09 octobre, 2010

Tiens au fait, un eustache ...


eh bien, si j'ai bonne mémoire (je mens outrageusement quand je dis que je n'en ai pas), c'est en lisant la "Guerre des boutons" que j'appris tout enfant qu'un eustache était un couteau de poche.
Ce peut-être un couteau sans marque, ou un Laguiole, un Opinel, tiens même un couteau suisse ou bien un Leatherman (je ne me passe jamais du mien) ou encore, le plus simplement beau avec son manche de buis pyrogravé, sa virole de sécurité et sa lame d'acier inaltérable, le couteau de Nontron dont mon père en bon périgourdin raffolait ! Il lui servait à tout, parfois (rarement) à table, souvent de coupe-ongles, de coupe-papiers, pour biseauter des peaux, régler de petits mécanismes ou le cas échéant d'accordoir à jeux d'anches... Bref comme à tout les mecs (les femmes sont globalement "moins couteau"), d'objet éternellement transitionnel...
Un eustache, on l'a, comme je l'ai, en permanence dans la poche. J'en ai plusieurs car j'aime le couteau, c'est ma Rollex à moi !
En attendant, merci Monsieur Pergaud !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Eustache n'est pas un mot paysan;il vient d'un fabricant de couteau, eustache dubois, dont laproduction était prisée des voyous urbains: l'Apache se servait d'un eustache, ça rime! Et ce nom est lié à la légende noire, genre casque d'or, loin du sage laguiole, imité des navajas espagnoles autrement plus, inquiétantes!
Hors landau!

P. P. Lemoqeur a dit…

Certes, mais "Le grand Braque", chef incontesté des Longeverne, il s'en foutait d'où ça venait, pourvu que ça coupe les boutons !

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