13 août, 2010

Et Zweig, toujours.

Je n'avais pas lu "Vingt quatre heures de la vie d'une femme". Voilà, c'est fait. Comme toujours, il m'agace un peu pendant deux ou trois lignes, je suis habitué, et puis après, avant même la fin de la première page, il me coince, me prend en otage. C'est un filou, Zweig ! Il vous fait croire qu'il va vous raconter une histoire, peut-être dans le cas présent celle d'une nouvelle Bovary... On se dit : ok ! on a compris ! Mais non ! on n'a rien compris car trois pages après, comme dans les Mille et une nuits, il y a d'un seul coup une histoire dans l'histoire et celle-ci est mille fois plus étonnante que celle à laquelle on s'attendait et dont elle prend la place. D'accord, me direz-vous, et après ? eh bien, après, il y a un rebondissement psychologique inattendu, et tellement humain et féminin bien sûr, c'est une histoire de femme(s)... Je ne vous en dis pas plus, car c'est comme dans un roman policier, s'il y a une surprise, il ne faut pas la dire.
Alors au lieu de lire le nouveau Musso ou le nouveau Lévy, lisez ZWEIG ! "Stefan pour les dames" comme on disait ! Gott ! qu'il les comprenait bien !

C'est édité chez Stock. Le prix ? trois paquets de clopes peut-être... Lire des choses intelligentes ne nuit ni à votre santé ni à votre entourage ! mais hélas, il n'y a pas, comme pour le tabagisme, de "lecteurs passifs"...

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