13 octobre, 2010

Tout va très bien !

Les gens sont étonnants. Vous voyez avec bonheur une personne que vous aimez, que vous ne voyez pas souvent et que les hasards du calendrier vous font retrouver un instant, c'est tant mieux. On fait le point on parle surtout des autres une fois qu'on a évacué le rituel "et toi, comment du vas " . Généralement, sauf au téléphone ou plus rarement désormais par écrit, ça se voit, à défaut ça s'entend, non? Je sais y a des gens qui simulent bien, sauf que j'en connais peu, même si j'en connais. Bref on passe, ce sitôt fait, aux autres et à certains qu'on voit plus souvent que celui qu'on rencontre presque accidentellement ce jour-là. Tout le monde va bien ! ça baigne. Ok ! message reçu, notre rencontre de ce jour doit être exonérée de tout principe de réalité. Alors quand on dit très prudemment, inutile de faire flipper, oh ! tu sais contrairement à ce que tu dis, untel c'est pas aussi bien qu'on imagine, on passe à autre chose, comme s'il ne fallait pas gâcher le moment, en rajouter une strate à notre propre malheur, parce que d'un seul coup le malheur des autres à coté du notre, qu'on cachait par pudeur, c'est même pas une rigolade, ça n'existe, à ce moment précis, plus du tout...
C'est comme ça, faut faire avec. Peut-être même que c'est la seule possibilité pour rester d'équerre. En fait, j'en sais rien, je m'interroge... Je m'interroge même sérieusement. Quelle est ma responsabilité dans cet épisode relationnel bizarre et dont la bizarrerie quoi qu'il en soit me gêne aux entournures.
Ça me rappelle, parce qu'en même temps faut bien en rigoler, une chanson de Guy Béart : "Parlez-moi d'moi".
N'empêche qu'on est quand même bien content de l'avoir vue...

2 commentaires:

Olivier Autissier a dit…

Est-ce que ça ne reste pas l'essentiel ?

P. P. Lemoqeur a dit…

C'est bien là la question...

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