant où l'on légiférait il y a quelques semaines contre la fessée infligée aux enfants.
On s'y prépare à légiférer
pour l'incarcération des enfants dès l'âge de douze ans.
Ça se passe comme ça chez les français...


27 novembre, 2008

Revenons aux choses sérieuses et aux gens qui le sont aussi...

Bon Anniversaire,
Monsieur Lévi-Strauss !

26 novembre, 2008

Les Taties Flingueuses

Ce qu'il y a de chouette avec Lautner/Audiard, c'est qu'on trouve toujours avec eux matière à illustrer l'actualité.

Ségolène - T'as quand même pas pris au sérieux cette histoire de succession?
Martine - Quoi, fallait pas ? Ben j'ai eu tort !
Ségolène - Et voilà !
Vincent - Tu vois Ségo, c'était pas la peine de s'énerver, Martine convient...
Ségolène - Y en a qui abuseraient de la situation mais... Vincent et moi, c'est pas notre genre. Qu'est-ce qu'on peut faire qui t'obligerait?
Martine - Décarrer d'ici. J'ai promis au Parti de m'occuper de ses affaires. Puisque je vous dis que j'ai eu tort, là ! Seulement tort ou pas tort, maintenant, c'est moi la patronne. Voilà !
Vincent - Écoute, on te connaît, mais laisse-nous te dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines, des "nervous breakdown" comme on dit de nos jours !
Martine - J'ai une santé de fer : voilà quinze ans que je vis chez les Ch'tis, que je me couche avec le soleil, que je me lève avec les poules...
François - Y' a du suif rue de Solferino, trois militants qui chahutent le récolement ; les assesseurs ont les foies pour les urnes... ils demandent de l'aide...

Voici, à peine adaptée, des Tontons Flingueurs la fin de la scène 2, dans le bowling du mexicain.
.

25 novembre, 2008

Christine Boutin a les mains propres

Ce matin, Christine Boutin, ministre et catholique est interviouvée à propos de l'hiver qui arrive et des gens qui commencent, comme l'an passé à en mourir, et avant l'heure, de l'hiver. Le sauvage mort dans une cahute dans le bois de Vincennes la nuit d'avant ? Elle ne peut rien y faire... il était "désocialisé" sic ! Le jugement qui saigne le DAL de 12.000 euro et la confiscation des tentes des Enfants de Don Quichotte ? Elle n'y est pour rien, c'est une "décision de justice"... Madame Boutin à force de se laver les mains va bientôt se payer des gerçures, des crevasses, des excoriations... Ah, j'oubliais, elle a l'eau chaude, elle, ainsi qu'un robinet pour se les laver, les mains...

Vos arguments, chrétienne que vous êtes, sont de ceux que vous eussiez tenus, sans rire, au pied de la croix, arguant de ce que le Christ était bien suicidaire et que le jugement qui l'avait condamné, n'était en rien de votre fait...

Moi qui suis, autant que vous, profondément chrétien, Madame Boutin, je vous l'annonce, vous irez en enfer ! Pas même au purgatoire, non, directement dans la fournaise où des petits diables espiègles et taquins vous rôtirons ces fesses que vous calez avec soin dans votre fauteuil ministériel tandis que vos amis empêchent les sans abris de poser les leurs sous des tentes salvatrices dont vous osez prétendre qu'elles ne sont qu'un pis-aller, une alternative au rabais offerte pour de mauvaises et politiques raisons par ceux qui les fournissent.

Honte ?
Il y a certainement dans votre bibliothèque et entre deux missels, un dictionnaire dans lequel vous pourrez découvrir ce sentiment dont vous semblez ignorer et le nom et le sens.
.


24 novembre, 2008

J' vais vous faire un aveu...

Aux dernières présidentielles, j'ai voté PS. aux deux tours. On me dira : ah ! canaille! coquin ! mais vous avez voté Ségolène ! Non non, j'ai voté d'une part PS, et surtout contre Sarkozy, encore plus ou tout autant. Si c'avait été la femme de ménage, l'épicière de Ségolène qui s'était présentée sous la même étiquette et contre l'UMP, j'aurais voté pareil... Si c'avait été la boulangère de Martine Aubry, le garagiste de Strauss-Kahn, le plombier de Fabius, la shampouigneuse de Jack Lang, c'aurait été idem... Le seul leader charismatique pour lequel j'ai voté, froidement, c'est Mitterrand... Faut pas confondre... Ok, le résultat ? on parle pas de la fin, on parle du début...
.

Marlène et Ségotine...

Tiens, ça me rappelle une chanson de Gainsbourg du temps de la guerre froide et que chantait un chanteur totalement et à juste titre oublié, adepte sans le savoir du non-alignement... Dominique Walter :
Johnsyne et Kossigone.
Sont deux petites mignonnes,
Mais pour moi rien à faire
Je resterai célibataire.

Voici ma version actualisée, façon guerre du P.S.
à la manière de...

Marlène et Ségotine
S'entretuent sans sourdine
Moi, si j'étais P.S
Je leur botterais, aux deux, les fesses...
.

Parasols Chauffants contre Amende au DAL et aux Enfants de Don Quichotte

Vous avez vu ces "parasols chauffants" installés aux terrasses des bistrots ? Vous savez qu'il y a des gens qui vivent dans la rue, qui ne peuvent entrer dans aucun bistrot boire un coup, ni s'attarder à sa terrasse chauffée sans consommer, parce qu'ils n'ont pas un rond ? Mais vous qui me lisez, vous pouvez aujourd'hui à Paris et ailleurs déguster, comble du luxe ! une glace en plein hiver à une terrasse chauffée... Je me fous de la question écologique, je m'en tape de l'absurdité de la chose, je suis plus préoccupé de dignité. Désolé, mais je trouve absolument écoeurant de voir des gens se goberger sur une partie privatisée et chauffée de l'espace public sous les yeux des crève-la-faim des crève-de-froid. Quoi, ce sont les fumeurs ? Je m'en fous du sort des gens qui fument quand y en a d'autres qui ne bouffent pas et dorment dehors. Je trouve obscène de laisser les bistrots squatter les trottoirs quand on est en train de flanquer une amende au DAL et aux Enfants de Don Quichotte pour avoir installé des tentes dans la rue de la Banque et sur les bords de Notre-Dame. Même la rue, le refuge des pauvres, il vous la faut aussi ? Un jour vous leur prendrez, fût-il pourri, l'air qu'ils respirent. Salauds !

...Épiciers et taverniers
Qui mangez la soupe grasses
Et qui vous chauffez les pieds...
...Les Jean Martin seront en masse
Aux bâtons de cornouiller
Ils vous crèveront la paillasse
Puis ils violeront vos garces
Et chausseront vos souliers....


In "Le mendiant" de Maurice Fombeure...
.

