02 décembre, 2012

Faut jamais réveiller les souvenirs des autres...

J'avais tout oublié... Mais puisqu'on  éveille en moi sans que j'ai demandé quoi que ce soit et sans qu'on en mesure le danger, des souvenirs qui étaient enfouis,  j'en viens à m'interroger sur des évènements du passé lointain. Et  si, par exemple puisque j'y pense à l'instant,  comme dans le film de Lelouch "Un Homme qui me  plait" qui lui plaisait tant, nous nous étions retrouvés par ses soins  organisationnels incomparables, lui, moi et l'autre, sans que j'ai su sa présence, à Bruxelles, pour  qu'ils revivent à mon insu, comme dans le film  l'aventure pour de vrai... Bergen-Girardot-Montand / lui-moi et l'autre ( ! )  le romanesque en technicolor revécu, comme disent les enfants, "pour de vrai".   Le grotesque est à son comble et sans doute vaut-il mieux que je n'y aie pas pensé à l'époque... Je crains que lui, y ait, non seulement  pensé, mais qu'il l'ait fait.
Ca va finir par m'amuser rétrospectivement, ces histoires qui peu à peu réapparaissent,  car de surcroit, d'un seul coup, en raison de l'incongruité de la chose, du ridicule de la situation, de l'inévitable et ravageuse distanciation,  plus de dix sept ans ans après, je devrais m'offrir un retour d'indignation ;  mais c'est tellement con et hors du temps, que  je trouve ça drôle, en fussè-je à l'époque la victime, instrumentalisée dans le délire quotidien et inépuisable d'une moderne Putzfrau, moitié Flaubert, moitié Fassbinder. Un vrai scenario, mais d'un très mauvais film... "Les Feux de l'Amour" avant l'heure.  Y a des jours où je me dis, quand même...  Heureusement, jusqu'à ce soir, personne ne le savait ! Je revendique ma responsabilité : pour jouer au con, il faut être au moins deux. Pour en rigoler, en revanche, on peut le faire tout seul.

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