29 novembre, 2011

et puis n'oubliez pas

que le chômage est le fer de lance des Marchés et du Libéralisme puisqu'il réduit par concurrence le coût du travail, qu'il soit légal ou mieux encore "au noir".
Un jour, dans sa folie, son rêve, son aporie doctrinaire, le Libéralisme voudra faire payer les travailleurs pour qu'ils puissent travailler. "Droit d'entrée" au travail dans une usine, "Charge héréditaire" d'employé d'administration... en attendant de rétablir le servage.

Je déconne ? J'aimerais bien. Des gens sérieux, diplômés, bien plus sérieux que moi, y travaillent. C'est bien là que ça coince.

3 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

Et puis un chômeur, c'est quelqu'un qui laisse une place vacante sur le marché de l'emploi, au plus grand profit de celui qui bosse... sinon c'est le travailleur qui serait chômeur et le chômeur qui travaillerait.
Travailleurs de tous pays, remerciez les chômeurs !
Si vous en avez, c'est grâce à eux et la question est bien d'en avoir ou pas.
Et pendant qu'on digresse, Paul En Ploie Les Je-nous d'Humidité.

bui dui dan a dit…

Bonjour, m'sieur :) ça existe déjà, dans un pays exemplaire en matière de droits humains :


Des manifestants sont descendus dans les rues de Tel-Aviv ce lundi pour protester contre la « politique de la porte tournante » vis-à-vis des travailleurs immigrés. Le défilé, organisé par le Hadash (Front Démocratique pour la Paix et l'Egalité – Parti Communiste d'Israël) à Tel-Aviv a attiré des centaines de militants qui ont hissé des banderoles, et des drapeaux rouges, et distribué des tracts devant les bureaux de quelques-unes des plus grandes agences de recrutement du pays, sur le boulevard Rotschild. « Les travailleurs étrangers ne sont pas des esclaves! » ont scandé les manifestants.


« Les agences de recrutement sont parmi ceux qui bénéficient le plus de la politique gouvernementale de la porte tourn,ante », a déclaré l'organisateur de l'événement Noa Levy. « Malgré le fait que la loi les limite à ne demander aux travailleurs que 3 500 NIS pour les frais de dossiers, ces entreprises font payer chaque travailleur qu'elles font entrer dans le pays entre 6 000 et 25 000 dollars, et elles empochent 75% de ces frais. »
http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/65-categorie-10829887.html

riskofil a dit…

A bas les gens qui bossent

Didier Super - A bas les gens qui bossent

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