23 novembre, 2008

La bague à Rachida

C'est rigolo cette histoire de bague, effacée d'une photo comme un hiérarque soviétique au rebus. Je trouve ça injuste cette affaire. Après tout, elle gagne bien sa vie Rachida, honnêtement, propre sur elle, elle est logée, défrayée, elle a les moyens de s'offrir un petit plaisir, non ? Regardez-là, elle est maigre, la pauvrette, je suis sûr qu'elle bouffe pas et qu'elle "met de coté" pour s'offrir ces colifichets dont elle a manqué étant jeune. A 15.000 euros ? Ok, ça en fait du McDo non consommé, économisé pour se la payer la babiole.Et puis, quand de son bureau, hissée par l'ascenseur social, on a une vue plongeante et quotidienne sur Cartier, Van Cleef, Boucheron and c°, pour peu qu'on ait l'esprit badin, la tentation est grande, non ? Ensuite, qui vous dit que ce n'est pas un cadeau ? Hein ? Tiens, un cadeau du père de son enfant par exemple ! Après tout, même si elle est à peu près aussi aimable qu'un guichet de poste et sexy qu'une porte de centrale, elle a bien trouvé un "pied à sa chaussure" non ? (quoi ? c'est le contraire ? pas grave c'est pareil !) Alors, pourquoi pas quelqu'un pété de thunes et de surcroît amoureux et intentionné, généreux ? Tous les goûts sont dans la nature, pas vrai ? Regardez, même Bernadette Chirac qu'était pas une bombe, elle a bien trouvé un amoureux, non ? alors...
Moi, je trouve ça édifiant. C'est pas parce qu'on est un remède contre l'amour qu'on a pas droit au bonheur, à l' amour justement, et à ses preuves. Car comme dit le sage : "Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour". C'est pas la preuve, ça ?
.

Enfin ! La parité règne au PS

Ça y est ! le PS a réalisé la parité parfaite. Les meufs y sont désormais aussi connes et folles du pouvoir que les mecs le furent. Ce serait presque rassurant, ce côté profondément humain ... Enfin, ça rassure au moins la droite...

Le Problème du P.S.

et les Contes du Chat Perché
(ou les dé-Comptes des Chattes Perchées... )


Résumé : La maîtresse a donné un problème très difficile. Si Delphine et Marinette ne trouvent pas la solution avant ce soir, les parents vont se fâcher. Les fillettes lisent aussitôt l'énoncé aux animaux de la ferme qui restent perplexes.
Mais voici la petite poule blanche qui a une idée très intéressante...

Retrouvez Delphine et Marinette, les deux sœurs espiègles et leurs amis les animaux de la ferme.

probleme.jpg

Version moderne : L'élection du premier secrétaire à donné un résultat calamiteux. Si Ségo et Martinette ne trouvent pas la solution, et en vitesse, les militants vont se fâcher. Les deux idiotes balancent des communiqués à tout le monde qui reste perplexe.
Qui sera le petite poule blanche qui va enfin avoir une idée ?

Retrouvez Ségo et Martinette, les deux sœurs haineuses et les militants qui la ferment.


Merci à Marcel Aymé et aux excellents dessinateurs R & C.Sabatier

Travail du dimanche, il faut choisir !

Vous avez vu ? Y a 55 députés UMP qui s'opposent, contre leur majorité de droite, au travail le dimanche. On va se dire, oh la ! en voila qui sont en train de virer à gauche, comme leur président bien aimé devenu un dangereux socialo ! Ils refusent "le travailler plus pour gagner plus", ils veulent une vie de famille ou tout simplement le droit de glander en même temps - juste au même moment que les autres, pas la veille ou le lendemain !
Sauf que c'est pas ça du tout ! Ils font partie du lobby catho, ils veulent qu'on puisse aller à la messe du dimanche matin ! et à vêpres l' après midi...Comme dans les temps jadis... Un phalanstère ? pourquoi pas, s'il y a une bonne église au milieu et un gros curé dedans...
Au XIX° siècle d'horribles ouvriers agnostiques de gauche travaillaient le dimanche exprès pour emmerder la calotte. Aucun doute pour les 55, ce projet est une résurgence impie de ces mouvements anticléricaux qui ont pourri une partie du libéralisme de leurs miasmes athées soutanophobes...
Pour le dimanche, ils disent : oui au missel ! non au catalogue Ikéa !
Bref en ce début de XXI° siècle qui devrait être mystique, ou religieux, c'est selon, on ne sait plus à quel saint se fier ! Saint-Nicolas du Chardonnet ou Saint-Maclou ! L'hostie ou la moquette, il faut choisir !
.

22 novembre, 2008

Ah, le brave homme !

Un banal député UMP s'est suicidé après avoir cogné à mort sa compagne. Il aurait pas pu faire le contraire, se suicider avant de la tuer, non ? Bon, c'est hélas un drame courant. Mais ce qui suit l'est moins. L'assemblée nationale majoritairement de droite lui a rendu un vibrant hommage et a observé une minute de silence à sa mémoire. Et là, je dois avouer, garde à vous ! cette solidarité masculine, cette émotion couillue, ça force le respect et la sympathie, ça aussi, c'est beau comme l'antique ! Pour ce qui est de la fendue froidement zigouillée ? Bôf... Probablement, qu'elle avait dû le chercher ! Car enfin, toutes, sauf maman ! C'est bien connu.
Allez, dans la série testostérones en folie, puisque c'est aussi la fête du beaujolais nouveau et en hommage à nos amies les femmes, battues ou non, portons ce toast; gaillard et bien venu :
"Santé ! A nos femmes, à nos chevaux, à tous ceux qui les montent !"
Ah, non mais ! .
.

Encore des caténaires sabotées !

Cette nuit dans la région PACA, des caténaires ont été dévastées provoquant des retards de trains allant jusqu'à neuf heures. Il semblerait après enquête que les responsables soient des vents terroristes à cent-quarante km/h, soit dix km /h au dessus de la vitesse autorisée. La DCRI aussitôt alertée a décelé d'emblée une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et les a rapidement identifiés comme étant des vents d'ultra-gauche.
.

21 novembre, 2008

IN HOC SIGNO ...

La courage existe. Celui de souffrir en silence, quand les cheveux tombent pour faits de chimio, par exemple. On met une perruque. Ses filles lui avait en avait offert une, superbe, copie conforme de ses cheveux qu'elle portait roux, presque rouges, en fait. Et quand ses vrais cheveux ont repoussé, on s'est aperçu que c'était leur vraie couleur... C'est curieux ce que la vie révèle quand la mort vient rôder. Et puis, de jour en jour depuis un an, ses états alternaient. Pleine de vigueur un matin, pliée en deux l'après-midi, flamboyante le soir, à n'y rien comprendre. Jusqu'à ce qu'on finisse par la voir de moins en moins . Elle continuait de bosser. Souffre-t-on plus chez soi à ne rien faire que dans son bureau à s'activer, fût-ce par illusion... Bref, un cancer, bien sûr, qui s'était éveillé, réveillé, on ne sait plus. Il y a quatre mois, au début de l'été, elle s'était invitée à dîner chez nous. Elle le faisait parfois avant, mais cette fois-ci c'était comme une urgence. "Tu me reconduiras, en voiture ? tu sais, la nuit..." Elle savait bien, comme moi, que la ville est sans danger, mais elle était simplement épuisée et le petit kilomètre qui nous séparait de chez elle lui était devenu une épreuve.

Voilà, on l'a enterrée ce matin, enfin pas vraiment, on est seulement allé à la messe. Une amie à elle, brésilienne, a chanté un oxymoron musical, un truc plein de douceur violente et de désespoir lumineux, en s'accompagnant, en guise de maracas, de deux kinder-surprises bleus et blancs remplis de grains de riz... Elle aimait le spectacle et le spectacle le plus émouvant peut se faire à peu de frais... Au moment des adieux, le curé qui est moderne proposait, comme ça se fait maintenant, aux amis de faire un signe de croix ou bien un simple geste d'amitié. Je vais vous faire sourire mais, le goupillon en main, je le lui ai fait, son signe de croix. C'est elle qui avait choisi une cérémonie à l' église, on le sait. J'allais pas barguigner, puisque je sais toujours faire ! Je pouvais quand même pas faire moins, non ?
Et comme elle ne manquait pas d'humour, elle est sortie de l'église gagnant son corbillard sur "Je te veux" de Satie...
Et puis m'est apparu ce matin qu'il vaut mieux de bons CD, une bonne sono qu'un mauvais ou sinistre organiste...
.

