Dans une intervioue parue ce jour, Fadela Amara confirme qu'elle est pour l'institution du mariage entre personnes du même sexe. Elle a bien raison. Nous sommes tous d'accord et bientôt de toute façon, Europe oblige, il faudra bien que la France y passe.
Maintenant, il faut reconnaître qu'en ces temps de divorce-minute et de foyers décomposés-recomposés, il n'y a plus pour avoir envie de se marier que les cathos intégristes, certains homos un peu demeurés ou rustiques, trois shampouigneuses, telles "Muriel", en désir de robe blanche et quelques derniers curés de campagne... Comment peut-on, même si l'on est d'accord sur un principe d'égalité devant la loi, quelques soient les "orientations" sexuelles, considérer que le mariage soit un progrès quand c'est la plus objectivement bourgeoise des institutions républicaines, pale avatar du très grotesque mariage chrétien... Faut-il pour qu'on vous reconnaisse votre droit à l'homosexualité vous faire passer par toutes les procédures, tous les rituels auxquels les hétéros sacrifient ? Et bien oui, il semble qu'il le faudra bientôt et certains homos sont eux-mêmes et qui le demandent, les jouets de cette instrumentalisation destinée par une supercherie dont ils sont les acteurs innocents à niveler les styles et les projets de vie en acquérant par une sorte de bizuthage institutionnel, une bien illusoire respectabilité. Bref, ces homos (au fait, j'ai l'impression, mais peut-être me trompè-je, que les lesbiennes sont moins demandeuses) devraient comprendre qu'ils n'auront réussi ce qu'ils croient être leur Intégration que le jour où ils divorceront autant que les hétéros, bel exploit ! Comme il y a de fortes chances que le droit à l'adoption soit encore un temps à la traîne, qui aura la garde du chat, du chien, du canari ?
En fait, ce droit au mariage pour les homos, c'est un peu comme le droit à l'avortement, on ne peut être que pour la reconnaissance de ce droit, même si l'on ne souhaite pas à sa meilleure copine ou à sa pire ennemie de devoir en arriver là...
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Maintenant, il faut reconnaître qu'en ces temps de divorce-minute et de foyers décomposés-recomposés, il n'y a plus pour avoir envie de se marier que les cathos intégristes, certains homos un peu demeurés ou rustiques, trois shampouigneuses, telles "Muriel", en désir de robe blanche et quelques derniers curés de campagne... Comment peut-on, même si l'on est d'accord sur un principe d'égalité devant la loi, quelques soient les "orientations" sexuelles, considérer que le mariage soit un progrès quand c'est la plus objectivement bourgeoise des institutions républicaines, pale avatar du très grotesque mariage chrétien... Faut-il pour qu'on vous reconnaisse votre droit à l'homosexualité vous faire passer par toutes les procédures, tous les rituels auxquels les hétéros sacrifient ? Et bien oui, il semble qu'il le faudra bientôt et certains homos sont eux-mêmes et qui le demandent, les jouets de cette instrumentalisation destinée par une supercherie dont ils sont les acteurs innocents à niveler les styles et les projets de vie en acquérant par une sorte de bizuthage institutionnel, une bien illusoire respectabilité. Bref, ces homos (au fait, j'ai l'impression, mais peut-être me trompè-je, que les lesbiennes sont moins demandeuses) devraient comprendre qu'ils n'auront réussi ce qu'ils croient être leur Intégration que le jour où ils divorceront autant que les hétéros, bel exploit ! Comme il y a de fortes chances que le droit à l'adoption soit encore un temps à la traîne, qui aura la garde du chat, du chien, du canari ?
En fait, ce droit au mariage pour les homos, c'est un peu comme le droit à l'avortement, on ne peut être que pour la reconnaissance de ce droit, même si l'on ne souhaite pas à sa meilleure copine ou à sa pire ennemie de devoir en arriver là...
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