Monsieur X n'était plus tout jeune mais, sportif de haut niveau spécialisé dans les arts martiaux, il portait encore beau. Grand amateur de femmes, non content d'avoir une maîtresse ravissante, jeune et fidèle et qu'on pouvait dire "légitime", il s'éparpillait volontiers en aventures multiples, passagères et plus ou moins durables. La maîtresse officielle était une ravissante portugaise, un petit modèle plein de charme et qui, ne voulant pour son honneur pas être entretenue, si tant est que son amant eût l'intention de l'entretenir excepté par quelques cadeaux de valeur, vivait fort honnêtement de ménages entre Maubert et Contrescarpe. Elle travaillait quelques heures hebdomadaires pour des amis à moi chez qui elle débarquait, ses mapa personnels dans son sac Vuitton, troquant à l'entrée ses escarpins Charles Jourdan contre de coûteuses ballerines de cuir fauve du même. C'était sans conteste la femme de ménage la plus chic de tout le V°. Elle était drôle et fine et racontait facilement ses histoires, guettant en fouillant partout et sans cesse la preuve de ses infortunes.
C'est ainsi qu'un jour et elle arriva furieuse, partagée en fait entre colère et rire admiratif tenant à la main le brouillon que son amant avait jeté dans la corbeille à papiers d'une lettre adressée à son contrôleur du fisc, Mademoiselle Z.
C'est ainsi qu'un jour et elle arriva furieuse, partagée en fait entre colère et rire admiratif tenant à la main le brouillon que son amant avait jeté dans la corbeille à papiers d'une lettre adressée à son contrôleur du fisc, Mademoiselle Z.
Mon petit trésor public,
lui disait-il tendrement en préambule ...
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