31 août, 2011
Je sais pas si vous êtes comme moi, mais
Kimchi de secours...
C'est tout simple.
Il vous faut :
- un chou, normal, blanc
- du piment de Cayenne en poudre
- du sucre en poudre
- de la sauce de poisson, genre nuoc nam c'est à dire en fait du "garum"
- des petits oignons blancs, frais, ceux qui ont encore leur tige verte
- une tête d'ail... pas moins
- une carotte
Vous faites tremper le chou effeuillé dans une bassine d'eau salée. Pendant ce temps, dans un saladier, vous mélangez le piment en poudre (150g environ ) avec le sucre (4 cuillers à soupe) et vous inondez de sauce de poisson. Vous rincez bien votre chou que vous coupez en fines lanières, vous coupez aussi vos oignons et votre carotte façon émincé.
Vous mélangez dans un saladier le chou, les oignons, l'ail, la carotte avec l'appareil... Prenez des gants, et évitez de vous frotter les yeux, c'est redoutable. Quand tout ça est bien mélangé, vous en remplissez un récipient du genre tupperware. Vous tassez bien et vous fermez le couvercle. Le chou ne va pas vraiment fermenter, il va cuire dans cette sorte de poudre à canon. On a déjà goûté. Ça ressemble, n'était le chou qui est encore un peu ferme. Vu le traitement, il devrait pas tarder à mollir.
On vous tient au courant.
des pommes
30 août, 2011
Non mais, vous n'allez quand même pas me dire que vous y croyez...
Que la crise c'est de votre faute, que le déficit c'est vous, enfants gâtés des trente glorieuses, qui l'avez creusé en profitant d'écoles publiques, d'hôpitaux publics, de postes et télécoms publiques, de trains publics, d'assistance publique, de tout ce qui est public ! Comme si "public" avait signifié "totalement gratuit"! Que ce sont ces salauds de fonctionnaires incompétents, gourmands et pléthoriques qui ont grugé l'équilibre budgétaire, que tous ça c'est de votre faute et de la leur aussi ! D'ailleurs c'est tellement de votre faute que ça s'est passé sous des gouvernements de gauche comme de droite que vous avez très légalement élus ! si c'est pas une preuve, ça, de votre évidente responsabilité ! Que la seule solution, car "y a pas d'alternative" c'est non seulement de payer mais tout en gagnant moins. Bref d'offrir à ceux qui vous emploient un coût salarial proche du Bengladesh sans sécurité de l'emploi, tout en vous faisant raquer comme des Rajahs, l'école privée, l'hôpital privé ! l'assurance privée etc.
Ils ne vous diront pas que s'il y a un trou dans la caisse, c'est pas parce qu'on dépense trop, c'est parce que l'impôt ne rentre pas. Oh, pas le petit impôt, de celui qui en paye à peine mais qui le paye, non, celui du très riche, personne privée ou entreprise. Les niches fiscales ? Mais c'est un euphémisme, c'est pas des niches, ces sont des gouffres, des avens, des abysses ! et ça encore c'est à peu près légal à coté des magouilles, des paradis fiscaux... En attendant, celui qui va se faire tondre la laine sur le dos, c'est celui qui en paye un peu, même s'il trouve que c'est un peu trop. Celui-là, il vote et on lui fait croire qu'il fait partie des riches, qu'ils sont du même bord... Alors, faudrait qu'il comprenne, le "moyen", le cadre même supérieur, qu'il va se faire presser, pressurer, qu'on va le mettre en concurrence (le vrai pauvre, lui, il s'en fout, pour lui c'est fini ces conneries, la concurrence, pour lui, y a plus, vu qu'il existe plus...). Ces salauds seront contents, car ils auront gagné, le jour où ayant sur place un prolétariat captif et servile, ils n'auront plus besoin de délocaliser, faisant même des économies sur le transport, seule contrainte avérée à la délocalisation...
Je vous entends dire offusqués, comment, qu'est-ce que c'est que ces couillonnades ? La lutte des classes peut-être aussi pendant que tu y es ? Mais oui ! et c'est pas moi qui le dit ! Ces enflures de Warren Buffett et Georges Soros eux-mêmes s'en vantent, "la Lutte des classes existe toujours, et c'est nous, les riches, qui la gagnerons".
Tiens à ce propos, Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, anthropologues, rééditent en "poche" avec quelques ajouts et réactualisations, leur ouvrage phare : "Le président des riches".
