26 octobre, 2010

Mélenchon, ce pourquoi je l'aime.

Mélenchon les gêne, les emmerde, mais d'une manière particulière à laquelle surtout ils ne sont pas habitués. Il leur dit, non seulement vous êtes malhonnêtes, des salauds (au sens sartrien du terme, leur rappelle-t-il), ce qui ne serait qu'un truisme s'il ne leur disait que ça, mais vous êtes surtout cons, incultes et cons. Et comme cet homme, tout gouailleur qu'il est, est prodigieusement intelligent, vif et remarquablement cultivé, ça leur troue le cul, à ces folliculaires quasi analphabètes et de tous les sexes qui seraient tentés, de prime abord, de le prendre pour un autre, car pour eux, seul un illettré doublé d'un imbécile peut défendre la cause qu'il défend, celle des pauvres, les pauvres, y a des zabbépierres pour ça. Ils voudraient bien l'entrainer dans leur ligne de mire, au raz des pâquerettes. Mais le tribun vole haut et ne se laisse pas tirer comme un faisan d'élevage. Ils le prennent pour Marchais et s'en vantent, mais ça ne marche pas...
D'aucuns ont tenté de détourner son nom pour le ridiculiser. Pas un n'a pensé à le rapprocher de Melanchton, ce qui n'est pas idiot du tout. De qui ? Ah oui, c'est vrai, encore faut-il connaître Melanchton. Je suis certain qu'il sait, lui, Mélenchon l'érudit, qui était Melanchton, père de la Réforme...
Tous des cons alors ? Mais non-mais non, mais certains plus que d'autres ...

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