11 avril, 2009

Les premiers mots d'un roman,

c'est comme ceux d'un enfant, on ne les oublie jamais, alors au hasard...

C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar.

Dans un trou vivait un hobbit. Oh pas un trou comme vous l'entendez, mais un smial creusé profondément dans la colline, richement meublé et décoré.

Mon véritable nom est si bien connu dans les archives ou registres des prisons de Newgate et de Old Bailey et certaines choses de telle importance en dépendent encore, qui sont relatives à ma conduite particulière, qu'il ne faut pas attendre que je fasse mention ici de mon nom ou de l'origine de ma famille...

L'avocat ouvrit une porte. Thérèse Desqueyroux, dans ce couloir dérobé du palais de justice, sentit sur sa face la brume et, profondément, l'aspira. Elle avait peur d'être attendue, hésitait à sortir. Un homme, dont le col était relevé, se détacha d'un platane, elle reconnut son père.

Le premier lundi du mois d’avril 1625, le bourg de Meung, où naquit l’auteur du Roman de la Rose, semblait être dans une révolution aussi entière que si les huguenots en fussent venus faire une seconde Rochelle.

ça a débuté comme ça. Moi , j'avais jamais rien dit. Rien. C'est Arthur Ganate qui m'a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi, un camarade..."

La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri second.

Je raconte une histoire pour les gens d'ici.

Je vous fais grace de l'exemplaire

Longtemps je me suis couché de bonne heure...
Car m'étant moi aussi, à chaque tentative de lecture, endormi, je n'en puis, honnêtement, en dire beaucoup plus ...

Est-ce une impression a posteriori ou ces premiers mots en disent-ils tant de ce qui va suivre ?

Bon, avouez tout de même que commencer un roman par "ça a débuté comme ça" relève du plus génial culot littéraire qui soit !

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher pp,
Dans l'ordre à 10 contre 1 ,je place: Flaubert, Tolkien,; Defoe, Mauriac, Jecale, Celine, Madame de Lafayette (grâce soit rendue, pour une fois, à Sarko qui a replacé la princesse sur le devant de la scène)
Moi, je ne me souviens que d'un
"scarlett O'hara n'avait pas une beauté classique, mais..."
Signé:
Le presbytère n'a rien perdu de son charme ni le jardin de son éclat

P. P. Lemoqeur a dit…

ah mais, tout ça c'est ouvert ! à chacun ses premiers mots ! Vous avez du caller sur "Le bois du templier pendu" de Henri Béraud ! (c'est chiant les collabos talentueux...)
Mais moi je vous ai démasquée... angevine de mon coeur... Bises

P. P. Lemoqeur a dit…

ah j'oubliais, Dumas !

Anonyme a dit…

Et ce début : "Il y avait en Périgord un prêtre qui habitait tout en haut d'un village composé de vingt maisons à toits de pierre grise qui s'élevaient, demi-ruinées, jusqu'à de vieux jardins pleins de ronces, jusqu'à l'église et la cure attenante bâties sur des rochers que reflétait la Vézère, qui passait à leur pied".
Tout gagnant aura droit à ma profonde considération littéraire.
Maroni

LESA FAKER a dit…

Salammbo

LESA FAKER a dit…

eugène le Roy?

Alain Cipit a dit…

Puisque les incipit vous font rêver, je vous propose de visiter le blog où j'en ai réuni des centaines. Il est subtilement nommé "ça a débuté comme ça" http://1cipit.blogspot.com/
qui à mon sens aussi est la meilleure ouverture de tous les romans français.
Bonne lecture.

Caly a dit…

Sourires...

Prendre un bouquin et en lire les premières lignes...

Instant magique qui crée ou rompt le lien entre l'objet et le lecteur...

J'ai toujours laissé une deuxième, voir une troisième chance au livre, parce je suis persuadée que c'est peut-être moi qui ne suis pas en phase...

Et parfois, vi parfois, je découvre des mots qui m'interpèlent dans des bouquins achetés il y a des années...

Tiens au fait, vous ais-je dit PP que j'ai appris à lire dans les BD de tintin ?

J'ai appronfondi en lisant la comtesse de ségur...

Comme quoi, ce ne sont pas les lectures d'enfance qui créent l'esprit critique...

bon week end a vous

P. P. Lemoqeur a dit…

Pour Lesa :

Ben moi aussi j'y ai bien pensé à Eugène ! mais après de longues et infructueuses recherches, rien trouvé de probant, ce n'est en tous cas pas le début de Jacquou le Croquant...

LESA FAKER a dit…

n'empêche que ça marche bien les devinettes... un petit goût de Lucien Jeunesse de derrière les fagots.
des bisous à tous nos amis et à bientôt si....

P. P. Lemoqeur a dit…

oui, même si mon idée de départ n'était pas de jouer au devinetes, mais , c'est très bien comme ça !
bisous

Anonyme a dit…

Comme je suis un garçon plutôt sympa, je vais vous donner la réponse: il s'agit de L'Apprenti sorcier (de François Augiéras, auteur trop peu connu...).
Maroni

Anonyme a dit…

Béraud! Oui,avec le martyre de l'obèse,livre si tendre...
MAis les mêmes quinous emmerdent avec Béraud sont ceux qui idolâtrent l'immonde Céline qui a écrit deux livres avant de s'autopasticher laborieusement en sous Léon Bloy radoteur.. Coincé, qu'il était,,pouvait rien faire d'autre!...Tout le monde 'nest pas Knut nHamsun!
Hors landau

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