Après l'assassinat sauvage d'un gamin, dans l'Ain, on a arrêté un couple. Un couple de "marginaux" s'empresse-t-on de préciser d'emblée... Et aussitôt apparaît la question suivante en guise de recyclage impromptu de l'horreur du fait divers et de déplacement immédiat d'une question complexe et profondément tragique (quarante coups de couteau sur un enfant de douze ans, faut trouver la surface...), vers un projet politico-foireux-simpliste en diable qui n'a plus rien à voir avec la monstruosité de l'événement ni avec le drame de l'enfant mort relégué lamentablement au rang de prétexte/accessoire : "Faut-il encadrer" les "marginaux"...
Qu'est-ce qu'un marginal ?
Que sont des marginaux ?
Un marginal est-il statutairement un assassin en puissance ?
Y a-t-il un rapport patent scientifique entre marginalité et psychopathie ?
Le fait de n'avoir pas de boite aux lettres et de dormir là où l'on peut est-il un signe avant coureur de violences incontrôlables et d'une criminalité annoncée ?
Faut-il éradiquer les marginaux ?
Que veut dire "encadrer" ? Les mettre préventivement dans des camps façon national-socialisme ?
Les rééduquer façon communisme stalino-maoïste ?
Les marquer au fer rouge ?
Leur couper les mains avant qu'ils ne commettent l'irréparable ?
Les lobotomiser à l'américaine ?
Peut-on in utero prévoir le marginal dans le moindre foetus ?
Faut-il autoriser voire imposer l'avortement thérapeutique aux porteuses de blastulas marginalophores ?
E.d.v.i.g.e va-t-elle nous préserver des marginaux ?
Doit-on stigmatiser la confrérie des notaires lorsqu'un notaire tue quelqu'un ?
Doit-on jeter l'opprobre sur tous les cadres, les garçons bouchers, les pâtissières, les professeurs de faculté, les ouvriers spécialisés, les quincailliers et les décoratrices dans leurs globalités, sous prétexte que certains, pour ne parler que de ceux-là, comme tout un chacun assassinent ?
Les "marginaux", que je sache, ne tuent pas plus que les autres, ils semblerait même qu'ils soient plutôt victimes des agressions que ne l'est, et tant mieux pour lui, le bourgeois du coin...
Marginal, avec un "M" comme "M" le Maudit... Nous vivons, je le crains, une bien sale époque.
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Qu'est-ce qu'un marginal ?
Que sont des marginaux ?
Un marginal est-il statutairement un assassin en puissance ?
Y a-t-il un rapport patent scientifique entre marginalité et psychopathie ?
Le fait de n'avoir pas de boite aux lettres et de dormir là où l'on peut est-il un signe avant coureur de violences incontrôlables et d'une criminalité annoncée ?
Faut-il éradiquer les marginaux ?
Que veut dire "encadrer" ? Les mettre préventivement dans des camps façon national-socialisme ?
Les rééduquer façon communisme stalino-maoïste ?
Les marquer au fer rouge ?
Leur couper les mains avant qu'ils ne commettent l'irréparable ?
Les lobotomiser à l'américaine ?
Peut-on in utero prévoir le marginal dans le moindre foetus ?
Faut-il autoriser voire imposer l'avortement thérapeutique aux porteuses de blastulas marginalophores ?
E.d.v.i.g.e va-t-elle nous préserver des marginaux ?
Doit-on stigmatiser la confrérie des notaires lorsqu'un notaire tue quelqu'un ?
Doit-on jeter l'opprobre sur tous les cadres, les garçons bouchers, les pâtissières, les professeurs de faculté, les ouvriers spécialisés, les quincailliers et les décoratrices dans leurs globalités, sous prétexte que certains, pour ne parler que de ceux-là, comme tout un chacun assassinent ?
Les "marginaux", que je sache, ne tuent pas plus que les autres, ils semblerait même qu'ils soient plutôt victimes des agressions que ne l'est, et tant mieux pour lui, le bourgeois du coin...
Marginal, avec un "M" comme "M" le Maudit... Nous vivons, je le crains, une bien sale époque.
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1 commentaire:
Content de ne pas être le seul que cela défrise... Oui, c'est un systématisme quand les médias parlent de cette affaire-là. Le meurtrier est un marginal. Avec troubles psychologiques, amalgamons...
Et qu'enfle la mythologie du "marginal"...
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