Alors, le premier de droite ou de gauche qui me cause encore de "rassurer les marchés", de crise, de rigueur et de déficit, comme disait un ami de mon père quand il était fâché, je vais illico, chier dans les escaliers de sa mère.
Discussion ce matin avec un tunisien
rencontre imprévue, il y a une heure.
cliquez l'image pour l'agrandir et voir "la bête" de plus près.
29 août, 2011
" Outez " les libéraux socialistes !
Quand j'étais jeune "on" prétendait reconnaitre un homo à ses gestes, sa voix, son ton. Eh bien, aujourd'hui le socialo ultra-libéral façon DSK dans le placard, on le reconnaît, lui, c'est plus simple, à ses mots. Tenez, ce socialiste-là, il cause de "marchés", de "dette", de "réalisme", de "responsabilité", d'"économies, de "pas d'alternative", bref, comme Serrault dans la Cage aux folles prenant des leçons de virilité de Ugo Tognazzi, le candidat PS libéral masqué ou non, prend ses leçons de crédibilité électorale à l'UMP, Sarkozy lui apprenant à beurrer ses bulletins...
Allez, camarades, on vous a démasqués, ne soyez plus les Zaza Napoli du libéralisme ambiant ! On n'ira pas à la Cage aux Votes...
Marc Sijan ou Duane Hanson - Cherchez l'intrus ...
Bon, maintenant que DSK est politiquement, c'est tant mieux, au tapis,
Heureusement, il y a peut-être quelques candidats vraiment de gauche à gauche. En cherchant bien, même s'ils se planquent, on doit pouvoir les débusquer...
28 août, 2011
Leo & Pipo, faut vraiment avoir l'œil !
La Guerre des Boutons. Ce pourquoi je n'irai pas voir le remake
Joeystarr Mauvaise réputation
Vous voulez "comprendre la banlieue, le neuf trois des origines à nos jours" ? Alors ne perdez pas votre temps à lire les reportages du Nouvel Obs, du Figaro, du Monde ou de Marianne, ou de la télé sous toutes ses formes, lisez ce bouquin écrit (très bien) en 2006 avec Philippe Manœuvre.
Vous pigerez les choses de l'intérieur. En plus, comme il se doit quand on raconte une histoire grave, c'est souvent drôle.
C'est édité chez Flammarion.
Indispensable pour être moins con-figé dans des idées toutes faites.
Le petit carré Gervais
Ma mère s'occupait d'elle en femme de devoir, en chrétienne, avec plus d'efficacité que d'affection. Elle n'avait rien à lui reprocher, à sa belle mère, si ce n'est, m'a-t-on dit, une hypothétique, modeste et bien involontaire part de responsabilité dans la mort prématurée de notre frère ainé, et encore cela restait-il enfoui dans un épais non-dit. Non, ce qu'elle lui reprochait, je pense, sans bien sûr se l'avouer, c'était d'être encore en vie, quand sa propre mère était morte depuis longtemps.
27 août, 2011
Margotte sœur d' Oscar par qui tout arriva
pour ceux qui se souviennent !
Tiens, rien que pour vous faire saliver...
Tronche de vie ou ce matin en ville
Madame à ses cotés, à peu près du même âge mais une taille au dessus, arbore avec fierté et un large sourire, les mains dessous le ventre, un beau "retour de couches".
Monsieur tire la tronche.
Si vous voulez énerver vos voisins, passez-leur ça à donf, en boucle !
version inattendue de The Battle Hymn of the Republic
Cingulomania...
La cingulomania, terme dont je n'ai pas trouvé la moindre trace en Français, est une pulsion qui vous pousse irrésistiblement à prendre et serrer quelqu'un dans vos bras...
Pourquoi un si bel élan n'a-t-il de mot pour le désigner en français ?
26 août, 2011
Du steak à la rhubarbe !
Historique domestique : il y a dans la cour un beau pied de rhubarbe qu'il fallait tailler. J'en ai récolté un bon kilo de tiges. J'en ai congelé les 8/10. Pour les deux autres dixièmes, lire la suite !
Car Polo a aussitôt trouvé sur le net une recette superbe autant que simple et un poil orientale.
Vous coupez 200g de votre rhubarbe en petits dés. Vous les faites fondre dans du beurre avec de l'ail, trois gousses, faut pas être rat. Si vous avez du gingembre frais vous en râpez une bonne rasade, mais du gingembre en poudre fait très bien l'affaire. Du poivre en q.s.p, un peu de sucre aussi, car la rhubarbe c'est quand même un peu acide, voyez-vous.
