Le rêve de vol serait majoritairement un rêve de garçon. Les filles seraient, paraît-il, infiniment moins nombreuses à le faire. Ok, Icare était un mec... mais c'est pas suffisant, ça confirme, ça n'explique pas...Bon, pour une fois, je m'adresse d'abord aux mecs, mais s'il y a des femmes qui comme moi s'en souviennent et ce avec bonheur, avec plaisir, car c'est un rêve, fût-il récurrent, qui, tous sexes confondus, se raréfie avec l'âge, leur témoignage est le bienvenu. Comment volez-vous ou comment voliez-vous ? Dans les années soixante-dix un certain Didier Martin (dont il est plus que probable que ce soit le Didier Martin qui loue des voitures de maître, car c'est ainsi qu'on le présentait à l'occasion de ce premier roman) publia chez Gallimard un très joli livre qui s'appelait "Un garçon en l'air". On pouvait l'interpréter de diverses manières, mais toujours est-il que j'ai aimé ce roman, pour sa qualité d'écriture, sa fraîcheur, ses "allusions possibles" mais aussi parce que le garçon dont on parle volait "dans la réalité romanesque" exactement de la manière dont je volais dans mes rêves... Je ne vous dis pas comment pour ne pas vous influencer...
Allez, dites-moi, si vous en rêvez, comment vous volez.
Allez, dites-moi, si vous en rêvez, comment vous volez.
5 commentaires:
Moi je ne vole pas dans mes rêves, je tombe. C'est infernal !
Mon cartable "bzzzz" dans mon dos et je décollais tranquillement au dessus de la route, ce qui m'évitait de surveiller les passages piétons, tout ça sous les regards désapprobateurs de ma môman.
Ghizmo
(un visiteur assidu mais généralement muet de votre excellent blog)
Je rêve quelques fois que je m'envoie en l'air,vraiment en l'air. je fais des figures de style de plus en plus perfectionnées, genre cerf volant de compétition sur la plage de Deauville. Tout ça en couleur, avec des descentes et des remontées en piquet. Descentes vertigineuses, dignes des plus folles machineries de foire.
Un kamasoutra version perso, en quelque sorte
Une ou deux fois, avec la sensation d'être un cerf-volant à la ficelle coupée, qui s'élève et retombe au gré des courants aériens, sans savoir quand ni comment il va vraiment redescendre, ni quoi faire pour ne pas s'éclater lamentabement au sol par faute d'un faux mouvement.
moyen-bof agréable... Et nettement moins érotique que le cerf-volant de Lesa.
Quelquefois aussi, des rêves de bonds monstrueux (et pour le coup maîtrisés), limite extatiques, avec ivresse de la distance parcourue, de plus en plus hauts loins et rapides, jusqu'au réveil.
ça, j'aime bien.
Oh. C'est un rêve de garçon ? Je suis très étonnée. Je l'ai fait souvent ce rêve, je le fais encore parfois. Ca commence toujours de la même manière: un escalier qu'on descend vite, de plus en plus vite... Je fuis, je saute une marche, je saute deux marches, je descends un étage, puis deux, je ne fuis plus. A force de sauter je ne touche plus terre. Je vole, ça y est ! Je ne sais plus ce que je fuyais, plus rien n'existe.
Parfois je suis seule dans la rue, je sautille, sur le chemin de la maison, j'ai huit ou neuf ans. De sautillement en petit saut, je touche terre de moins en moins souvent. Je saute et puis je retiens ma respiration, et je reste ainsi, en l'air, regarde ! au début c'est presque par accident, je me cache, et à force d'entraînement ça devient une pratique maîtrisée, jusqu'au moment où je suis contrainte de sauter par une fenêtre, vais-je réussir ???
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