04 octobre, 2011

Pascal Bruckner, le nouveau vertmifuge

Je sais, on a le droit de changer d'idée, et je pourrais, en vous accommodant pompeusement Publilius le Syrien (Malum consilium est quod mutari non potest), défendre le droit de Bruckner à "ne plus être de son avis"...

Ce matin sur France Inter, Pascal Bruckner vient vendre son nouveau livre. C'est contre les verts - leurs idées - leurs programmes. Car après avoir été écolo (il n'a pas oublié), il combat désormais l'écologie, non seulement il faut bien vivre mais il faut vivre bien.
Bon, je vous la fais courte, y a pas de quoi s'attarder : l'écologie est totalitaire, pétainiste, peine à jouir et pingre, on connaît l'air et les paroles. Et comment qu'il sait ça Bruckner ? Qu'est-ce qui lui permet de l'affirmer le matin au petit déjeuner ? Eh bien c'est parce que lui, il a lu "les textes". Les textes de qui ? les textes de quoi ? les textes de quand ? On ne le saura pas au cours de l'intervioue. C'est pas grave et même qu'on le saura jamais, vu qu'on le lira pas, son livre, et surtout qu'on s'en fout de ce qu'il pense, Bruckner ; qu'il nous torche plutôt des fictions, c'est encore ce qu'il fait de mieux .

Mais faut reconnaître qu'il a été rapide, le rusé, et que son entregent lui a permis d'éditer ses "allègres" carabistouilles avant certains qui en rêvent. C'est pas qu'il est plus con qu'un autre, Bruckner, c'est qu'il a plus de moyens.

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