20 janvier, 2011

La souffrance et la mort

Bon, on va être clair, on peut ? La souffrance n'existe que par le souvenir de la souffrance. Ça fait même partie de l'apprentissage. La fameuse fessée honnie et interdite de nos jours n'a d'autre projet que celui d'alimenter le souvenir de la douleur à des fins pédagogiques... Savez-vous qu'il existe, a contrario, une maladie grave et congénitale qui fait qu'ignorant la douleur, on se casse une jambe sans morfler un instant ?
Souffrir avant de mourir ? mais on s'en fout puisqu'on ne s'en souviendra pas et qu'on ne souffrira plus... C'est même le seul moment où l'on peut souffrir tranquille. En revanche c'est pénible pour l'entourage qui souffre par empathie et, se souvenant de notre douleur, souffre même après qu'on ait fini de souffrir... Il est gentil l'entourage, il a raison de vouloir mettre un terme à nos souffrances, puisque de toute façon, le terme est proche. Mais c'est surtout la peur de la souffrance de quelqu'un en pleine forme et qui s'en souviendra qui l'anime...
L'euthanasie ? j'ai vraiment rien contre à condition qu'on considère que c'est un deal entre celui qui souffre et celui qui ne supporte plus à juste titre de le voir souffrir.

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