Et vous la laissez fondre, la rhubarbe, elle ne demande que ça.
Vous déglacez ensuite avec du vin blanc et vous faites réduire, doucement, comme vous le feriez avec des échalotes et du vin rouge pour accompagner une bavette. Nous, c'était de la hampe, car l'araignée, c'est rare ! Mais c'est goûtu la hampe! Bref, vous faites cuire vos steaks de ce que vous voulez pourvu que ce soit tendre,surtout du muscle en long et vous les nappez de ce qu'on va appeler le "coulis rhubarbe".
On s'est servi ça avec des aubergines grillées. La recette conseille des patates. C'est surement excellent aussi !
Ah, j'oubliais, ça se fait en un quart d'heure. Je sais, vous allez me dire mais faut avoir de la rhubarbe ! C'est vrai, mais objectivement, c'est plus normal d'avoir de la rhubarbe fraiche et locale en août que des fraises à Noël venues des antipodes, non ?
Pour la petite histoire, quand j'étais môme, la rhubarbe, plante honnie par certains pour ses vertus prétendues abortives n'entrait, fût-ce à l'état de confiture, dans aucune famille poitevine où l'on abritait des jeunes filles... de ces jeunes filles dont on sait qu'elles faisaient tourner sauces et mayonnaises quand elles avaient leurs "périodes"...
Servier, le Loup Servier explore toutes les pistes
C'est génial, c'est un peu comme si les producteurs de pinard au prétexte que le jaja c'est pas fait pour se cuiter, attaquaient les bistrots responsables selon eux des cirrhoses et des accidents de la route.
Compétences
XXXX
Bilans de compétences
Bilans professionnels
25 août, 2011
Le voile, quel voile ?
Les riches veulent donner ! Ou la "charité fiscale" nouvelle arme incroyable de soutien pré-électoral
"Récatonpilu", comme disait Jean Tardieu. Un riche qui gagne annuellement, mettons trois millions d'euros par an se propose sans qu'on l'y oblige, de payer cette année et exceptionnellement, mettons, trois cents mille euros d'impôts. A condition bien sûr, que le moyen-prolo qui en gagne trente mille sur la même durée en paye pour sa part trois cents de plus... Je sais c'est pas le même %tage et c'est là qu'est l'astuce !
Sauf que le riche il le fera cette année par pure bonté et sans que ça le prive vraiment.
Sauf que le petit cadre à trente mille, lui, non seulement trois cents euros ça le pénalise plus que le riche à trois cents mille, mais contrairement à celui-ci qui agit ici volontairement, l'année prochaine, pour lui ça recommencera.
Le riche, désormais, décide lui-même c'est clair, de son imposition.
Même Liliane Bettencourt, une parmi les 16 est prête, elle en a l'habitude, à faire un don, c'est vous dire s'il s'agit d'œuvres ...
Y a, dans les bourses des riches, des coups de pieds qui se perdent, et dans leurs gueules de démagos cyniques et imbéciles, des coups de lattes aussi.
Hier j'allai dans ce quartier, et le trajet est long... divagations métropolitaines...
D'un autre coté, je me disais, y'en a des boulets ! aussi des buses en vol. Alors j'ai pris ma croix et mes chevaux parés de leur robe ès pierre pour mieux les accrocher in fine à mon treuil...
J'aime Alphonse Allais
et puis
"L' Homme est imparfait, mais ce n'est pas étonnant si l'on songe à l'époque où il fut créé"
et enfin :
"Partir, c'est mourir un peu, mais mourir, c'est partir beaucoup"
J'aime donc aussi "l'humour doux".
24 août, 2011
Comme tous les champignons. Ou pour une allégorie mycologique et politique. Image bien sûr.
au vu de ce qui se passe dans ces pays qui se libèrent je me dis qu'on a du pot
Dans quelques mois, nous, pour virer ceux dont on ne veut plus, nous n'aurons pas à glisser des cartouches dans le canon de nos fusils, mais simplement un bulletin dans une urne.
D'accord, encore faudra-t-il viser juste.
Ce qui en ressortira ne sera pas forcément merveilleux, mais vous croyez que ce qu'ils sont en train de gagner au risque de leur vie, c'est la panacée démocrate ? On verra.
Alors... pour éviter de vivre ce qu'ils vivent, veillons !
