30 mai, 2008

Besancenot, l'homme à abattre.

Non mais, vous avez-vu ça ? Pour le P.S. l'homme à abattre c'est plus Sarko ! Vous me direz, c'est normal, la conversion au libéralisme, ça crée des liens à défaut de sympathie. Non, l'homme à abattre maintenant c'est Besancenot. C'est qu'il deviendrait dangereux, Besancenot, le facteur-farceur, qui il y a encore deux ou trois ans faisait rire l'énarque de gauche ! Tellement dangereux, qu'il leur fout la trouille aux encostumés du P.S... Il leur fout la trouille parce qu'il cause, et que comme il sait qu'il ne sera jamais président, ni député, bref qu'il émargera pas, il balance des trucs qui font chier tout le monde, l'obligation de résultat personnel, il s'en tape... Vous me direz qu'Arlette aussi elle faisait ça, oui, mais Arlette elle était moins moderne, moins vaillante même jeune, elle faisait un peu vieille fille, un peu nourrice sèche, en plus c'était une femme, c'était pas un atout... Et puis aussi, il y avait encore le Pen... Tandis qu'Olivier, il est vif, il fait jeune, il sait, c'est un peu nécessaire pour faire face aux autres, communiquer et contrairement à Arlette qu'était un peu haineuse un peu aigrie, Olivier, il a l'air gentil... enfin faut pas trop l'emmerder non plus... Je crois tout simplement qu'il est plus malin et surtout, désolé, Arlette, plus intelligent. Bref, Arlette, dans sa tête elle roulait en Solex, Olivier, il se déplace en skate... C'est con mais c'est comme ça... Si vous ajoutez à ça que le Front National est en phase terminale...
Maintenant, coté sympathie, regardez, entre par exemple l'ignoble, l'odieux, le satisfait-puant Emmanuel Vals qui a déjà la gueule du vieux beau qu'il sera dans trente ans et Olivier qui se la joue pas, je suis sûr qu'une partie des électeurs a déjà choisi... Besancenot à 15%, eh, eh, ma foi... C'est bien cette hypothèse qui les préoccupe, les taraude, les démoralise, les camarades de la gÔche moderne libérale et très apoplectique ! Vous savez, le mécontentement même s'il se manifeste vis à vis de la droite au pouvoir, peut avoir des "effets collatéraux" sur la gauche, quand elle vire à droite, bien entendu. Logique ? non ?
"Qui s'assemble se ressemble" ? Mais non, "qui se ressemble, rassemble..." contre, bien sûr...
Je l'ai fait sans regrets, il fallait, pendant suffisamment de scrutins. Mais jamais, plus jamais je ne voterai P.S...
Vous n'allez quand même pas voter Besancenot, L.C.R. ! me direz-vous ...
MAIS SI ! QUE JE VAIS LE FAIRE ! DÉJÀ, RIEN QUE POUR LES FAIRE CHIER, CES CONS DE NOUVEAUX SOCIALOS DE MERDE QUI VEULENT SA PEAU ! ET PUIS QUI SAIT... POUR D'AUTRES RAISONS... POLITIQUES, CELLES-LA... AH AH AH ! NON ? SI !



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Sarkozy a son Besancenot, comme Mitterrand avait son Le Pen. Ca l'arrange bien, Sarko, cette montée soudaine de l'extreme-gauche. Bien sûr je ne compare pas le Facteur et l'Ordure.

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