24 janvier, 2013

Le coton qui trahit.

Je racontai, cet après midi à l'infirmière qui me faisait une prise de sang, qu'un de mes amis médecin s'installa dans les années 80 acupuncteur dans une ville cossue de la banlieue ouest. La chose était nouvelle et la toute nouvelle clientèle n'en connaissait pas les arcanes, lavant le bras souffrant quand on piquait au pied. C'est ainsi que pendant des mois, voire des années il vit passer dans son cabinet des gens fort chic mais que le coton alcoolisé dont il les frottait trahissait les peaux crasseuses et inondées de Guerlain.
Mon infirmière me dit que c'est toujours un peu comme ça et pas uniquement dans les beaux quartiers.
Ouf ! j'allais encore me laisser aller à un discours de classe...

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