Et par solidarité minima, lourdons en douceur de chez nous ceux qui ont soutenu ces salauds qu'ils doivent en défendant leur peau, flinguer ou tuer au corps à corps pour s'en débarrasser...
Michel Mohrt
Vous vous en doutez, j'ai cherché.
Je n' ai trouvé qu'un seul "Michel Mohrt est mort" (http://www.mortoupasmort.com/)
Sondheim - Loosing my mind. suite !
23 août, 2011
Parler de la chose, fût-ce l'une des pires, et de la pire manière
Dans tous les cas, tragique, lamentable et définitivement vulgaire.
Lucie et le Maréchal
BELLE NUIT
La lune était aux cieux à l'heure de minuit
Comme une grande perle au front noir de la nuit.
Tout dormait et j'étais comme seule sur terre.
J'ai regardé la lune étrange et solitaire.
Sur laquelle, Sapho, se sont fixés tes yeux
Aux temps antiques quand, de ton pas orgueilleux,
Tu hantais par les nuits l'île coloniale,
Toute seule, levant ta tête géniale
Vers le ciel où mettait l'astre son pâle jour.
C'est alors qu'à ta lyre, ô Muse de l'amour !
Ô Muse du désir et des folles tendresses,
Frissonnaient tes beaux doigts habiles aux caresses
Et que chantait parmi la marée et les vents
Ta bouche ivre aux baisers complexes et savants...
Oh ! de songer tout bas qu'à cette lune blême
Tes yeux s'étaient rivés, grande Sapho, de même
Que les miens quand, parmi le sommeil de la nuit,
Je veillais seule avec mon éternel ennui !
Prêtresse de l'amour qu'ils appellent infâme,
Ô Sapho ! qu'a donc pu devenir ta grande âme ?
Sous la lune qui vit ta joie et ta douleur,
Je t'ai chantée, aimée, admirée en mon coeur,
Moi poétesse vierge, ô toi la poétesse
Courtisane, ô toi l'aigle orgueilleuse, l'Altesse !
Occident, poèmes, Éd. de la Revue Blanche, 1901, p. 248.
La question importante néanmoins reste entière. La baderne, la culotte de peau, le prétendu* "Vainqueur de Verdun" qui "décima" l'armée française pour la faire courir à la mort pendant la première guerre avant de collaborer de la manière qu'on sait au cours de la seconde aurait-il été moins méchant-con-néfaste s'il l'avait épousée ? Imaginez, rien que pour rigoler, le "Chef de l'État Français" marié à une goudou folâtre et militante...
Tiens, dans le même ordre d'idée, imaginez, pour rigoler toujours, un président, amateur de chanteuses, épousant Catherine Lara ou Juliette Noureddine...
* jusqu'à nouvel ordre, ce sont les poilus et pas l'état major qui ont gagné Verdun...
Pourquoi Godard ne fut pas peintre !
Il pense un temps être peintre, mais atteint de cleptomanie, il est même interné en hôpital psychiatrique.
Surtout pas de scandale.
Khadafi jugé ? Je peux me tromper, mais je prends le pari qu'il va finir bêtement sous les décombres...
Claude Léveillée, chanteur canadien sans l'accent
22 août, 2011
Le Mépris - Godard / Moravia. Éternel, car comme tout chef d'œuvre, inépuisable.
Regardez aussi, vous le trouvez sur youtube, le générique où, en voix off, de son timbre si reconnaissable, Godard, comme en un hommage à Guitry, cite un à un suivis de leur fonction tous les participants.
Le cinéma n'est un art que lorsqu'il propose, parachève, ce qu'aucun des arts qui l' ont précédé ne peut faire dans le genre ou dans l'intention, le projet, même si pour le Mépris, le roman de Moravia est, lui aussi, une réussite antérieure absolue. Mais, comme c'est le cas pour ce film au même titre que pour le roman qui l'inspire, et c'est rare ce genre de rencontre, on peut parler de chef d'œuvre de l'art. Le reste du 7 ème Art n'est, et c'est déjà très bien, rejoignant une bonne part de la littérature de toutes époques et tendances confondues, qu'outil nouveau, moderne, de narration passive.
Un grand moment d'Audiard, Mireille Darc géniale
Sic semper tyrannis
Tiens, je trouve ça admirable, qu'on vienne aider les peuples opprimés à se débarrasser de dictateurs que nous recevions en grandes pompes quelques mois auparavant.