20 novembre, 2008

Et pendant c' temps-là ...

Pendant qu'on s'occupe,
Qu'on lit, qu'on tricote
Notre ami PS , le militant, vote.

Pour qui ?
pour
Benoît Aubry ?
Ségolène Hamon ?
Martine Royal ?

Un marché de dupe ?

Moi, leurs histoires d'urnes
Me cassent les burnes...

Mais si ! Oui ! ça rime !
Vous le voyez bien...
Oui !oh oui, je vois :
Ça rime ! mais à rien !
.

Si comme moi, Noël vous... N'attendez pas Pâques !

Noëlisez utile !
allez tout de suite,
subito presto
en seguida
at once,
sofort
sur :

http://monbeausapin.org

.

Simone Veil . Après une goudou notoire, une avorteuse à l' Académie Française ! pourquoi pas une juive pendant que vous y êtes ?

Et bien voilà ! A faire se retourner dans sa tombe le Maréchal Pétain qui en fut si injustement exclu ! A faire bouger aussi Gaxotte, Pierre Benoît, les deux Abel, Bonnard et Hermant et Maurras et tant d'autres enbicornés parmi les plus douteux...
La honte : Simone Veil entre à l'Académie Française et pour bien marquer le coup, au siège d'un gaulliste historique, notoire, Mesmer.
C'est pourquoi les petits croisés de "Laissez les vivre" sont allés protester contre cette élection, cette profanation d'un haut lieu de la francitude éternelle ! Bon ok, la Yourcenar, qui y entra la première, était un peu goudou, mais comme elle était belge et assez peu encline à se faire avorter, on dira que ça compte pas... Romilly est historienne, autant dire femme au foyer...

Mais cette Simone Veil, tout de même, tatouée au bras comme un punk, un forçat, échappée d'un camp de redressement quand elle n'était qu'adolescente ! cette faiseuse d'anges chrétiens ! cette pasionaria de l'aiguille à tricoter, cette promotrice de la méthode Karman ! Quoi ? y avait eu Neuwirth avant elle ? Qui ça ? Neuwirth, le marchand de pilules ! Neuwirth, Veil, c'est français ces noms là ?

Tenez, arrêtez-moi ! j'en perds mon latin ! j'en avale mon hostie de travers...
.

Darcos, la haine et le mépris

Y a un truc qui me bluffe. Darcos n'est pas le premier Ministre de l' Éducation Nationale à se friter avec les enseignants. Mais c'est le premier à afficher à la fois une telle haine et un tel mépris à l'égard d'une catégorie professionnelle dont il a la responsabilité et dont il est issu. L'ascenseur social ? La réussite par la politique justifie-t-elle cette viscérale aversion ? Même Ferry ne fut pas aussi lamentable. Même Allègre Le Dégraisseur fut en son temps apparemment moins odieux A vous faire regretter Monory le garagiste de droite qui, avec son seul certificat d'études, fut lui aussi à ce poste, sans briller certes mais sans méchanceté, ni morgue ni foireuse idéologie affichées...

19 novembre, 2008

Drôle d'endroit pour une supplique

En rentrant de Paris, cet après-midi, je m'arrête pour faire quelques courses dans un truc qui s'appelle "Halles d'Auchan" (tiens, au fait, j'ai oublié d'acheter du...). C'est une moyenne surface de banlieue consacrée essentiellement à la bouffe sous toutes ses formes et qui est entourée d'autres biznès du même genre. Ah, pendant que j'y pense, si vous avez comme moi du mal à retrouver votre caisse dans un parking de super-marché, une seule solution : un gros noeud fluo au sommet de l'antenne.
Bref, une fois parqué, j'entre dans le magasin et, dans le grand sas qui permet l'été d'empêcher la chaleur d'entrer et l'hiver de sortir, je vois orienté plein Est ou à peu près, un mec un peu replet sur un petit tapis, tête en bas-fesses en l'air, en train de faire sa prière.
Bon, ok, c'est un peu incongru et si tout le monde se met à faire ses dévotions dans les super-marchés ça va pas faciliter le déplacement des caddies. Imaginez, chrétiens à genoux rayons légumes, bouddhistes en lotus le cul dans la boulange, juifs se balançant doucement aux surgelés, le reste en lévitation au dessus de la parfumerie... et l'odeur d'encens, je vous dis pas !
Mais, ce qui me tarabuste, en fait, c'est bobonne, contre le mur, droite comme une cariatide, emberlificotée toute de noir vêtue telle une bonne soeur ou une grecque antique et qui attend, impassible, un peu gênée aussi, que Monsieur, son seigneur et maître ait fini de régler ses comptes avec son créateur. Alors, je sais bien, je suis un vrai macho... Moi, de mon temps, c'étaient les bonnes femmes qui faisaient ces manières... Mais là, visiblement, le Bon Dieu, les prières des fendues, pffftt ! il s'en tape l'auréole !

Codicille :
Cela dit, j'imagine assez mal je l'avoue, une femme de quelque obédience que se soit s'exhiber hors lieu de culte à quatre pattes sur un bout de moquette, fût-ce pour le salut de son âme... Ah, mais j'oubliais ! ont-elles bien une âme ?
.

18 novembre, 2008

Prédiction apocalyptique

Un jour, vous verrez le nanti
Aboli
On va à l'étal du boucher
L'accrocher !
Il se croyait inaccessible
Hors de cible
Bien protégé par sa police
Sa milice...
Mais comme en l'antique Carthage
Verts de rage
Ce sont ses propres mercenaires
Ses sicaires
Lassés d'avoir été menés
Par le nez
Qui le saigneront au couteau
Tel un veau...

C'était le "in memoriam Maurice Fombeure" du jour. Maurice Fombeure, poitevin de Jardres et de Bonneuil-Matours, qui dans ses "Chansons villageoises" en a écrit de bien plus violentes que Poulenc mit en musique...

Éphéméride

"18 Novembre 763 : Sous le règne du roi du Tibet, Trisong Detsen, les Tibétains s’emparent de la capitale chinoise Chang'an (l’actuelle Xi'an), l'empereur de la dynastie Tang, Daizong, s'enfuit, et les Tibétains nomment un nouvel empereur à sa place."
C'est pas simple c't'Histoire !
.

17 novembre, 2008

Fête



Aujourd'hui c'est la Sainte Lesafaker
Bonne Fête ! Lesafaker de mon coeur
.

Bertrand Delanoé : Courageux mais pas téméraire ou Danny Boone Premier Secrétaire !

Bertrand Delanoé après avoir annoncé à Reims qu'il ne donnait pas de consigne de vote entre Royal et Aubry a courageusement attendu d'être rentré chez lui, à l'abri, au chaud, pour finalement et sans traîner pencher pour Aubry qui selon lui défendrait mieux l'image du Parti. En à peine une nuit, il a fait la différence... T'es un rapide, Bertrand !
Mais Bertrand, t'es qu'un dégonflé.
Tu ne me feras pas croire que c'est en rentrant à Paris, dans le train ou sur l'autoroute, au péage, que tu t'es aperçu que question défense des valeurs de gôche, l'une valait mieux ou moins que l'autre... Mais Bertounet d'amour, y a plus de gôche ! de vraie, de fausse, de gôche à gôche de la gôche... Y en a plus... n-i-ni, c'est fini ! Y a des restes, des effluves, qui flottent, entre deux souvenirs... comme des cadavres entre deux eaux...
Alors, avoue ! T'as eu peur de te faire claquer le beignet en public, t'as raison, c'est pas des tendrons... Et puis tu t'es dit, malin, finaud, rusé, une fois le congrès terminé (achevé ! anéanti !), chemin faisant, que la carte Cht'i était plus à la mode...

