31 janvier, 2014

Rendre à Paul ce qu'on attribue à Dave !





C'est bien Paul Desmond, saxophoniste, l'auteur de ce fameux thème et non Dave Brubeck qui eut néanmoins le mérite de le rendre célèbre dans le monde entier.
L'entendre c'est bien, mais une fois qu'on le connait, ce qui ne demande pas un effort surhumain, Desmond étant aussi un fabuleux instrumentiste, le voir c'est mieux.
Ce qui n'est pas forcément évident à la première écoute, ni à la seconde d'ailleurs, c'est que c'est tout simplement écrit à 5/4
 

"Take five"... Pas besoin d'être musicologue à bac + 15 ...  Bon dieu ! mais c'est bien sûr !
   

30 janvier, 2014

Salut, Chef !

Ce soir encore... Dans mon discounter habituel, un mec, la soixantaine, emballé dans un gilet de chantier fluo, et que je ne connais absolument pas, vient me serrer la louche à la caisse en me disant " Salut, Chef, excusez-moi, je vous avais pas reconnu !". Comme c'est au moins la troisième fois en six mois qu'il me fait le coup et de la même manière, je me demande - même si je vieillis comme tout le monde ! - comment il fait pour me reconnaître s'il ne me reconnaît pas... J'ai l'impression de baigner en plein Shaga...

Cavanna, à son tour......

il devait se retourner dans son lit au vu de ce qu'est devenu son œuvre et de ceux qui lui ont succédé... maintenant c'est dans sa tombe.

28 janvier, 2014

Histoire entièrement vraie



Les J. grands parents de deux de nos amies d’enfance avaient comme on dit “du bien”, des fermes en pagaille dont une très belle en périphérie de Poitiers au lieu-dit Saint Éloi où ils vivaient en permanence. Longère de pierre de Chauvigny du XVII ° siècle entourée de communs tout aussi remarquables.
Le Père J. et la Mère J. s'il n'avaient plus depuis longtemps de passion réciproque en avait gardé une commune, celle de l'argent, l'une pour l'accumuler, l'autre pour le faire valser.
La Mère J. était une petite bonne femme que je ne vis, comme nombre de ses contemporaines, jamais vêtue autrement qu’en noir. Travailleuse, économe et meneuse d’hommes, il y avait sur la ferme une dizaine d’ouvriers agricoles, bref, c’était elle la patronne.
Le Père J, c’était plus compliqué... Un homme superbe, de belle taille portant moustache, vêtu de velours vert et se déplaçant dans une remarquable Traction 15, la plus puissante, la plus chère....Bref, contrairement à sa femme, un réjouissant flambeur ! Il avait le monopole du ramassage des ordures à Poitiers, et à l’époque, ramasser les ordures fut-ce en ville, c’était récolter la bouffe des cochons... Pas de tri sélectif, le reste finissait en fumier pour amender ses terres...
Gros mangeur, gros buveur le Père J. était une nature. Il avait donc aussi une maîtresse, une seule, il était en fait tout simplement bigame, ce qui arrangeait bien sa femme qui était peu "portée sur la chose".
Il vécut sa vie de queutard jusqu'à un âge assez avancé pour l’époque, mais la machine pour avoir trop servi finit un jour par se déglinguer et il commença à décliner. C’est alors que sa femme se rendit chez la maîtresse dont elle savait l'existence depuis des lustres et lui dit : “Tu en as bien profité pendant les années qu'il était en bonne santé, alors tu vas venir le soigner avec moi ! “ . Ce qu’elle fit. C’est ainsi que le Père J. rendit l’âme entre sa femme et sa maîtresse.
Il avait manifesté le désir d’être enterré civilement. La Mère J. en décida autrement ; “ Il a fait toute sa vie ce qu’il a voulu, mais là, il y passera comme les autres” .
Mais l’affaire était plus compliquée que ça. Car en 1905, au moment de la séparation de l’ Église et de l’ État, le Père J. ayant commis l’odieuse simonie en rachetant des biens de l’église se trouvait donc de fait excommunié... La Mère J. était prête à tout pour emmerder son vieux, même post-mortem... Elle pris l’attache du chancelier de l’évêché, à qui elle fit un joli don en espèce, ce qui eut pour effet de réveiller la mémoire de l’honorable ecclésiastique qui se souvint d’un seul coup que pendant la dernière guerre le Père J. généreux, avait fait don d’un cochon au séminaire de Poitiers. L’excommunication fut aussitôt levée, et le Père J. enterré en grande pompe et ce bien malgré lui dans une église Sainte Radegonde pleine à craquer.

