On imagine le personnel politique, les gens de pouvoirs, hommes ou femmes, insensibles à la peur. Ils se sentent, et de fait le sont, protégés par leurs mandats, par la démocratie qui les a élus et sa police ou par la tyrannie qui les porte et les maintient avec la sienne... Bien entendu il vaut mieux éviter les excès, genre nettoyage ethnique et charniers y afférents façon balkano-bosnio-serbo-croates. On peut en revanche survivre politiquement à l'organisation de "disparitions" d'opposants, à la manière argentine, chilienne de la grande époque... Faut reconnaître, on est pas égaux devant "La Haye"...
N'imaginez pas pourtant que je vais vous faire le coup du "tous pourris". C'est idiot, c'est faux et ça peut être méchant... En revanche, et de plus en plus, on est en droit de se demander s'ils ne sont pas "tous coincés"... Le fric est tellement partout, les financiers tellement puissants, que désormais pour eux, eux qui ont vraiment le pouvoir, le personnel politique qui a été élu démocratiquement et le tyran qui l'a usurpé ont exactement la même valeur, pour eux qui savent ce que "valeurs" veut dire... Mais si les tenants du pouvoir de l'argent imaginent que leurs valets vont les protéger avec leurs flics et leurs armées, les politiciens, démocrates ou non savent très bien, même les plus déconnectés de la réalité, que la révolte gronde et qu'ils sont, de fait, en première ligne. La Grèce... ça fait trois ans que la Grèce bouillonne... Tout le monde le sait et le cache... C'est autant la peur d'une guerre civile contagieuse que d'une banqueroute générale qui les a préoccupés ces jours derniers... Ces mesures, ça s'appelle un "moratoire"... i.e. un "reculer pour mieux sauter"... Mais sauter dans quoi ? ou par dessus quoi ? . Ils l'ignorent, eux qui risqueront de plus en plus et surtout de "sauter" sur un tas de trucs...
Il ne suffira pas de lui prêter, et au prix fort quoi qu'ils disent, de la monnaie de singe, à la Grèce, en échange de la réduction de son régime de bananes... Un jour ça va péter, vraiment, ici et puis, dans la foulée, ailleurs... Car il ne suffit pas de nier dans l'unique but de gagner plus le facteur humain pour qu'il cesse pour autant et c'est heureux d'exister... Les financiers, ils s'en tireront, fût-ce momentanément. Les politiciens, sur le devant, ils vont morfler sévère... J'ai l'impression qu'ils commencent à s'en apercevoir, vaguement, les yeux embués par la prétendue sacralisation électorale et la toujours possible sottise populaire, mais ils ne peuvent plus rien faire, car tout simplement et c'est plutôt terrible, ils ne maîtrisent plus grand' chose... hormis leurs illusions...
En attendant, ils ont intérêt, nos élus, à provisionner d'urgence et très sérieusement les salaires des flics, des milices, des armées, s'il ne veulent qu' eux aussi, se révoltent... Ça s'est déjà vu...
N'imaginez pas pourtant que je vais vous faire le coup du "tous pourris". C'est idiot, c'est faux et ça peut être méchant... En revanche, et de plus en plus, on est en droit de se demander s'ils ne sont pas "tous coincés"... Le fric est tellement partout, les financiers tellement puissants, que désormais pour eux, eux qui ont vraiment le pouvoir, le personnel politique qui a été élu démocratiquement et le tyran qui l'a usurpé ont exactement la même valeur, pour eux qui savent ce que "valeurs" veut dire... Mais si les tenants du pouvoir de l'argent imaginent que leurs valets vont les protéger avec leurs flics et leurs armées, les politiciens, démocrates ou non savent très bien, même les plus déconnectés de la réalité, que la révolte gronde et qu'ils sont, de fait, en première ligne. La Grèce... ça fait trois ans que la Grèce bouillonne... Tout le monde le sait et le cache... C'est autant la peur d'une guerre civile contagieuse que d'une banqueroute générale qui les a préoccupés ces jours derniers... Ces mesures, ça s'appelle un "moratoire"... i.e. un "reculer pour mieux sauter"... Mais sauter dans quoi ? ou par dessus quoi ? . Ils l'ignorent, eux qui risqueront de plus en plus et surtout de "sauter" sur un tas de trucs...
Il ne suffira pas de lui prêter, et au prix fort quoi qu'ils disent, de la monnaie de singe, à la Grèce, en échange de la réduction de son régime de bananes... Un jour ça va péter, vraiment, ici et puis, dans la foulée, ailleurs... Car il ne suffit pas de nier dans l'unique but de gagner plus le facteur humain pour qu'il cesse pour autant et c'est heureux d'exister... Les financiers, ils s'en tireront, fût-ce momentanément. Les politiciens, sur le devant, ils vont morfler sévère... J'ai l'impression qu'ils commencent à s'en apercevoir, vaguement, les yeux embués par la prétendue sacralisation électorale et la toujours possible sottise populaire, mais ils ne peuvent plus rien faire, car tout simplement et c'est plutôt terrible, ils ne maîtrisent plus grand' chose... hormis leurs illusions...
En attendant, ils ont intérêt, nos élus, à provisionner d'urgence et très sérieusement les salaires des flics, des milices, des armées, s'il ne veulent qu' eux aussi, se révoltent... Ça s'est déjà vu...
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