28 novembre, 2009

Beethoven et le piano salvateur

Bon, à y regarder de bien près, enfin à y écouter de bien près, ce qui sauve Beethoven, c'est le piano. Honnêtement, les symphonies, à part quelques instants de l'une et un mouvements de l'autre, avouez que c'est d'un chiant indescriptible, calcifiant ! un pensum pour mélomanes obligés qui n'osent pas avouer leur ennui, bien fait pour eux ! Aaarrhhhhh ! La neuvième avec son Hymne ! juste bon à servir de gimmick à une Europe qui se cherche !

Mais alors, dès qu'il y a un piano, ça change tout ! Seul ou avec orchestre ça chatouile le sublime en permanence. Hormis la Hammerklavier, accidentel summum de l'emmerdement fait piano, ça devient dans les concertos non seulement écoutable, mais truffé, du début du premier à la cadence du cinquième, de trouvailles, d'élans irresistibles sans être putassiers, bref, de bonheurs musicaux. Et les quatuors, alors ? horrible iconoclaste ! me direz-vous ! C'est vrai, rien à redire ! Mais le quatuor c'est un truc tellement à part, tellement codifié, corseté, intellectualisé (tiens, pourquoi au fait ?) que, soit ça passe, soit ça casse... et là faut reconnaître, ça passe...

C'était la minute de musicophilie appliquée de PPleMoqueur !

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