16 novembre, 2011

Le jour où j'ai tenu Seyrig dans mes bras...

Calyste va nous dire de qui, hier, il a serré la main, ou plus...
Alors y a pas de raison !
Savez-vous que je suis avec Michael Lonsdale, Sami Frey (et quelques autres...) l'un des - j'imagine - rares hommes à avoir tenu Delphine Seyrig dans leurs bras. C'était je pense en 1978. Je me rendais ce jour-là à la "Compagnie du Désert Occidental", première boutique de fringues et d'objets que des amis créateurs avaient ouverte depuis déjà quelques années rue des Rosiers,-maintenant il y en a plein... Il pleuvait un peu et au moment où j'ouvris la porte pour entrer, la sublime, habituée de l'endroit en voisine, loupant en sortant la marche un peu glissante, trébucha avec élégance et comme dans un film de Duras, une pièce de Handke, se laissa couler dans mes bras. Je la recueillis. Elle se redressa et le regard un peu perdu, de sa voix incomparable me susurra : "Merci !". Et oui !
Jaloux !!!

4 commentaires:

laplumequivole a dit…

Alors là, je suis verte de jalousie ! Elle t'a dit merci ? De sa voix sublime ?

P. P. Lemoqeur a dit…

Oui Madame !

Calyste a dit…

Jaloux? Abominablement! J'échangerai sans hésiter 12 Goncourt contre une Seyrig! Que dis-je? Les Goncourt depuis le premier!

P. P. Lemoqeur a dit…

Bon,puisque je parlai aussi de lui dans ce billet, j'ai aussi dans une vie antérieure serré la louche à Lonsdale pendant un pince-fesse de comédiens cathos (c'est furieusement tendance depuis quelques années,jusque chez les prétendus humoristes sarkosystes) auquel j'étais invité... Mais je dois avouer que, malgré mes choix, je fus moins tenté de le serrer fût-ce accidentellement dans mes bras...

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