03 novembre, 2009

Tuer, se tuer...

Je disais l'autre jour, en causant comme ça avec ma nièce et sa mère ma soeur de ces suicides "à la mode", que je considérais, et d'ailleurs je pense que je ne suis pas le seul, que le crime (ceux des tueurs en série et autres sadiques mis à part) est moins pathologique que le suicide (l'Église catholique avait compris ça à sa manière, qui enterrait en terre chrétienne les pires criminels, pour peu qu'ils se fussent repentis, quand elle excluait les suicidés...) et que, personnellement, si j'étais soumis à une trop grande pression professionnelle ou sociale, j'aurais plus tendance à faire la peau de celui qui me stresse, qu'à me flinguer moi-même, quitte à, dans le cas extrême, une fois son compte réglé, me révolvériser dans la foulée, voire tout faire sauter à la dynamite... J'aime pas lésiner !

J'avais pas fini de peaufiner ma théorie que j'apprends à la radio, nous étions en voiture, qu'un employé exaspéré, avait trucidé et son patron et le fils d'icelui, et qu'il ne s'est pas suicidé. Même pas peur ... Ce qui ne va pas faciliter la tâche des juges... Car le choix est simple... Soit il est considéré comme fou et son geste n'a rien de socialement inquiétant et on ne peut dès lors le juger comme un vulgaire braqueur. Soit il est responsable et son geste dans ce cas de figure et le contexte actuel, devient politique... Bon courage...m'sieur le juge ...
Quand je dis que les choses deviennent inquiétantes...

2 commentaires:

Caly a dit…

Comme tu dois l'avoir compris, je suis en plein conflit avec mes nouveaux patrons, ces salauds de men in black akka les postiers...

Cependant, même si j'ai le plus grand mépris pour ces tristes sieurs, je me vois mal les tuer... sauf par mon mépris évidemment.

Finalement je suis heureuse d'être née à une époque où du temps de ma jeunesse la notion de liberté était encore crédible...

Un peu confuse là, désolée, faut dire qu'ils m'ont presque eue, je suis en congé maladie et loin d'être rétablie, mais je sens la gniark me revenir, encore quelques brasses et je referai surface.

Belle journée à toi PP

ps tu m'en veux pas pour le tutoyement hein ? sourires

P. P. Lemoqeur a dit…

Oui, j'avais compris, sans penser toutefois que ce fut à ce point. Néanmoins mon message était général. Il va de soi que je ne pousse personne au crime ! J'analyse simplement à posteriori deux cas de figures qui sont l'aboutissement de situations extrêmes,i.e, le bout du bout, et surtout l'augmentation d'actes dont la particularité est d'être irreversibles, puisque la jambisation à l'italienne n'a plus cours aujourd'hui... mais tu as raison, on peut tuer les gens symboliquement. Le mépris cependant ne me paraît pas la méthode la plus efficace, car on leur a appris en leur faisant croire qu'ils font partie de "l'Élite" à y être totalement insensibles, en ce sens que la parole de l'autre "n'a pas de sens"...
La crise actuelle fait qu'il y a une forme fugitive et momentanée de "justice immanente" qui fait que le petit chef peut lui aussi, ce qu'il n'a pas encore pigé, se retrouver sacrifié...

Voilà, l'état des lieux...

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