21 août, 2011
La saponaire, ma mère, et une économie, voire une hygiène de proximité...
Je vous ferai grâce, en nos temps de "commerce équitable", des torréfacteurs locaux, rien moins que deux à Poitiers, Gilbert et Le Mexicain... J'ai encore l'odeur dans le nez, le matin en partant à l'école et passant devant la toute petite usine du second dans un ancien hospice près de Montierneuf. D'ailleurs et c'est pas sans raison, ce que j'aime vraiment dans le café, en dehors de possibles effets contre l'endormissement, honnêtement, c'est pas vraiment le goût, c'est l'odeur.
Mais si, je vous en parlerai.
La Joconde, interprétation de son sourire
Ravel, génial toujours mais encore plus qu'on le croit
Au cours de cette analyse de Boléro, un très sérieux musicologue anglophone avec une mèche à la Jankélévitch (comme quoi c'est pas suffisant) s'extasie, et il a raison, de ce qu'à un moment donné, au fur et à mesure de l'orchestration, Ravel, non seulement, accumule les instruments, mais aussi les combine en leur faisant simultanément jouer l'un des deux thèmes dans un autre ou plusieurs tons que le ton d'ut majeur original (en fait à un intervalle supérieur) et parle alors de polytonalité...
Mais non, couillon sonore, pas d'intention de polytonalité là dedans, mais bien plus finement, par un renforcement efficace des harmoniques (quintes, quartes, tierces, à l'octave voire super octave etc.) , ce qui produit des sons inouïs, Ravel qui connaît la chose, traite l'orchestre comme un orgue en créant tout simplement des "mutations", des "mixtures". Puccini, Mahler, eux aussi superbes orchestrateurs, connaissaient le truc et le pratiquaient en douce, car faut pas que ça saute à l'oreille ou alors, c'est raté...
Sondheim - Losing my mind.
j'ai (enfin) trouvé ma version favorite.
Des mecs le chantent, ça ne marche pas, c'est comme ça...
Vian, souvenir et illustration de texte
1946, Éditions du Scorpion
Photo, par mes soins , d'une boutique Passage Vero-Dodat
20 août, 2011
Pathologies incompatibles et blogueries sans intérérêt
Je suis donc son conseil et après avoir fait le nettoyage de deux messages suspects, j'annule le texte que j'ai publié hier à cette place et sous le même titre.
une bonne mémoire, pour mémoire.
Aujourd'hui, j'écoute et vous fais écouter "Ca fait peur aux oiseaux", mélodie délicieuse, élégante et pleine de poésie. Je découvre, après l'avoir bien recherché, que le compositeur, c'est lui, Paul Bernard.
On était donc faits pour se trouver, en deux étapes. J'aime ce genre de coïncidences.
Seul trace palpable, à part cette valse, la couverture d'une pièce pour piano : "La Ballade du Page" éditée par Heugel avec un joli frontispice de style "troubadour"....
19 août, 2011
A quand un néo-pétainiste "Ordre des Ecrivains" ?
N'empêche que, certaines personnes qui ont fait, avec trois bonheurs divers, deux tirages minimaux et un succès d'estime, profession d'écriveurs professionnels, supportent mal que des gougnafiers qui ont l'écriture de source se permettent de mettre sur leur blog une fantaisie et un culot parfois ravageurs au service d'une pensée des plus incontrôlables et qui les mortifie parce qu'elle leur échappe ; en un sens, l'équivalent pour eux, d'une sorte d' exercice illégal de la littérature...
Le miracle du blog, quand on écrit parce que c'est une seconde nature et non pour assurer l'intendance, prouver et faire reconnaître un possible et éventuellement monnayable talent ou justifier d'un prétendu statut auprès de pétasses ou de couillons analphabètes et qui, le temps passant, s'étiole et se rabougrit en affichant un supposé savoir, c'est de pouvoir être lu sans se poser de question, ni d'obligation de résultat. Comme ça, pour le fun ! et aussi peut-être, quand même, même si ça énerve, parce qu'on a des choses à dire et qui valent bien ce que professent les professionnels de la profession...
Ces bons et nombreux apôtres, tout crypto-fafs qu'ils sont, rêvent aussi probablement et avec émotion de la glorieuse époque de l’Union des écrivains soviétiques...