Lacan et La Comm'

(Louvain 1972) (extrait de la video ci-dessous)

“Les questions m’intéressent beaucoup en ceci que toute question ne se fonde jamais que sur une réponse. C’est certain, on ne se pose de questions toujours que là où l’on a la déjà la réponse, ce qui a l’air de limiter beaucoup la portée de la question. Néanmoins , c’était pour moi une occasion de mesurer ce que pour chacun était la réponse . Évidemment, les réponses diffèrent pour chacun. C’est même ce qui fait obstacle à ce que gentiment on appelle “La Communication” ( rires dans la salle ) Enfin je vois que j’ai un auditoire, la Communication, ça fait rire. Eh bien, c’est pour moi un très vif encouragement, si vous en êtes déjà là on va pouvoir avancer un peu, un peu...

entendu à l'instant à la radio, souvenir...


25 janvier, 2014

La pensée du soir

même si ayant pris froid avant hier dans un frigo d'église, j'ai la crève et l'esprit embrumé !
"Plus ça va, plus je me dis, de toute évidence, que ce qu'il y a de mieux chez certains mecs, foi de pédé, c'est leur femme."

Celle que vous attendiez ! Pas une Cougar, une Jaguar !


24 janvier, 2014

Histoire d'anthropologue que me raconta il y a bien longtemps Michel Izard

Un trappeur fait son bois pour l'hiver.
Un indien le regarde qui dit, fumant sa pipe, d'un ton fort péremptoire  :
- Hiver froid !
Le trappeur prenant ces mots pour un conseil, une invitation de l'indigène qui connaît son pays, ses rigueurs, redouble d'énergie, prévoyant  les frimas.
L'indien, de stère en stère, chaque fois en rajoute :
- Hiver très froid !
- Hiver très très froid !
Le trappeur éreinté finit par lui demander :
- Mais comment savez-vous que l'hiver va être si froid ?
- Quand homme blanc amasse beaucoup de bois, hiver très très très froid !
lui dit enfin l'indien du ton de la Sagesse, de celui de l'initié

23 janvier, 2014

Michel Izard : ne pas oublier.

En souvenir d'un homme pour lequel j'eus une admiration et une affection profondes et dont j'ai l'honneur d'avoir été l'ami.
Journée Michel Izard, anthropologue, au Collège de France à l'occasion du second anniversaire de sa mort.

Obsèques, très secs !

Nous arrivons, Paul, Maria et moi à Melun. Grâce à Mapy et comme je connais un peu, nous ne mettons pas trop de temps à trouver l'église. Comme je l'imaginais, église années soixante construite avec les sous des " Chantiers du Cardinal". Bon, c'est pas du flamboyant. mais c'est pas honteux non plus. Nous sommes un peu en avance et bien sûr, tout est fermé. C'est pas grave, j'avais prévu le coup et nous sommes équipés façon antarctique. Bien m'en a pris, il fait plus froid dedans que dehors. Mais le plus froid c'est l'accueil, celui de la paroissienne chargée du rituel, vous le savez bien, y a plus de curé pour enterrer les gens, c'est pas grave, les morts, honnêtement, ils s'en tapent ou bien ils le diraient.
Du genre nourrice sèche, septuagénaire moralement tarie depuis des lustres, elle nous fait comprendre qu'on vient l'emmerder avec notre musique vivante quand elle est habituée à balancer des CD. Curieusement dans cette église, il y a un orgue à tuyaux, ravissant , quatre jeux, bien harmonisés mais qui vu le froid ambiant, corne sur trois notes graves... pas de quoi impressionner quelqu'un qui s'y connaît un peu. Elle se rue sur moi comme la vérole sur le bas-clergé dès que je le mets en route. Mais plutôt que de faire en sorte qu'il fonctionne ils ont acheté trois claviers électroniques dispersés dans l'église. J'en choisis un, le plus simple, le plus facile à brancher et curieusement pas le plus laid.
L'officiant un type civil et sympathique débarque avec qui nous convenons des opération. J'improvise une courte entrée, J'accompagne, je les connais, les quelques cantiques mortuaires habituels, nous faisons Paul, Sarah et moi notre Gounod de service. Maria fait ensuite un émouvant ra de tambour, Paul joue l'Allemande de la 1 ère Suite de Bach et je fais une sortie d'une minute et demi vu la taille de l'église.
Nous restons sur le parvis un moment avec la famille
La bonne chrétienne furieuse à quitté l'église sans même nous saluer...
Comment dit-on "morue" en latin ? Faut que je descende mon Gaffiot .