C'est vrai ! les Ch'ti c'est seize millions de votants ! Quoi ? c'est pas des votants, c'est des entrées... Ah ! mais, Bertrand, Ségolène, Martine, dans la société du spectacle qui est depuis quelques temps la vôtre, c' est la même chose... alors :
Danny Boone Premier Secrétaire ! La voici, la voila, l'issue salvatrice !
.

" DEMEURE DU CHAOS" de Saint Romain au Mont d'Or



Des bien-pensants locaux, ayatollahs du beau propret, partisans de l'art-chic, encadré-doré, assorti aux rideaux-aux fauteuils, sans crottes de nez-ni papiers gras, veulent faire remettre la Demeure du Chaos en son état initial, celui d'un prétendu relais de poste, un vulgaire tourne-bride... parce que le site serait classé.

Sont-ce les mêmes qui s'extasiaient il y a peu devant les kooneries versaillaises de Jeff Koons qui s'offusquent aujourd'hui de l'oeuvre que Thierry Ehrmann réalise avec ses amis à Saint Romain au Mont d'Or depuis des années, ou bien ceux qui s'en choquèrent ? J'aimerais bien savoir... Car toutes les tendances se croisent.

Tenez, moi, contrairement à certains, je n'étais pas contre les homards et clébards tocards ringards de Koons à Versailles au prétexte du caractère artistiquement sacré du lieu... ce qui ne m'empêche pas de considérer que Koons est un nul et un faiseur. Alors, pour exactement les mêmes raisons, celles qui font et garantissent la liberté de l'artiste (et l'imagination de ses commanditaires...) j'entends soutenir ceux de la Demeure du Chaos, dans leur cambuse prétendument classée MH de Saint Romain...
C'est pas beau ce qu'il font ? Et bien alors, même si la démarche de ceux qui en furent les auteurs n'est pas la même, faites aussi raser le Palais du Facteur Cheval, la Maison de Picassiette à Chartres, la Maison Da Costa à Dives sur Mer, le Sacré Coeur de Montmartre, la Basilique de Fourvière, Notre-Dame de la Garde, La Grande Arche de la Défense, les colonnes de Buren qui dévastent allègrement des sites autrement plus prestigieux que Saint Romain au Mont d'Or, l'un des trous du cul du monde dont personne ne parlerait aujourd'hui s'il n'y avait cette maudite demeure, ce Erhmann du Diable et puis ce mot qui véhicule de l'horreur en barre :
LE CHAOS !
Allez, censeurs de tous acabits, qui vous choquez, réduisez, détruisez, faites juger, raser, anéantissez, qui décrétez l'art décadent et les artistes dégénérés, soyez créatifs, courageux, osez, construisez des camps, tranchez, fildeferbarbelez, d'urgence, puisque comme vos glorieux aînés, vous ne savez faire que ça ! Ce qui vous gène, au fond et vous ne le savez même pas dans votre neuronale crasse, c'est de voir "a work in progress"; Vous aimez le point final, la signature en bas, tout ce qui fait qu'on peut acheter et vendre...
C'est moche, la Demeure ? Peut-être, c'est possible, c'est pas sûr, mais c'est certainement pas la question, gougnafiers ! on s'en fout ! ce qui importe c'est que c'est vivant !
VI-VANT !
et c'est ça qui vous emmerde, car pour vous, de toute façon, "a good artist is a dead artist"...

Signez la pétition de soutien à la Demeure du Chos sur :
.

Ecoutez- moi ça ! et le lisez aussi !

Villon par morelli.mp3
4594K Play Download

Lesafaker me transmet ce mp3 . Elle sait que comme elle, j'aime beaucoup Morelli. et quand j'écoute ça, je pense qu'on a bien raison d'aimer Villon aussi...

Je meurs de seuf auprès de la fontaine,
Chaud comme feu, et tremble dent à dent ;
En mon pays suis en terre lointaine ;
Lez un brasier frissonne tout ardent ;
Nu comme un ver, vêtu en président,
Je ris en pleurs et attends sans espoir ;
Confort reprends en triste désespoir ;
Je m'éjouis et n'ai plaisir aucun ;
Puissant je suis sans force et sans pouvoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.


Rien ne m'est sûr que la chose incertaine ;
Obscur, fors ce qui est tout évident ;
Doute ne fais, fors en chose certaine ;
Science tiens à soudain accident ;
Je gagne tout et demeure perdant ;
Au point du jour dis : "Dieu vous doint bon soir !"
Gisant envers, j'ai grand paour de choir ;
J'ai bien de quoi et si n'en ai pas un ;
Echoite attends et d'homme ne suis hoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.

De rien n'ai soin, si mets toute ma peine
D'acquérir biens et n'y suis prétendant ;
Qui mieux me dit, c'est cil qui plus m'ataine,
Et qui plus vrai, lors plus me va bourdant ;
Mon ami est, qui me fait entendant
D'un cygne blanc que c'est un corbeau noir ;
Et qui me nuit, crois qu'il m'aide à pourvoir ;
Bourde, verté, aujourd'hui m'est tout un ;
Je retiens tout, rien ne sait concevoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.

Prince clément, or vous plaise savoir
Que j'entends mout et n'ai sens ne savoir :
Partial suis, à toutes lois commun.
Que sais-je plus ? Quoi ? Les gages ravoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.

François Villon

Bon, bien sûr, il y a aussi Vincent Delerm et Doc Gynéco...


16 novembre, 2008

Le Congrès du PS ou Gâchis Migraine et Compagnie

Tous mes amis du PS doivent être rentrés chez eux à l'heure qu'il est. Ils retrouvent leur compagnon, leur compagne qui n'ont peut-être pas pu les suivre à Reims.
Putain, l'ambiance !
Comme disait mon grand-père qui avait des formules, y en a qui vont, ce soir, "dormir à l'Hôtel du Cul Tourné "!

Déjà, à table, ça doit pas être triste...

Macho Style :
- Ben, tu manges pas ton boudin ?
- Ah ! je t'en prie, ne me parle pas de boudin, après le bordel qu'elles ont semé ces deux s.....s

Écoeuré :
- Ton andouille ? t'en veux pas ?
- Ah ! non, pas d'andouille, s'il te plaît, j'en ai eu ma dose !

Énervé :
- Tiens, chéri (e) je t'ai fait du hachis
- Du gâchis ? moi aussi j'en ai fait du gâchis, j'ai pas arrêté du week-end, alors, tu peux te le foutre où je pense ton gâchis !

Enfin, au bord du collapsus :
- Je te fais une salade ? faut juste que le la rince
- Nooooooooooonnnnnnnn ! tu rinces rien !

deux heures après, entre deux lampes de chevet, juste au milieu : c'est le moment d' émotion
- Quoi ? des motions ?
- Mais non, mon amour, c'est fini... allez ! cool !............. .......(calin(e), tu sais que tu m'as manqué(e), toi ?
- Non chéri(e), pas ce soir, j'ai eu un week-end éprouvant et je crois que j'ai un peu la migraine...
.

