Fallait pas les leurs refiler, les J.O., aux grands libéraux esclavagistes fascistes chinois. Fallait pas. La Chine ex-pays communiste, s'est, par son ouverture frénétique à l'économie de marché tout en gardant l' appareil totalitaire, reconvertie dans le fascisme le plus évident et surtout le plus moderne. Qui a pu imaginer un seul instant qu'entre le moment où on lui a attribué l'organisation de cette mascarade à fric et son ouverture en fanfare, la Chine allait devenir un grand pays démocratique quand c'est exactement le contraire, et pour le plus grand bien du commerce, qui se produit et s'accélère ? Tout ça ne serait pas bien grave (les chinois après tout sont assez grands pour se rebeller eux-mêmes contre leurs exploiteurs et leurs tyrans, d'autres pays l'ont fait) si le Tibet, pauvre Tibet, n'était pas en train de payer les violons du bal. On nous fait croire depuis cinquante ans que le Tibet n'aurait le choix qu'entre le méchant chinois et le bon Dalaï Lama et ses bonzes si doux... Ça a du être vrai un moment... Mais aujourd'hui surgit et contre toute attente une nouvelle génération de tibétains qui ne veut plus, ni de l'un ni de l'autre... Ce qui fait qu'à ce jour, et ses incitations à la négociation avec Pékin en sont la preuve, le Dalaï Lama redoute encore plus la prise du pouvoir par certains de ses compatriotes modernes et impies, que la continuation de la colonisation et de l'asservissement par les chinois de son pays et de son peuple... Les chinois sont désormais malgré les injures qu'ils lui adressent les alliés objectifs du Dalaï Lama (qui ne revendique officiellement, le salaud, qu'une simple autonomie du Tibet, c'est à dire son règne appuyé par Pékin) et leur seul projet commun est d'éviter que ce pays ne trouve enfin la liberté absolue et que ne se produise l' avènement d'un pays souverain et pire encore, d'un régime laïc...
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