08 avril, 2008

A quoi servent les jeux olymphriques ? Ou un peu d'histoire du sport...

D'abord ils ont servi dans l'Antiquité à un tas de pédés grecs et bodybuildés à quitter leur jupettes pour se trimbaler à poil, mesurer celui qui avait la plus grosse et après, se l'enfiler à qui mieux-mieux dans les stades pour s'amuser pendant que bobonne au gynécée filait la quenouille en faisant cuire des fèves, les grecs anciens, pédés ou pas, étant rappelons-le, frugaux !

Quelques centaines d'années après la chute de l'empire grec, ça ne nous rajeunit pas, un certain français, nostalgique baron pas plus pédé qu'un autre (et oui, on n'en sort pas !), pas moins non plus, d'ailleurs, décida à une époque ou la colonisation était une occupation elle aussi comme une autre de montrer voire de démontrer la supériorité de l' Homme Blanc. La Femme Blanche, pendant que son mari s'occupait avec ses potes dans les vestiaires à se faire croire, encore, qu'il avait toujours la plus grosse, lui concoctait de fort roboratives et bourgeoises ragougnasses, car la diététique n'était pas encore inventée.

Puis, quelques années et une bonne guerre après, ils servirent, et oui déjà, de brevet de respectabilité pour celui qui les organisait (de préférence l'un des pires !) et dès lors, ce ne furent plus les athlètes qui voulaient se la jouer Jeff Stryker mais, dans tous leurs états, les "États". La bouffe fut remplacée par diverses substances, la guerre étant, comme chacun sait, un vecteur de progrès, la Science et par elle, la Chimie, venaient - modernité oblige ! - de faire leur entrée...

Jusqu'aux jours où les États eux-mêmes furent dépassés par un truc nouveau et beaucoup plus fort qu'eux, les "Multinationales" qui ne voulaient rien prouver du tout, mais tout simplement faire de la thune, les Multinationales, ça sert uniquement à ça... La plus extraordinaire d'entre elles ne manquait pas d'humour involontaire ou non... qui offrit aux francophones, au pays de Lacan, en choisissant son nom, le plus merveilleux calembour qui soit puisqu'il est bilingue. Nikè... La victoire en grec comme chacun sait, et par homophonie une invitation à mettre ou à se faire mettre en règle... Invitation que nos amis chinois et les sponsors qui ont chez eux leurs habitudes et leurs usines à esclaves, nous proposent encore aujourd'hui.

Donc, restons simples et pragmatiques. Les jeux remplissent les fouilles de gens qui exploitent sans vergogne quelques milliers d'imbéciles surdimensionnés consentants - qu'ils aillent se faire... chez les grecs - et des millions de crève-la-faim qui n'ont pas vraiment le choix ... alors pour ces millions là :

Nique les jeux !
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