21 septembre, 2016

Je suis pas tranquille, voyez-vous ?

Mais de quoi, diantre ?

Ben, depuis que le "candidat à la candidature pour être candidat" s'en inquiète, je me demande si je suis vraiment "gaulois". Ah, bien sûr, j'ai des témoins fiables ! Je raconte des gaudrioles, des salées, des bien grasses. Je me gène pas pour roter et péter en public, faire des bras d'honneur et puis des doigts aussi, pisser dans les coins de rue, porter un slip à poche, suer dans un marcel bleu, rire dès que j'entends Bigard, malgré ces signes patents, tout ça me laisse dans le doute ! Suis-je bien un vrai gaulois ? et qui mieux qu'un gaulois de fraiche date pour me le confirmer ? Quelqu'un dont les ancêtres cuisaient leur steak sous leur selle, baisaient à cheval, et y dormaient aussi !
Eh oui ! c'est pas une raison parce que je suis bordelais  du coté de mon père, poitevin  de celui de ma mère, que je suis, étant doublement aquitain, gaulois pour autant "pure goret" comme on dit dans le Poëtou. Parce que faut pas oublier, c'est à Poitiers qu'on les a arrêtés et que ce serait bien le diable si y en aurait pas quelques uns qui auraient, au détour d'un chemin creux, fait souche en lousdé, c'est sournois, vous savez ! Ah ! les Moreau, les Morin, les Sarazin, y en a encore, y en a pléthore. Non, je déconne...
N'empêche, quand j'ai les cheveux longs, ils sont clairs et bouclés comme ceux d'un berbère de bonne souche.
Pourquoi imaginez-vous donc que je me rase la tête ? je veux pas d'emmerdes avec des Huns de rencontre !

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