aveu :


Je n'ai pas d'aquarium parce que c'est ruineux et du boulot aussi, non, mais par ce que ça me fascine et que je peux rester des heures à le regarder et que j'ai pas que ça à faire...


 

19 janvier, 2014

Ca y est nous somme mariés...

Merci à tous nos amis nos parents présents hier à notre mariage. Merci des cadeaux que nous sommes en train d'ouvrir.
Merci à toutes celles et ceux qui ont préparé toasts, gâteaux, et délicatessen, Sarah, Sophie, Annie, Dany, Maria, Bernard et notre clerc préférée Valérie ! Merci à James barman de choc qui doit avoir des cals aux doigts pour cause de bouteilles ouvertes !
Merci encore à Madame le Maire  qui nous a mariant  au tout début d'une campagne et tenant à el faire personnellement a fait preuve d'un beau courage .

16 janvier, 2014

Chanson pour les petitsZenfants


Au fond du grenier de ma maison
J'ai trouvé une pendule
Ornée d'un très joyeux carillon
Qui sonne et tintinnabule
Ding Dang Ding Dang Ding Dang Dong
Sonne et résonne ma pendule
Ding Dang Ding Dang Ding Dang Dong
et tintinnabule carillon.

Dans ma chambre, un beau jour, j'ai trouvé
Une jolie serinette
Qui chantait un vieil air du passé
D'Opéra ou d'opérette
Do sol do sol do sol do
Do si la sol, chante à tue-tête
Do sol do sol do sol do
Tu chantes bien mieux que Caruso

En fouillant au creux de mon cellier
J'ai trouvé une gamelle
Que je frappe des mains et des pieds
Comme un fou et de plus belle
Bing Bang Bing Bang Bing Bang Bong
Je tape fort sur ma gamelle
Bing Bang Bing Bang Bing Bang Bong
Je tape si fort qu'on crie "au fou!"

© 2003

13 janvier, 2014

In cauda venenum

J’ai toujours détesté l’infâme guillotine
Avant elle la hache et le gibet fatal
Du bûcher des chrétiens, la vengeance divine
M’a toujours écœuré, tout autant que le pal.
Les mains que l'on ampute et la lapidation
La torture préalable à toute exécution
Je hais l’inquisition et la justice hâtive,
Les peines capitales et tous leurs pelotons
Mais ne puis m’empêcher quand ma colère est vive
Si je suis face à eux de crier : “ Mort aux cons”

Allez, ça suffit...


Souvenez-vous : Giscard accrochant à "l'heure du "laitier" la Ferrari d'un ami réalisateur en rentrant à l'Élysée .
On parlera pas des autres... ou on remonte à Felix Faure...
Alors, Hollande rentrant à la Maison en scooter, bon, au moins, il met un casque !
On parlera pas de l'empreinte carbone entre un 12 cylindres et un Piaggio de base... ! L'adultère écologique en quelque sorte !

10 janvier, 2014

On commence à nous gonfler avec Mbala Mbala.

C'est moins lui qui est inquiétant par ses propos antisémites que les 5000 salopards qui avaient payé hier leur place pour les entendre..

C'est un peu comme les prostituées, c'est les clients qu'on devraient sanctionner...

Frappadingues ! géniaux !

Widmark et Lupino... qui dit mieux ?


