03 septembre, 2009

Maurice Sachs, puisqu'il faut s'égarer...

Un jeune homme se fait, sur un blog ami, l'apologiste de Rebatet... Je crains qu'il ignore, le jeune homme, que dans le genre écrivain-crapule, il y en a un qui est bien meilleur... C'est Maurice Sachs, qui est surtout beaucoup, mais vraiment beaucoup plus rigolo ! et de surcroît à sa manière, mille fois plus honnête, car il ne s'en prend qu'à lui-même, sans complaisance aucune... Sachs était ce que j'appellerais à la lecture de ce roman autobiographique, cette confession, un "enfoiré méthodique" et assez réjouissant... Lisez le "Sabbat"...
Tant qu'à lire de la littérature de chair à peloton, puisqu'on y est absolument pas obligé, autant lire celle qui est rigolotte..
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1 commentaire:

Julie a dit…

Oh oui, j'ai lu presque tout Sachs! C'est jouissif de haine de soi et de crapuleries insensées. Un régal de saloperie. Il se pare des plumes du paon et se roule dans la bave du pédé frustré. C'est aussi une sorte d'analyste balzacien : je vous conseille Tableau des moeurs de ce temps (peut-être introuvable) chez Gallimard...

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