Jean-Jacques Aillagon, président de l' Établissement public du Domaine national de Versailles, dit très justement à l'occasion de l'exposition de Takashi Murakami à Versailles "Versailles n'est pas le tabernacle de la mémoire du roi ". On est bien d'accord.
Doit-il, pour autant dans le cadre de ses très légitimes fonctions en faire le temple du couronnement d'artistes dont son ex-employeur Pinault possède des oeuvres, au risque bien involontaire d'en accroitre la cote ? Comme je l'ai déjà dit, lors des expositions précédentes, le Domaine de Versailles a-t-il pour vocation de devenir une annexe si ce n'est une officine de la Douane de Mer et du Palais Grassi ? Ce qui entend-on le n'a rien d'illégal. On a encore le droit d'exposer ce qu'on veut, ce qu'on aime, où l'on veut tant que ça ne dégrade pas le lieu. On reste toutefois aussi en droit de poser des questions.
Doit-il, pour autant dans le cadre de ses très légitimes fonctions en faire le temple du couronnement d'artistes dont son ex-employeur Pinault possède des oeuvres, au risque bien involontaire d'en accroitre la cote ? Comme je l'ai déjà dit, lors des expositions précédentes, le Domaine de Versailles a-t-il pour vocation de devenir une annexe si ce n'est une officine de la Douane de Mer et du Palais Grassi ? Ce qui entend-on le n'a rien d'illégal. On a encore le droit d'exposer ce qu'on veut, ce qu'on aime, où l'on veut tant que ça ne dégrade pas le lieu. On reste toutefois aussi en droit de poser des questions.
Mais l'état ensarkozyé se trouve là aussi, dans le marché de l'art. La majorité des plasticiens français est tellement solitaire au lieu d'être solidaire, imbécile et politiquement crétinisée qu'elle ne voit pas la manoeuvre, la combine énorme et au nom d'une modernité qui lui échappe et contre une prétendue réaction savamment orchestrée (se souvenir des pseudo-scandales contre l'indigent Jeff Koons et le triste Veilhan au même endroit il y a quelques mois) est prête à défendre par solidarité illusoire des oeuvres indéfendables en raison de leur académisme décoratif rédhibitoire et dont la seule intention, la seule raison d'être est d'offrir sans vergogne une belle plus-value à leurs commanditaires autant qu'à leurs auteurs... C'est à désespérer... Tant pis pour eux.
5 commentaires:
Brève pathétique... Des critiques, toujours des critiques, mais ce ne sont pas les critiques qui vont faire avancer le monde.
"article" pathétique. Des critiques, et toujours des critiques. Ce n'est pas avec des critques que l'on fait avancer le monde...
Il ne s'agit pas d'une critique mais d'un constat, d'une analyse d'autant plus froide qu'elle ne me concerne pas, n'étant pas plasticien, mais simple amateur d'art.
La coïncidence est patente fut- elle tout à fait légale, je crois la démontrer et si vous étiez un tant soit peu au courant du marché de l'art vous sauriez déjà ce que je dis. A moins que vous ne le sachiez et que vous ne souhaitiez pas qu'on le dise...
Contrairement à ce que vous dites, si ce ne sont pas les critiques en soi qui font avancer le monde, ce qu'elles provoquent, de toute évidence,en revanche le font...
Ce qui est pathétique, cher Tonio, c'est l'aveuglement... Cette canne blanche sociétale qui vous guide, dans vos certitudes... Continuez,continuez, attention à la marche !
Merci pour la canne blanche mais je sais me débrouiller seul. Je vous trouve bien arrogant, obtu et vraiment fermé d'esprit.
C'est bien la dernière fois que je lis ce blog car je n'aime pas ce genre de masturbation pseudo-intellectuelle bornée. Sans intérêt.
En espérant ne plus vous relire.
eh oui, cher Tonio,
les sakozystes mous, les u.m.pistes flasques finissent par ne plus me lire. D'aucuns même m'avouent que je les "agace"(sic!). Je dois m'accommoder de cette désaffection. Mais soyez rassuré, je m'en accommode !
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