Héros chéris de mon enfance !


Monomaniaque !

Je m'aperçois que j'ai de plus en plus de mal à écrire en prose.
Va falloir y remédier d'urgence !
Pathologie bénigne, certes ! mais à surveiller néanmoins !

09 janvier, 2014

"Le petit bout de tissus noir", ou l'art de se faire des copines...

Pourquoi vous cachez vous sous votre tissus noir ?
Pensez-vous que le fait d'exhiber vos cheveux,
Ce petit bout de peau, que vous laisseriez voir
Induirait aussitôt l'élan libidineux,
De vos frères, de vos pères, des hommes de la rue ?
Fuyant par le coton l'attouchement probable
L'inceste et pire encore le viol inévitable !
Voulez-vous ainsi dire que par leur simple vue
Vos corps harmonieux et votre grâce immense,
Seraient irrésistibles ? Vous êtes orgueilleuses
Pétries de narcissisme, d’idées présomptueuses.
Que vous soyez sublimes ou juste abominables
Votre tenue de veuves vous rend indésirables
Quand chez vous et chez nous, des glaciers jusqu’aux dunes
Peuple affamé ou simple ou gorgé de fortunes
Plus d'un bon quart des hommes aux autres hommes pense...

Enfin, comme je dis, moi, ce que j'en dis...

07 janvier, 2014

Pour en finir avec M'bala M'bala de bientôt sinistre mémoire


Racistes de tout poil qui osez pavoiser
En groupes ou bien cacher vos plaisirs solitaires,
Derrière une quenelle qui ne bande pas fort,
Entendre un histrion aux projets mortifères
Dégueuler ses rancœurs, sa haine dégoiser
Qui vous fait faire des dents le rire le plus obscène
Vous qui perdez l’honneur en l’acclamant sur scène
Jouissez plutôt qu’ haïr, baisez coquin de sort !
Au lieu de vous branler sur ses pensées impures
A moins de ne pouvoir jouir que sur des ordures
Mais un beau jour, qui sait, si de sa logorrhée
Vous de deviendrez pas la victime abhorrée.
Et il sera trop tard, car à trop le nourrir
Vous élever celui qui va vous équarrir.

06 janvier, 2014

Des vœux comme s'il en plœuvait et Bonne Année à Zouc, en toute humilité !

- Bonne Année M'ame Pichegru !
- Oui ! Bonne Année, Môssieur Valdasse, plein de bonnes choses à vous et à votre dame !
- Et puis, la santé, hein ! surtout la santé !
- Ouii ! le reste c'est moins important : tant qu'on a la santé tout va !
- Ouiii ! comme on dit : tant qu'y a de la vie y a de l'espoir et plaie d'argent n'est pas mortelle !
- Et puis, que votre fils retrouve du travail !
- Ah ! à 67 ans, c'est pas bien facile, avec sa sciatique !
- Heureusement, y a encore sa femme !
- Bah, vous savez, ma bru, depuis qu' ils y ont fait la totale...
- Allez, Bonne Année quand même M'ame Pichegru !
- C'est ça, Bonne Année, Môssieur Valdasse. Prenez garde, par endroit ça glisse !

en écho à Potomac :



Les ans passant, mon vieux carnet d'adresses se fait peau de "chagrins"...

03 janvier, 2014

On se rend pas compte


Entendu ce soir un gamin afghan qui raconte qu'il sortait un soir pour retrouver son père, ce que bien des gamins dans le monde entier font tous les soirs pour leur sauter, par amour et sans risque, au cou.

Entre lui et son père fût-ce en pleine ville, il y avait une mine. ( 25% du territoire rural ou urbain afghan est plombé) Il va désormais retrouver son père avec une prothèse, il s'en tire plutôt bien et le reconnaît, une ONG compétente lui en a fourni une de qualité.

Alors, crevez, adultes, éventrez-vous, détaillez-vous à la machette, pulvérisez vous aux armes chimiques ou à fragmentation, "kalshnikovez" vous à plaisir entre adultes consentants, mais de grâce, laissez au moins à vos enfants le temps et le droit de devenir aussi cons et mortifères que vous...

What's new ? Springsteen , of course !


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