02 mai, 2011

Arrêter de fumer

Je sais pas pourquoi, je pense à ça... Ça fait plus de dix ans que j'ai arrêté. Je pourrais vous la jouer façon Selection du Reader's Digest et pendant des pages vous parler de "Mon Combat contre le Tabac". Des nèfles ! Y a pas de quoi écrire une thèse.
Car je suis passé de 50 clopes/ jour à zéro du jour au lendemain et ce avec :
- une séance d'acupuncture effectuée par mon ami Christian qui me prescrivit aussi :
- une boite de patchs dont j'ai utilisé un quart et encore en les coupant en deux
- une boite de Lexomil qui m'a fait plus d'un mois.
C'est pour ça que je dis qu'il n'y a rien à dire, puisque qu'il n'y a rien à faire... On va pas causer de "rien"... Faire l'ascension de l'Himalaya, je comprends, faut s'entraîner, faire un tas de trucs, mais là c'est le contraire il faut simplement ne plus faire une chose, pas mille, une seule.
Ah ! pendant que j'y pense, je n'ai pas été chiant, (j'ai des témoins, dont un permanent !) et je n'ai jamais empêché quiconque de fumer en ma présence et ne fais encore aujourd'hui la morale à personne.
C'est rigolo, mais il fut un temps où, puisque ça m'était déjà arrivé, quand j'arrêtais de fumer , je disais, "Je ne fume plus". Maintenant quand on me tape une cigarette je dis " Je ne fume pas", comme si de ma vie, je n'avais jamais fumé...

En fait, je suis une sorte de modèle, et assez admirable !

1 commentaire:

CHROUM-BADABAN a dit…

Sganarelle, tenant une tabatière : « - Quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie, il n’est rien d’égal au tabac : c’est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n’est pas digne de vivre. Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l’on apprend avec lui à devenir honnête homme. Ne voyez-vous pas, dès qu’on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d’en donner à droite et à gauche, partout où l’on se trouve ? On n’attend pas même qu’on en demande, et l’on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d’honneur et de vertu à tous ceux qui en prennent ».
J’ai également cessé de cloper du jour au lendemain, de deux paquets de brun, ou de blond selon, à zéro cigarette, sans rien faire d’autre qu’arrêter avec ni patch, ni autres. Néanmoins je garde une tendresse pour le tabac, les Celtiques, les Gauloises, les Gitanes, les Sobranies, les Pall Mall, les Craven A, les markowitz et bien d’autres, je crois avoir tout fumé ! Du gros module et du sans filtre ! Tendresse et nostalgie me poussent à l’acquisition de livres où le tabac est évoqué : à commencer par Molière en passant par Italo Svevo dans La conscience de Zeno. Et de lister tout les mots du tabagisme… Pour le plaisir. La lecture comme succédané et substitut au tabac.

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