17 mai, 2011

Du syllogisme appliqué à la preuve du crime

Si je m'en rapporte à mes derniers messages, force est de constater que le syllogisme devient, c'est tout nouveau, argument à charge.
hier :
- sur Europe 1 : intervention d'un psy radiophonique à propos des addictions sexuelles
- sur Médiapart : affirmation comme une évidence du droit de cuissage des hommes politiques.
Récapitulons ces arguments énoncés bien avant l'acte d'accusation et ce qui sournoisement en ressort :
- si les " sex addicts" sont des violeurs en puissance, DSK étant "sex addict", DSK est un violeur supposé.
- si les hommes politiques usent de leur pourvoir pour abuser des femmes, DSK étant un homme politique, DSK abuse des femmes.

Comme chacun sait, les chats ont les yeux verts, Socrate avait les yeux verts, donc Socrate était un chat.
C.Q.F.D.

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