En regardant à l'instant le Cd du sublime Requiem de Duruflé, je me rappelle ceci. C'était au printemps 1984, j'habitais avec Elie rue Pestalozzi. Je croise un matin dans le haut de la rue Mouffetard Marie-Madeleine Duruflé qui doit en voisine descendre faire ses courses. Elle est encore marquée de l'accident qui faillit la tuer. Je vais la saluer et je me présente, il y a si longtemps que nous nous sommes vus. Après un instant de surprise, elle me reconnaît. Nous parlons un moment. Elle me demande comment va ma mère, mon père est mort depuis déjà quatre ans. Je lui demande à mon tour de ses nouvelles et bien entendu des nouvelles de Maurice. "Mon brave ami, me dit-elle doucement, désormais, Maurice et moi, nous attendons la mort dans la sérénité ". Maurice est mort deux ans plus tard, elle beaucoup plus jeune que lui, bien après.
J'ai connu des gens qui, allant au marché, vous disaient choses pareilles.
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