Moi et mon corps et réciproquement
Maintenant, pour ce qui est du corps joyeux, je n'ai besoin de rien, ni speed, ni douceurs ! Je produis et c'est heureux au regard de mes douleurs moi-même mes endorphines et le reste en temps et heure. L'un compense allègrement l'autre, je préfère ça que le contraire, je vais pas me plaindre !
Tomasz Slawinski : pas besoin de costume ni de mise en scène quand on chante comme ça...
avec ce genre de chanteur, Boris même mourant, vous fout encore la trouille...
Pour oublier tout...
c'est pas, même si c'est bien, ma version préférée,
mais c'est l'une des seules qui soient en une seule fois.
Bayrou de secours
Le salut de la France est selon lui au Centre.
Or, qu'on se le dise, le Centre , eh bien, c'est lui !
Voilà, vous suivez le syllogisme et puis c'est tout.
Bon, il oublie facilement qu'il gouverna longtemps, trop longtemps, avec des gens de droite, très à droite même, pour ne pas s'en être aperçu ; à moins, car il a un coté Virenque, Bayrou, que ce fut à l'insu de son plein gré.
En attendant, pour lui, de toute évidence, le pouvoir doit être centripète !
Je vous épargnerai néanmoins à ce sujet, toute plaisanterie facile et calembour douteux dont je suis, hélas, vous le savez, capable.
18 août, 2011
Simple, claire et sans chichis... Irmgard, la sublime !
et puis ça, une merveille, je vous l'ai déjà montrée
Souvenirs d'été et douce méprise
Amour et amitié, tout ça mélangé, c'est possible.
Alors, je vais vous dire un truc : y a un tas de choses que j'ignore encore, malgré mon âge et mon assiduité à vaincre mon ignorance, mais s'il est une chose que je sais, comme eux aussi savaient, c'est aimer.
D'ailleurs, je sais toujours le dire en hébreux ou plutôt en ivrit : ani o'ev otra... ou approchant, car il n'est pas vraiment prévu, du point de vue grammatical dans cette langue bizarre, fût-ce celle de David et de Jonathan, où sujet, verbe et compléments affichent vaillamment leurs genres, qu'un homme le dise à un autre.
Mais Elie, ça le gênait pas, dans aucune des trois langues qu'il parlait couramment, de bousculer les grammaires, les us et les gens...
Chanel espionne nazi ou Oh, Coco !
Mais bôf ! Chanel était une petite main pas plus futée qu'il faut et qui voulait péter plus haut que la chaine de son tailleur, accessoire, c'est vrai, indispensable et un peu ridicule de la "femme de droite", façon Lemercier dans "Palace". Mais la charger de cette tare rédhibitoire, fût-ce une réalité prouvée, me paraît hors de taille tant sa conscience politique devait être proche du zéro absolu... Tout au plus, ayant à cette époque, comme tant d'autres et de moins célèbres, un amant teuton, mit-elle imprudemment ses convictions au niveau de ses muqueuses.
Plus une histoire d'hormone qu'une sombre affaire d'espionne, pas de quoi fouetter une chatte.
En revanche, il y a une rumeur plus rigolote et sans conséquence celle-là : savez d'où lui serait venu ce surnom de Coco dont elle fit son prénom ? Mais tout simplement de cette poudre blanche dont elle aurait été très tôt une fervente adepte. Ok, y a pas de preuve, c'est juste une histoire, et probablement fausse, celle-là !
17 août, 2011
Une "Executive woman" à la marocaine
"Ah ici, c'est pas comme au Maroc, tout est bien rangé (c'est faux, c'est le bordel, et j'y ai, comme à chaque fois que je viens, amplement contribué), le papier est dans des casiers, avec les marocains c'est pas comme ça "...
" Non mais, que je lui réponds, vous déconnez ? Pourquoi causez-vous comme ça de votre pays ? Si c'est le merdier faut pas y retourner ! Au Maroc aussi y a des gens sérieux, qui bossent bien, autant qu'en France, même si c'est différemment ! Alors, faut pas dire des trucs comme ça ! Pas à moi ! C'est pas bien ! J'aimerais pas être marocain et vous avoir comme patronne ! Et comme ici, malgré les apparences, je suis client, j'aimerais pas être le vôtre, de client, nulle part !"
Elle est surprise, se trouve un peu gênée, s'excuse, se mélange, s'empêtre, elle en peut plus, s'empourpre. Erreur de casting impromptu : je suis pas la bonne personne, le winner sarkozyste qu'elle espérait flatter, pour du retour, en miroir.
