23 décembre, 2011

Ce pourquoi j'ai un faible, voire une forte indulgence, pour les empoisonneuses

Je vous ai raconté dans mon précédent post une histoire d'aujourd'hui, de femme d'aujourd'hui. Je vais vous en raconter une autre un peu moins récente, mais du même tabac.
Quand nous étions enfants, (enfin, jeunes...) mes parents avaient des amis dont ils véhiculaient en notre direction une image admirable : celle de parents amoureux qui aimaient leurs enfants, comme si eux, nos parents ne pouvaient nous offrir cette image...
Le docteur X, vilain comme un pou était musicien amateur. Sa femme, fort belle était infirmière quand il l'épousa. Elle était la sœur d'un cinéaste estimé, tout ça pour vous dire que c'était pas le quart monde. Bref, tout était admirable et pour dire, exemplaire.
J'ai revu il y a quelques années celle des filles qu'en tant que musicienne nous fréquentions le plus. Je lui rappelai, ce qu'elle ignorait, cette image idyllique de sa famille qu'on nous produisait. Elle devint perplexe, et me dit : comment ça ? tu ne savais pas ? tous les soirs, à la maison, nous restions prostrées au pied de l'escalier, tandis que maman dérouillait à l'étage ?

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