Comme dirait Lucchini, " C'est énorme ! ". Et pourtant c'est vrai, Pôle Emploi organisme dont le but, la mission est de trouver des emplois à ceux qui n'en ont pas ou plus, devrait dans ses propres rangs en supprimer assez rapidement 1800 puisque le regroupement Assedic-Anpe qui devait montrer son efficacité démontre surtout ce qui était de toute évidence prévu au départ, un goût avéré pour l'économie par la suppression de postes.
Ce doit être ambiance-club dans les agences... Qui, demain, sitôt viré, va devenir le "client" de son ex-collègue qui a eu (momentanément sans doute) la chance de rester ? Qui va peut-être se retrouver dans le lieu d'attente de son agence avec ceux qu'il était censé aider à trouver du boulot quand lui-même en avait encore ? Ajoutez à ça que les mieux placés pour savoir l'efficacité relative de Pôle Emploi sont ceux qui y travaillent.
C'est l'une des perversions les plus remarquables du libéralisme et je dois avouer qu'elle force l'admiration.
Imaginez le premier entretien.
Le conseiller :
- Que faisiez-vous comme métier quand on vous avez été licencié ?
Le demandeur d'emploi :
- Ben, comme vous, je recevais à l'époque à Pôle Emploi où je bossais des gens comme moi aujourd'hui dans la merde parce qu'ils ne bossaient plus, suis-je clair ?
Le conseiller in petto (- Oh putain, c'est le premier et c'est sur moi que ça tombe !) :
- Bien, on va faire un bilan de compétence...
Le demandeur d'emploi, rêveur mais déterminé :
- Et ta soeur ?
Car en plus, le mec de Pôle Emploi qui a été lourdé, il vient enfin de comprendre qu'à son tour c'est lui qui fait vivre ce conseiller qu'il fut, ce collègue de celui qui le reçoit aujourd'hui...
Jusqu'à présent les employés des Assedic et de l'Anpe se croyaient à l'abri du chômage, un peu comme s'ils étaient immunisés.
En toute honnêteté, je sais, c'est pas bien, mais pour des raisons qu'on peut comprendre facilement et ceux qui ont eu un jour où l'autre à passer par l'Anpe me comprendront, ce genre de retournement de situation, ça fait un peu marrer... Quand à ceux qui restent, ils vont devoir appliquer les directives, à la lettre, radier, faire du chiffre, bref, un travail épanouissant avec désormais comme tout le monde l'angoisse du licenciement.
Ce doit être ambiance-club dans les agences... Qui, demain, sitôt viré, va devenir le "client" de son ex-collègue qui a eu (momentanément sans doute) la chance de rester ? Qui va peut-être se retrouver dans le lieu d'attente de son agence avec ceux qu'il était censé aider à trouver du boulot quand lui-même en avait encore ? Ajoutez à ça que les mieux placés pour savoir l'efficacité relative de Pôle Emploi sont ceux qui y travaillent.
C'est l'une des perversions les plus remarquables du libéralisme et je dois avouer qu'elle force l'admiration.
Imaginez le premier entretien.
Le conseiller :
- Que faisiez-vous comme métier quand on vous avez été licencié ?
Le demandeur d'emploi :
- Ben, comme vous, je recevais à l'époque à Pôle Emploi où je bossais des gens comme moi aujourd'hui dans la merde parce qu'ils ne bossaient plus, suis-je clair ?
Le conseiller in petto (- Oh putain, c'est le premier et c'est sur moi que ça tombe !) :
- Bien, on va faire un bilan de compétence...
Le demandeur d'emploi, rêveur mais déterminé :
- Et ta soeur ?
Car en plus, le mec de Pôle Emploi qui a été lourdé, il vient enfin de comprendre qu'à son tour c'est lui qui fait vivre ce conseiller qu'il fut, ce collègue de celui qui le reçoit aujourd'hui...
Jusqu'à présent les employés des Assedic et de l'Anpe se croyaient à l'abri du chômage, un peu comme s'ils étaient immunisés.
En toute honnêteté, je sais, c'est pas bien, mais pour des raisons qu'on peut comprendre facilement et ceux qui ont eu un jour où l'autre à passer par l'Anpe me comprendront, ce genre de retournement de situation, ça fait un peu marrer... Quand à ceux qui restent, ils vont devoir appliquer les directives, à la lettre, radier, faire du chiffre, bref, un travail épanouissant avec désormais comme tout le monde l'angoisse du licenciement.
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