28 septembre, 2009

Polanski, la jeune fille et la mort ...

Polanski a réalisé il y a quelques années un film rigoureux, jubilatoire et extrêmement dur. Ça s'appelle, "La jeune fille et la mort". Un tortionnaire est reconnu, des années après ses méfaits par la femme qu'il a torturée (en écoutant le quatuor de Schubert ) pendant la sombre époque totalitaire d'un pays sud-américain et qui est passé comme tant d'autres à travers les purges post-dictatoriales.Mauvaise pioche, il tombe sur sa victime en sonnant un soir par hasard à sa porte. Elle ne l'a jamais vu mais reconnaît sa voix. Elle le tient, le retient, et se venge...( c'est Sigourney Weaver, on y croit...)
Voici l'homme rattrapé par son histoire, fût-ce une vieille histoire... Ce n'est plus le même homme que celui dont elle a subit les tortures et pourtant... Et l'on trouve ça normal, qu'il paie un peu "ses errements passés", le pédaleur de gégène, car l'auteur oeuvre en ce sens, avec le talent et l'efficacité qu'on lui connaît.

J'ouvre l'enveloppe, voici le premier sujet :
"L'artiste est-il moraliste par destination ?".
deuxième sujet :
"Le moraliste doit-il être irréprochable"
troisième sujet :
"Le talent excuse-t-il tout ?"
quatrième sujet
" La solidarité a-t-elle des limites ?"
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