09 janvier, 2013

Je garde mes émotions.

J'ai mes priorités...
Depuis trop de jours, on cause des exilés fiscaux pétés de thunes qui se la jouent. Pendant ce temps, à la minute près, dans la campagne, un gamin trisomique, perdu, erre, tandis que la mort le guette, l'attend et bien sûr enfin le rattrape et le prend. L'idée même de cette solitude me touche, que vous pouvez pas le croire...
Depardieu vit, c'est très bien, un gamin meurt seul, ça l'est moins ... C'est comme ça, pour des raisons diverses qui ne sont pas de mise.
D'aucuns vont trouver mon propos démagogue, que je mélange tout, que même si Depardieu était resté en France, ça n'aurait pas empêché le gamin de fuir on ne sait quoi. M'enfin ! Je le sais, c'est vrai, mais je m'en fous, j'ai mes priorités. J'oublie Depardieu, total irresponsable, ceux qui le chargent et ceux qui le défendent. Ces aventures ne m' intéressent pas, même si j'en ai causé.
J'imagine en l'instant la fin d'un être humain, handicapé, seul, durant des jours d'hiver, la nuit, le noir, la faim, la soif, le froid, la peur, puis l'eau glauque d'un canal où l'on tombe ou où l'on se jette.
Désolé, ce soir, je suis pas marrant...

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