Ire patronale ou quand la réalité dépasse la fiction

Si vous voulez bien, vous allez regarder trois videos dont la grève est le sujet.
Une seule est extraite d'un film, les deux autres sont réelles... Merci à Lesafaker qui me les a adressées, je ne pouvais que les rapprocher de la première que je vous ai déjà montrée.
voila... Cliquez ci-dessous.

http://www.youtube.com/watch?v=7shLsnrtKT4&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=gvL_iCHLDGw&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=zBI1pFX8nUc

La seconde est tellement calquée sur la première qu' on a vraiment du mal à croire que ce n'est pas une blague, un hoaxe. (j'aimerais bien que l'auteur s'explique... car en dehors du plagiat, n'est pas Audiard ni Blier qui veut...). Mais la troisième en revanche présente moins de risques d'être une fiction puisqu'elle met en scène un syndicaliste connu... A moins que...
Quand à Blier, c'est de loin, vous en conviendrez, le moins caricatural des trois...
Les Léon Dessertine sont donc bien plus nombreux qu'on croit...


Bon, je m'en doutais un peu, il, s'agit, me dit-on pour la troisième vidéo, d'une pub pour FO... Il y a donc de sérieuses raisons pour que le n° 2 soit aussi une fiction.
Voilà ... faut toujours faire gaffe !

15 novembre, 2008

Mon PS à moi ! Quand j'y pense !

Ouais, quand j'y pense ! Pendant que je dormais la nuit dernière, durant ma grasse matinée, tandis que je petit-déjeunais, lorsque je fis ma sieste et mes courses après, oui, Madame, oui Monsieur ! au plus profond de mon insouciance, mon PS s'éventrait, se déchirait, bref se barrait en couilles ! Je vous entends ! Vous êtes cultivés, vous me parlez Atrides et luttes fratricides, vous me citez Homère, vous me lisez Virgile, vous m'évoquez l'Olympe et la lutte des Dieux... Moi qui suis plus sérieux, j'y vois les Pieds Nickelés et Bibi Fricotin... La Famille Fenouillard et le Sapeur Camembert... Quoi ! des héros troisième république ! Ben oui ! Si ces gens-là doivent préfigurer la sixième république, je me les mets en sautoir...

Gilbert Thiel est un bien honnête homme

Gilbert Thiel parle de son livre "Solitude et servitudes judiciaires" publié chez Fayard. Il parle de son boulot, et en parle fort bien. Il parle aussi des dangers de la justice, oh pas tant pour ceux qui l'exercent que pour les justiciables, et comme juge anti-terroriste il explique avec beaucoup d'à propos que la "qualification" d'actes de terrorisme ne peux pas être aussi simple que certains voudraient le faire croire... Suivez mon (son) regard... car la définition est précise qui dit qu'un acte pour être qualifié de terroriste doit s'accompagner d'une volonté avérée d'imposer par la violence une idéologie... D'où la re-qualification courante d'actes prétendument terroristes en actes criminels. Il insiste clairement sur le fait qu'on peut fort bien lutter contre le terrorisme sans confondre à priori les genres, car cette confusion volontaire peut nuire sérieusement à la démocratie... Moi, je vais vous dire, on ne me la fait pas ! Je pense que sous la barbiche du juge Thiel se cache un ultra-gauchiste masqué !

Lire la présentation du bouquin sur :
http://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/solitude-et-servitudes-judiciaires-9782213638485?PHPSESSID=
.

Joël Robuchon pour une Académie Française de la Cuisine

Jean-Luc Petitrenaud s'étonne de voir Joël Robuchon et quelques autres renoncer à leurs étoiles. Il pense que c'est parce qu'ils ont peur de les perdre. C'est sans doute vrai, et je ne vois pas, en effet, l'intérêt de vivre dans la trouille permanente de se voir dégradé par d'obscurs experts auto-proclamés et néanmoins masqués dont l'état des papilles n'est, pas plus que celui des muqueuses nasales, jamais contrôlé... (Oui, je sais, on devrait aussi tester les oreilles des critiques musicaux, les synapses des critiques littéraires et la vue des critiques d'art).
Mais la vraie raison, je l'imagine, je la subodore... En renonçant à ces breloques qui leur apportent certes la gloire et souvent la fortune, ils vont, de fait, créer une sorte d' "Académie Française de la Cuisine" où l'on sera admis comme au Quai de Conti par cooptation, c'est à dire par ses pairs qui ne sont pas forcément, en l'occurrence, les plus mauvais experts...
Si contrairement à ce que je crois, ils n'y ont pas encore songé, et bien, je leur cède l'idée, gratos... Ok, il peuvent m'inviter, je viendrai à deux, plus un doggy-bag pour Oscar ! bien entendu !
.

une police “secrète” se met en place : la Dcri

Pour votre information consultez le site de la LDH ("Ligue des Droits de l'Homme" et DCRI : "Direction Centrale du Renseignement Intérieur", pour les allergiques aux acronymes !))

14 novembre, 2008

Le PS : A success story

1981 : l'élection de Mitterrand. On a voulu nous faire croire que c'était le succès d'un parti... Mais non, c'était le succès d'un homme et d'un appareil à sa botte...
Aujourd'hui, tout un chacun croit qu'il va être le Mitterrand du moment et que le parti va devenir son "appareil"...
Hélas ... les impétrants ne sont pas de taille... Ils se prennent tous pour Mitterrand.
La force de Mitterrand et au bout du compte sa légitimité résidait dans le fait qu'il se prenait pour lui-même... Et il avait raison...
Contrairement à Chirac, "légataire par défaut", Sarkozy lui aussi s'est pris pour lui-même... on comparera les deux résultats, mais en attendant la stratégie fut pratiquement la même...
Mais il reste que, c'est vrai : se prendre pour Delanoé quand on est Delanoé, se prendre pour Royal quand on est Royal, se prendre pour Aubry quand on est Aubry... ça demande furieusement de l'imagination...
Bref, c'est pas gagné c' t ' histoire ...

"Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi je me prenais pour moi "

Jacques Brel in " Les Bourgeois"

Rue Copernic 28 ans après

On n'oubliera pas l'invraisemblable sortie de Raymond Barre, premier ministre, dès l'attentat connu.
« Cet attentat odieux qui voulait frapper les Juifs se trouvant dans cette synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic ».
28 ans après, on n'a pas oublié, mais on a retrouvé, enfin, plutôt arrêté, l'auteur de l'attentat de la rue Copernic.
Alors on va dire, pourquoi emmerder ce pauvre homme qui a fait ou refait sa vie, quand on a relâché Ménigon et Rouillan et Petrella. Ben, tout simplement parce que les deux premiers ont été jugés sans complaisance aucune et ont purgé leur peine et que le jugement italien de la troisième ne présentait pas, osons le dire, les critères de l' équité la plus absolue...
Alors ? Et bien, il faut le juger, sans haine, et quand il aura purgé s'il est jugé coupable comme les autres précités, une partie de la peine qui lui aura été à l'issue du procès, infligée, on le libérera... Ni plus ni moins.
Bon, faut reconnaître, il y a peu de chance que les palestiniens le réclament...

Moi, je vais vous dire, terroriste, c'est pas une vie... on ne sait jamais à qui se fier...

Le Voyage à Reims

Qui va se faire rincer à Reims ?

Voler plus pour gagner plus ou faut-il avoir peur en avion ?

"Le commandant Paul Duschmurz et son équipage sont heureux de vous accueillir à bord du vol Air Bidule X 213 à destination de New York. Dès que nous aurons atteint notre vitesse de croisière, le Commandant Duschmurz offrira le champagne à tous les voyageurs pour fêter avec eux son quatre-vingt-cinquième anniversaire. Vous pouvez encore, si vous le souhaitez, quitter cet avion ou, après avoir signé par internet la décharge qui va apparaître sur votre écran plasma, réclamer à nos hôtesses une barrette de Lexomil ou tout autre euphorisant de votre choix."