Je lui dis pas car elle est trop conne-gourde-apprentie-crypto-libérale et néanmoins rêveuse, mais si elle l'a payée cent balles, sa photocopieuse épuisée, elle va se ruiner en consommables hypothétiques avant même d'arnaquer ses semblables. Pour ce qui est de la maintenance...
Mais comme je suis pas chien, je l'aide, galanterie française, à grimper son trésor pourri dans sa caisse. Elle comprend plus rien... Paris-Gibraltar... E la nave va...
Fallait pas me chercher, sectatrice de M. VI à l'insu de ton plein gré, insigne morue néocolonialiste en herbe en ton propre pays.
Bien sûr, Tailleferre composait,
Sel rose et génitif, suite et fin
- du sel rose de l'Himalaya,
mais c'est pas tout mais c'est pas tout ! ( in memoriam Bourvil !)
car j'utilise aussi
- du vert savon d' Alep malgré la tyrannie
- du beurre doux d'Echiré
et puis je vous l'avoue,
- mes poulets sont de Bresse
- et mes thés du Japon
- mes bismarcks du Schleswig ou de Poméranie
- mon Pineau des Charentes
- mon vieux cycle de Krebs
- mon cercle de famille
- mon vélo bleu de course
- et ma Ronde de Nuit
- mon curry de Madras
- mes boîtes de Pandore
- mes gros grigris d'Afrique
- mes huîtres de la Seudre
- et ma tige de jade
- mon Cirque de Gavarnie
- mes moules de bouchot...
- mon Cabernet d'Anjou
- mon cap de la Hague
- et mes pruneaux d'Agen
- ma gueule de bois, parfois
- mes clés d'Ut et de Fa
- de Sol aussi, j'entends !
- ma peau, bien sûr, de balle
- et mon balai de crin
- mes accords de septième,
- ma poudre d'escampette
- mes lentilles du Puy ainsi que mes dentelles
- mon goût de la rigolade
- et mon droit de puisage
- mon mépris des sinistres cuistres sentencieux
- mes plus beaux jours sont d'Angles
- mes marabouts de ficelle
- la main est de ma sœur dans la culotte d'un zouave
- et le tout de mon cru,
- les plumitifs de rien ne sont pas de mon monde
je ne fréquente plus que des gens de talent.
16 août, 2011
Sel rose de l'Himalaya et corn flakes...
Madonna, 53 ans aujourd'hui me rappelle Elvis Depressley
Jiří Kylián, et bien entendu Ravel et Colette, une merveille
allez sur Youtube, le ballet de Kylian y est en entier
et toujours pour la partie musicale, l'éternelle version Lorin Maazel
15 août, 2011
En fait... en fête...
Je me goinfre ainsi de musique, comme je me goberge de littérature, de sculpture, de peinture, d'architecture, de "ures" en tous genres et sans a priori, parce que comme mon bon maître Lévi-Strauss me l'a enseigné (non je déconne, mais c'est vrai quand même) je ne juge selonune évidence comme toujours géniale, aucune œuvre d'un genre avec les outils d'un autre.
Tenez pour me faire comprendre, mais je sais que vous avez compris, passez un bon rock au filtre Bach, il s'en remet pas. A contrario, passez un choral de Bach au filtre Gene Vincent, même si ça swing un peu parfois, c'est pas vraiment rock'n roll...
Voilà c'est tout simple ! faut simplement aimer Bach et le rock, c'est pas défendu sauf par certains cons coincés du pelvis, parasités de l'âme, aussi.
14 août, 2011
Emile, Adolf, Ernest, Eugène, et Hector et les autres.
Les Medrano, gens de cirque, baladins enterrés comme de bons bourgeois.
Zola bien sûr, même s'il n'est plus là depuis longtemps
Nijinski, le pauvre, bien laid, chaussé d'improbables "tiags",
fringué d'un truc à franges façon Buffalo-Bill, une misère...
Stendhal et Heine
Berlioz et son copain Sax
Renan le breton dans son tombeau étrusque
Site counter
Archives du blog
-
▼
2011
(1312)
-
▼
août
(144)
- Je sais pas si vous êtes comme moi, mais
- Kimchi de secours...
- des pommes
- Non mais, vous n'allez quand même pas me dire que ...
- Discussion ce matin avec un tunisien
- rencontre imprévue, il y a une heure.
- " Outez " les libéraux socialistes !
