le petit magnet coréen se fait la malle vers les étoiles...
ça se passe comme ça dans notre cuisine
ça se passe comme ça dans notre cuisine







Je vais vous raconter un truc, un truc du genre intime qu'on ne dit qu'à son psy. D'ailleurs je le lui ai dit à l'époque où .. Voilà, en bon hystérique patenté, pendant des lustres, de mon plus jeune age à la trentaine environ, dès le 22 décembre, j'ai été pris d'une fièvre permanente qui ne se terminait que le 3 janvier au matin. Je n'ai plus de fièvre aujourd'hui, mais je déteste Noël comme avant...
On a commencé à causer vraiment le jour où il a entrepris de peindre le mur de son jardin, coté rue. Ça lui a pris des semaines car il a fait ça avec des vieux fonds de peintures venant de pots, de couleurs et de qualités diverses qui s'obstinaient à ne pas sécher. Le mur il l'avait déjà restauré et vachement bien, car c'était son métier, maçon. La peinture en revanche c'est pas vraiment son truc... sauf qu'il est en retraite, qu'il a quatre-vingts ans bien sonnés, qu'il est vert et gaillard et qu'il faut bien s'occuper. Et pour s'occuper, il s'occupe. C'est donc après avoir tambouillé sur sa maison tout ce qui pouvait l'être (parfois avec un pinceau au bout d'une perche en grimpant sur une chaise, au risque de ses fémurs) qu'il s'en est pris, cet été, à sa clôture, enfin, à la margelle du mur. Ça a fini par donner une sorte d'enduit gris avec des nuances "Parme"... du frais, du délicat. En plus, pendant qu'il peint, en bermuda, chemise à fleurs, sur le crane un chapeau de paille à moitié dévasté, il chante à tue-tête, Tosca, mais aussi Bella Ciao, car non-content d'être italien, il est aussi un peu anar, anti-curé, et puis faut dire aussi que ça emmerde sa femme qui a honte et sort régulièrement en furie de leur maison, le torchon sur l'épaule, pour le faire taire... sauf quand je chante avec lui... "Il est gai comme un italien, quand il sait qu'il aura de l'amour et du vin" disait la chanson... Mais sa douce, elle, elle est pas d'accord ; de l'amour c'est plus vraiment de saison, du vin, il en manque pas, mais pour ce qui est de chanter gaiement comme un italien, dans la rue, pas question !
Pour en revenir à cette histoire de bombes au Printemps... Moi, avant de chercher à décrypter le message, (émane-t-il ou non d'islamistes, d'ultra-gauchistes et autres bolcheviques anti-capitalistes) je m'intéresserais surtout au fait que les bâtons de dynamites avec ou sans détonateurs ont été placés dans les chiottes, pas ailleurs... Choix symbolique ? Ça ressemble bigrement à un épisode inédit de Guignol dans lequel Gnafron et ses amis joueraient encore un tour au Bailli et au Gendarme Flageolet ...
On discute ce soir, dans le poste, des fichiers en général et d'une commission chargée de les examiner, de juger de leur pertinence...
Pendant qu'il y a des gens qui crèvent de froid, y a un sénateur bien au chaud qui, lui, reste froid. Son principal souci, c'est de faire indemniser par l'État les boursicoteurs malheureux et imbéciles jusqu'à concurrence d'environ 10.000 euros. Ok, c'est pas Lagardère ni Bouygues ni Dassault qui vont en profiter. Mais c'est pas non plus le prolo ou le sans abri du Bois de Vincennes.-Je sais, je mélange tout et j'emmerde ceux qui le pensent!-
Vous savez que je suis salade addict !