13 novembre, 2008

Vous qui avez des yeux pour penser, un cerveau pour aimer et qui sait, un coeur pour voir...

précipitez-vous sur le blog d'Amel :

Ultra-gauche

Alors, soyons clairs ! au début, il y avait la gôche, celle qu'on connaît, qu'on a voté pour, la gôche proprette qui fait dans le caniveau. On votait pour elle parce que sa cousine pôvre, à la Gôche Prôlétarienne, l'Extrême-Gôche, on la trouvait un peu cambouis, un peu pue-la-sueur en casquette, en plus, elle voulait un tas de trucs mais - pourquoi s'emmerder ?- surtout pas le pouvoir.
Et puis, superlatif aidant, voila-t-y pas qu'aujourd'hui, émergeant de nos campagnes pour aller shunter le TGV, apparaît une "Ultra-Gôche"à vocation ferrophobe et un peu occitane, rhizome dont le pied-mère serait planté Outre-Rhin (découvrir ça un 11 novembre, ah, les sales bôches, encore !)
Sauf que, moi je vais vous dire... Je suis en train (!) dans le plus grand secret de mon petit laboratoire, de créer l'Hyper-Gôche ! Et là, je vous préviens que ça va chier, les aminches ! On va, pour commencer introduire du chewing-gum dans les machines à billets de la SNCF et pisser dans les composteurs... ! La suite, je vous dis pas, ce sera l'apocalypse !
Et puis si c'est pas suffisant, je vous préviens, la Méga-Gôche, c'est pour bientôt ! Quand à la Giga, sachez-le, j'y bosse déjà en douce !

Voilà !

Histoire de la Psychiatrie ou histoire de psychiatres...

Quand j' étais môme, dans la ville natale d'un philosophe connu pour l'intérêt qu'il porta à la question et lieu d'activité d'autres praticiens remarquables, honnêtes et efficaces qui inventèrent les "milieux ouverts" et les C.A.T., il y avait plusieurs lieux d'internement psychiatrique. "Pasteur", l'hôpital des fous plutôt consacré aux débiles moyens ou profonds, reconnaissables quand on les promenait dans la rue, pour des raisons évidentes mais aussi pour leur tenues vestimentaires, leurs galoches, et surtout leur coupe de cheveux unisexe, au bol...
Il y avait aussi l'Hôtel Dieu, persistance d'un passé pourtant révolu, où se dévouaient à leur manière, "la forte", infirmières d'un autre temps, dans un lieu de la même époque, un peu lazaret un peu sanatorium, les "Soeurs de la Miséricorde" qui avaient, dirait-on aujourd'hui, "une franchise" sur la misère humaine...
Mais il y avait surtout et parallèlement, un autre hôpital, attention ! pas un hospice ! non, un hôpital moderne, fallait pas confondre ! où oeuvrait pour ce qui nous intéresse, un psychiatre mondain, une sorte d'autorité locale du neurone en errance, connu pour sa pratique régulière et plaisante de l'électro-choc, les essais sur ses patients à leur insu et sans "protocoles" de "petites et désormais célèbres molécules", autant que pour avoir paraît-il, il s'en ventait, reçu et traité Antonin Artaud peu avant sa mort et dont les mauvaises langues, vu la concomitance, jurent qu'il ne s'en remit pas... Il exhibait aussi à ses étudiants, tel Frankenstein "sa créature", sa propre fille autiste, folle, ravagée qui broutait du persil, au sein de son service...
Dans les années soixante-quinze, y a pas un siècle ! un pote à moi, fils de famille, homo et suicidaire compulsif se retrouva comme d'autres dans son service à la suite d'une sévère T.S...
"Quand pensez-vous devenir adulte ?" demanda le médicastre au jeune homme aux poignets bandés...
.

Bertrand Cantat, la vraie "Question" !

Bon, la question du jour, vachement importante, c'est :
Bertrand Cantat a-t-il le droit, en liberté surveillée, de re-chanter ?
Ben oui, bien sûr ! S'il était épicier, plombier, ou charcutier on ne l'empêcherait pas d' épicer, de plomber ou de charcuter (ah non ! charcuter, il l'a déjà fait, faut pas recommencer !), non ?
La vraie question à mon avis, n'est pas morale, ni juridique, mais artistique, donc très personnelle, subjective, relevant de l'affect plus que de la raison et de fait, n'engage que moi ...
Bertrand Cantat, le Jim Morrison des Navarres, est-il aussi nul et verbeux prétentiard aujourd'hui qu'il l'était avant cette sinistre histoire ?
Et la seule chose dont il pourrait éventuellement nourrir enfin sa bien médiocre "inspiration" lui sera longtemps interdite... Alors... en attendant et entre autres, comme le fit Yves Montand, il chante le "Temps des Cerises" !
Wouaoouuuuuu ! Putain ! le rebelle ! quelle subversion !

Et puis je vais vous dire un truc bêtement pratique : entre les deux voix, c'est plus celle de Marie Trintignant qui me fait défaut que celle de Cantat...
.

Y a des jours, comme ça, où...

si l'on est plutôt fier de ne pas être UMP, on n'est pas mécontent de ne pas être au PS...

Quoi de neuf ? Molière !

Aujourd'hui à l'affiche :
soit
au Théâtre de la Porte Saint-Martin
avec Michel Bouquet
soit
sur France 3
avec Christian Clavier

voilà, c'est aussi ça, Molière...
.

12 novembre, 2008

Triangle de sus-tentation...





































Mon excellente amie "Madame de" me fait remarquer à l'instant et fort judicieusement que la posture favorite de notre première dame est le sac à main ou les mains devant le sexe, façon mutine, espiègle, mais néanmoins très élégante de faire référence consciemment ou non et quelles que soient les circonstances, de Rungis à Buckingham, à la fort belle photo d'elle nue.
.

Christian Vanneste, blanchi, reste inférieur à lui-même car il ne dépasse pas les limites de sa propre liberté d'expression

Paris, 12 nov 2008 (AFP) - La Cour de cassation a blanchi mercredi le député UMP du Nord Christian Vanneste et annulé sa condamnation pour injure envers la communauté homosexuelle, estimant qu’il n’avait pas "dépassé les limites de la liberté d’expression".

Voilà ! Dura Lex sed Lex, comme disent les latinistes et les lecteurs des pages roses du dictionnaire !

Je vais donc m'autoriser à énoncer, après l'annulation de la condamnation de Christian Vanneste, des propos qui ne dépasseront pas les limites de la liberté d’expression, et je vais le faire sous forme de questions .

Poser des questions, ne peut, en raison de ce qu'elles ne sont, comme l'aurait dit Monsieur de la Palice, en aucun cas des affirmations, dépasser ces sublimes et si ténues limites de la liberté d’expression.

Les voici donc, ces quelques questions :

-
Confieriez-vous vos enfants à un professeur de philosophie qui tient des propos qui se "situent aux limites de la liberté d’expression". C'est vrai, Socrate en mourut, mais ne confondons pas Socrate mort et Vanneste en vie...