- Marc Sijan ou Duane Hanson - Cherchez l'intrus ...
- Bon, maintenant que DSK est politiquement, c'est t...
- Leo & Pipo, faut vraiment avoir l'œil !
- La Guerre des Boutons. Ce pourquoi je n'irai pas ...
- Joeystarr Mauvaise réputation
- Le petit carré Gervais
- Margotte sœur d' Oscar par qui tout arriva
- Tiens, la Plume nous le rappelle : y a un tas de ...
- Tiens, rien que pour vous faire saliver...
- Tronche de vie ou ce matin en ville
- Si vous voulez énerver vos voisins, passez-leur ça...
- Sarah Gorby, aussi...
- Esther Lamandier, j'aime toujours !
- Cingulomania...
- Hommage à Beethoven
- Du steak à la rhubarbe !
- Servier, le Loup Servier explore toutes les pistes
- Compétences
- Le voile, quel voile ?
- Les riches veulent donner ! Ou la "charité fiscale...
- Hier j'allai dans ce quartier, et le trajet est lo...
- J'aime Alphonse Allais
- Comme tous les champignons. Ou pour une allégorie...
- au vu de ce qui se passe dans ces pays qui se libè...
- Michel Mohrt
- Sondheim - Loosing my mind. suite !
- Parler de la chose, fût-ce l'une des pires, et de...
- D.S Ki ?
- Lucie et le Maréchal
- Pourquoi Godard ne fut pas peintre !
- Surtout pas de scandale.
- Claude Léveillée, chanteur canadien sans l'accent
- Le Mépris - Godard / Moravia. Éternel, car comme...
- et puis Mark Twain
- Un grand moment d'Audiard, Mireille Darc géniale
- Sic semper tyrannis
- La saponaire, ma mère, et une économie, voire une ...
- La Joconde, interprétation de son sourire
- Katerine, tiens, trois fois, rien que pour énerve...
- Quoi de neuf ? les freins ?
- Ravel, génial toujours mais encore plus qu'on le c...
- Sondheim - Losing my mind.
- on a volé la Joconde !
- Vian, souvenir et illustration de texte
- Car wash
- Pathologies incompatibles et blogueries sans inté...
- Officer Krupke !
- une bonne mémoire, pour mémoire.
- au choix, moi j'aime les deux
- A quand un néo-pétainiste "Ordre des Ecrivains" ?
- Moi et mon corps et réciproquement
- Tomasz Slawinski : pas besoin de costume ni de m...
- Pour oublier tout...
- Bayrou de secours
- Simple, claire et sans chichis... Irmgard, la su...
- Souvenirs d'été et douce méprise
- Et si c'était, (encore une !) la plus belle maison...
- Chanel espionne nazi ou Oh, Coco !
- Une "Executive woman" à la marocaine
- Bien sûr, Tailleferre composait,
- Sel rose et génitif, suite et fin
- Sel rose de l'Himalaya et corn flakes...
- Madonna, 53 ans aujourd'hui me rappelle Elvis De...
- et puis c'est là, à l'occasion, qu'on entend que ...
- Jiří Kylián, et bien entendu Ravel et Colette, un...
- Audubon, Jean-Jacques ou John James pour les améri...
- Cycliste, acrobate et poète !
- En fait... en fête...
- Et puis eux tout autant !
- Lui aussi !
- Et puis, elle, on l'aime !
- Allez, on se réveille !
- Francis Chapelet : un musicien exceptionnel doubl...
- Emile, Adolf, Ernest, Eugène, et Hector et les au...
- Souvenirs de motards et rêves de moutards
- Il suffit d'une seule œuvre pour être définitivem...
- Allez, un peu de mezoued pour vous mettre en forme
- Pour les initiés seulement !
- Ca va pas être triste.
- Etaix !
- Le cinéma selon Pierre Etaix. Ecoutez-le, cet homm...
- un prénom pour la vie
- N'empêche que le Passage des Bérésinas était ouvert .
- Faut pas prendre les enfants de 68 pour des connar...
- Et puis, ça !
- Plein les mirettes avec Carmen...
- La citronnelle, le géranium et les moustiques
- ma recette du jour, enfin, du soir, d'hier soir :
- Du kimchi, notre repas de ce soir, sauf qu'on l'a ...
- Le chevalier du bord de l'eau
- et puis, j'aimerais bien comprendre si je comprend...
- 1733
- Mon film préféré de Resnais
-
▼
août
(144)