- Savez-vous qu'autant qu'autrefois sous les soutanes, sous les hardes actuelles, les costumes trois-pièces de pères de famille respectables, offrant toutes les apparences et les garanties factuelles par la paternité de l'hétérosexualité la plus radicale et militants anti-homosexuels de choc, se cachent parfois, fût-ce sous les décorations...des homosexuels pratiquants, des "honteuses" qu'on peut rencontrer plus souvent qu'on devrait à la sortie des bureaux ou pendant les week-ends, dans des lieux pas équivoques du tout où ils se font prendre, le plus souvent en levrette, parfois même sans capotes... avant de retrouver bobonne, leur progéniture et leurs amis politiques pour aller, oh ! le plus souvent verbalement seulement, casser du pédé entre gens du même monde dans des dîners de province, sur des sites intégristes ou dans les Assemblées...

- Savez-vous de ce fait, que j'ai, et je ne suis pas le seul, baisé avec plus de pères de famille prétendument hétéros, élus du peuple ou non, la plupart dans le placard surtout quand ils s'avouaient de droite (le mois d'août est connu pour être le mois le plus favorable à ce genre de rencontres voulues ou non...*) que Monsieur Vanneste n'a croisé d'homos, "folles" ou non, toutes tendances confondues, dans sa vie pour pouvoir décréter leur infériorité?

Au fait, visiblement, pour Vanneste, lesbos n'existe pas, sauf sans doute sous sa forme la plus charmante, celle qu'inclut dans son schéma directeur incontournable, le fantasme hétéro cinématographique classique, porno canal + décodé.

- Savez vous et c'est plus grave, qu'affirmer que l'homosexualité est un signe d' Infériorité fait de cette affirmation le pendant exact du concept de l'Untermensch des nazi ? Celui qui conduit inexorablement à l'exclusion, au triangle rose, puis aux camps, à la mort. C'est vrai, pour sa "décharge", Monsieur Vanneste est prof de Philo, pas d'Histoire...

- Savez-vous que si certains en avaient une dans la bouche, ils diraient moins de conneries ?

- Savez-vous qu'après les avoir fièrement proférées, ces conneries mortifères, cette personne prétend, par chrétienne contrition, les regretter? C'est pourquoi et pour en terminer, ce sera ma seule affirmation, gaillarde ! à sa façon !
Il y en a qui n'ont pas de couilles au cul, pas même celles des autres...

- Savez-vous pour en finir, qu'il est on ne peut plus certain que Monsieur Vanneste est le fruit d'une saillie hétérosexuelle des plus classiques ?

Le problème, avec ce genre de mecs, c'est qu'ils vous rendent vulgaires... Excusez-moi...

* cf "Le bal des folles" de l'inoubliable Copi

11 novembre, 2008

François Bonneau est écrivain.

Quoi ? Il a eu le Goncourt, le Fémina, le Renaudot ? Mais non, on s'en fout, même si ayant eu l'un des trois, on serait vachement contents qu'il l'ait... Non, François Bonneau n'est pas "un prix", c'est un écrivain, or c'est bien connu, un bon écrivain comme tout ce qui est bon, "ça n'a pas de prix !".
Ok, ok, vous ne pourrez pas déjà dire cette année pendant les dîners chic : "Ah, tu as lu le dernier Bonneau ? moi, j'adoooooore !", comme Philippe Katerine au Louxor...
Ça s'appelle "Au détriment de sa réserve". 12 pages format 1/2 A 5 ! A faire mourir de rire Jonathan Littell, Céline, Dostoïevski ou The Holly Bible avec leurs milliers de pages... Sauf que, moi j'ai du bonheur car je viens d'assister en douce et en direct à la naissance d'un écrivain.Vous savez que les gens qui découvrent une planète ou une étoile lui donnent leur nom... vue de loin une étoile, c'est pas bien gros ! et pourtant ! Pas la peine donc, c'est fait : Bonneau... C'est facile à retenir. Quoi, une simple nouvelle me direz-vous... Oui ! je vous dirai aussi puisque je suis musicien, que c'est pas une question de taille, que le grand Messiaen est moins dans la Turangalila que dans le modeste Quatuor pour la fin du temps... On raconte que Curnonsky, le "Prince des gastronomes" lorsqu'il arrivait dans un restaurant qui lui était inconnu commandait un oeuf au plat... Et bien l'oeuf au plat de Bonneau c'est pour moi cette nouvelle et elle est parfaite. Elle est goûtue, fine, un peu amère, poivrée, sucrée, salée, bref elle parle de la vie comme en parle un poète. De toute façon, je suis catégorique, tant pis pour moi, tant pis pour eux, un écrivain est un poète... Bonneau il a trouvé un truc, une pâte qui n'est qu'à lui... J'en parle en gastronome ? Et oui... On peut se délecter non ? Quoi qu'il en soit, faut pas être jaloux, c'est comme ça...

Alors, faites vous plaisir, car le concept de l'éditeur est plus qu'ingénieux.... Il s'agit d'un livret format carte postale qui contient tout le texte et que vous pouvez envoyer à toute personne sachant lire... Vous envoyez bien une carte postale d'un tableau parfois, d'un paysage souvent.. et bien là vous envoyez un texte que vous aimez...
Vous pouvez le commander dans toute librairie digne de ce nom.
L'éditeur est "D'un noir si bleu" c'est disponible aussi sur
http://www.dunnoirsibleu.com/
Je vous vois venir ! Vous allez me dire, oui, c'est un pote à vous, c'est spécial copinage !
Ce serait trop simple, ce le sera peut-être, mais Bonneau, à ce jour, je le connais pas encore... et puis de toute façon, je n'ai comme amis que des gens talentueux... C'est pas de ma faute...

Expliquez-moi pourquoi ! ou Sag warum !

Expliquez-moi comment un jour de commémoration, un jour républicain, un jour bleu-blanc-rouge, je me sens exactement comme je me sens un dimanche quand on est un mardi ?
.

Attentats, TGV, extrême gauche, je voudrais bien qu'on m'explique...

Bon, vous avez vu, il y a une bande de glandus qui depuis quelques jours provoquaient des courts circuits sur les lignes TGV en balançant des bouts de ferrailles sur les fils. C'est pas malin, dont acte ! Car comme on lisait sur les bords des fenêtres des trains, quand on pouvait encore les ouvrir, à coté du magique et international "E pericoloso sporgersi", "Ne jetez rien par la fenêtre, ce geste peut blesser ou tuer !";

Mais alors, on imagine! Qui sont-ce ? des voyous, des saboteurs, des zalkaïdas locaux, pire encore, des salauds-de-cheminots-syndiqués-de-gôche-saboteurs. Bref, on laisse planer, on imagine, on cause. Puis, à peine le temps de dire "Mais que fait la Police ?", comme par enchantement, on découvre ces terroristes qu'on encarafe dès l'heure légale, en moins de deux.Chapeau !

Ah! Comme pour nous rassurer, nous montrer qu'on maîtrise, on nous annonce fièrement, qu'on les suivait depuis des semaines...
Alors je m'interroge... Soit on les suivait mal et on n'a pas imaginé un instant qu'ils pouvaient faire ça pendant qu'ils le faisaient, soit on les suivait et sachant ce qu'ils préparaient, on les a laissé faire...

Oh ! de l'extrême gôche, qu'ils seraient, les voyous hyper-électriques, les bolcheviques du court-circuit, les subversifs de la haute tension ! Oui Môssieur ! et à part eux, qui c'est-y qui aujourd'hui se dit d'extrême gôche en France ? Hein ? Et ben, le NPA et son nouveau leader, Besancenot ! Voyons !

Alors je vais vous dire, môa ! de source sure, donc de droite, bien entendu : c'est Besancenot qui a fomenté ces attentats, sachant que les gougnafiers qu'il avait embauchés étaient non seulement cons comme des pinces crocodiles, mais fliqués jusqu'au trognon, pour qu'une fois arrêtés, la droite fasse l'amalgame facile avec le NPA qui n'y est strictement pour rien, l'accuse à tort de complicité idéologique et passe pour une bande de voyous manipulateurs! Ah non mais ! et tout ça pour se faire de la pub ! Il est fort, ce Besancenot ! et la droite toute innocence !
.

93.01FM

Tout à l'heure en rentrant de promenade en auto avec Oscar le Chien, lassés, lui et moi, de France Musique, nous sommes tombés en faisant route dans la campagne sur une excellente radio communautaire. On peut y entendre Brassens en alsacien, Brel en occitan et Ferré en breton... Que voulez-vous souhaiter de plus ? Rare, donc !
.

Wiesel est mauvais joueur : Élie, Élie, lama ?

Élie Wiesel est mauvais joueur et un mauvais joueur prétentieux. Il est interviouvé ce matin à propos de son nouveau livre. Mais comme c'est de circonstance, on lui parle commémoration. Oh, vous savez, lui, il vit au USA, ces trucs là, il ne suit pas vraiment. Après on lui demande s'il n'est pas un peu déçu, au moment des prix littéraires, de n'en avoir reçu aucun... même pas le Renaudot, le dernier. Oh ! non dit-il drapé dans sa suffisance, non, quand on a reçu le prix Nobel on ne s'abaisse pas à guigner une aussi piètre récompense... Alors, Élie, que faisais-tu à Paris au moment où ton bouquin sort et quand on les attribue ? Coïncidence, hasard... Et puis si ma mémoire est bonne, fût-il des plus justifiés, c'est le Nobel de la Paix que tu as reçu, pas celui de littérature...
.

Mal barrés, suite,

En Indonésie, le tourisme pédophile existe toujours. Une ancienne victime, un garçon qui milite désormais pour que ça cesse raconte que la pédophilie, était par sa famille, présentée comme une chose normale, et que le mec bien, c'est l'européen qui donne du fric en échange... Il se bat contre. Et lui, c'est désormais un renégat, un faux-frère... On lui en veut, dans son pays, dans sa ville, dans sa famille, de vouloir assécher sans vergogne une source de revenus dont ils aimeraient tant qu'elle reste intarissable.
.

Mal barrées...

J'entends à l'instant que la femme indienne est mariée très jeune et tombe sous la coupe de sa belle-mère qui, d'autorité, la maltraite, normal, c'est comme ça, culturel, ça se fait !. A peine devenue belle-mère, l'ancienne maltraitée, d'emblée et pour les mêmes raisons maltraite à son tour sa jeune bru fraîchement venue...
Voilà...
Ah ! finalement, les filles ! sans vouloir faire de prosélytisme, vaut peut-être mieux naître catho aux bords de la Loire qu' hindouiste sur le Brahmapoutre ...
.

10 novembre, 2008

La Veillée du Poilu

Ce soir à vingt-heures trente c'était la "Veillée du Poilu". La "Veillée du Poilu" est un jamboree municipal réunissant la nuit venue devant un monument aux morts, au moins vingt-cinq personnes y compris l' Harmonie Fanfare et son président (c'est moi !). Que ce soit bien clair, moi, le poilu, son souvenir, je respecte ! Trois conseillers municipaux sont là, habillés chaudement au cas où. Il y a aussi aujourd'hui un jeune officier d'active de petite taille certes mais au physique avantageux, six anciens combattants d'Algérie, le béret sur l'oreille, la hampe du drapeau à la hanche qui attendent (ceux de 39/45, sont désormais, soit couchés dans la terre soit déjà dans leur lit). La fanfare ne joue pas très bien car les vents sont contraires, des vents qui emballent et font défiler les nuages en un écran diaphane devant une lune montante et incertaine qui donne à cette cérémonie nocturne, intemporelle, un peu de magie bizarre, crépusculaire, "druidique de proximité"... Le Président du Souvenir Français fait son petit discours mais auparavant, il a distribué, un peu comme le prêtre à la messe, trois textes à lire pendant la cérémonie. Je me lance, il a pas le temps de dire ouf, je prends le dernier... Et là j'ai un choc ! Après l'avoir parcouru, je m'aperçois qu'il est signé Jean-Pierre Guéno...(tiens, au fait, j'ai pas entendu dire qu'il était Ministre des Anciens Combattants). Trop tard pour reculer. PPlemoqueur interprète de Jean-Pierre Guéno, il n'y a qu'ici à pareille heure qu'on peut voir et entendre ça. Bon, c'est pas honteux ce qu'il écrit. Sauf que sur la forme y a à redire, car il commence le premier paragraphe sur le mode imprécato-incantatoire (Vous étiez huit millions de mobilisés !) s'adressant aux soldats, façon "Entre ici Jean Moulin !" pour dès le second revenir à la classique et, honnêtement, besogneuse narration... Écrire finalement même quand c'est le vôtre, ça reste un métier... Mais c'est sur la fin qu'il se surpasse rappelant à grand renfort d'asyndètes, ce qui toutefois n'est pas idiot, les effets collatéraux de la "Grande".
"Et lorsque par chance les femmes retrouvèrent leur maris, les mères leurs fils, les filles leur pères, les choses ne furent pas forcément plus reluisantes. Elles durent choyer six cent mille invalides de guerre dont soixante mille amputés. Les trois millions d'hommes blessés recensés dans les statistiques, n' incluaient pas les blessures psychiques et morales : celles qui firent parmi vous ( tiens, ils s'adresse à eux de nouveau...) - poilus, mères, veuves femmes, enfants de poilus - des centaines de milliers de dépressifs, d'alcooliques de polytraumatisé de la guerre et de ses cauchemars... " Fin....

Alors pour ne pas les décevoir, je la leur ai faite "Comédie Française", manière d'avant Vitez.... Sauf que je me suis permis un changement... j'ai remplacé le bien vulgaire "plus reluisantes" par un "plus glorieuses" qui m' est d'instinct venu aux lèvres ... Désolé Monsieur le Conseiller pour le replâtrage... Je ne le ferai plus... Car désormais je n'attendrai pas d'avoir fini de lire un texte, fût-ce en diagonale, pour savoir qu'il l'a si mal torché, je vérifierai d'emblée par la fin...

Heureusement, il y a ensuite à la Mairie une belle exposition sur la der des der. On y voit des photos, des textes, des journaux d'époque, des armes, des casques, des fringues et des objets...Bref, tout l'attirail du tueur métallique. Bien sûr, les traditionnels vases faits dans les douilles d'obus en cuivre repoussé, un tas de petits objets portatifs, gris-gris divers dont une étonnante "chapelle de poche" travaillée dans une cartouche de balle façon gothique et abritant une vierge de quelques millimètres de haut dans sa tueuse ogive. Une superbe pendule de style monumental faite de deux obus tronqués et dont le balancier est une série de six balles de plomb non tirées soudées en mitre par leurs douilles les unes aux autres, une merveille, un chef d'oeuvre d'art populaire... comment peut-on avoir un tel projet en vivant de tels événements ?
Et puis, et puis un panneau entier consacré... aux artistes, écrivains, poètes qui la firent... d'Apollinaire à Alain Fournier sans oublier Céline, en passant par tous les autres, pas un ne manque sauf les allemands... Jünger, connaît pas ! Ok faut pas exagérer non plus...
Vous voyez bien que je ne fais pas rien que me plaindre ! Peut-on se plaindre quand on voit comment certains, fût-ce il y a 90 ans, en ont chié... buvant leur pisse, pissant des larmes et pleurant du sang.

C'était le quart d'heure citoyen de PPlemoqueur !
.

Site counter

Archives du blog