Les mots, toujours les mots... Ça y est il nous l'ont encore resservi. Je croyais qu'ils avaient enfin compris, mais non, les gens et les partis hostiles à la grève continuent d'estimer qu'ils sont pris en otages. Couillons, avez-vous déjà vu les cheminots vous séquestrer dans votre wagon, vous interdire de quitter la gare, vous encarafer au dépôt ? Trouvez un autre mot, qui convienne... et qui si possible ne fasse pas contre-sens... J'en ai plusieurs, mais je ne vous les dirai pas !
Il paraît qu'Ingrid Betancourt et ses camarades ne rêvent que d'une chose, être dans l'impossibilité de prendre le train et le métro et d'être contraints, forcés, de faire du vélo ou de marcher dans Paris ou dans Bogota...
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Il paraît qu'Ingrid Betancourt et ses camarades ne rêvent que d'une chose, être dans l'impossibilité de prendre le train et le métro et d'être contraints, forcés, de faire du vélo ou de marcher dans Paris ou dans Bogota...
2 commentaires:
OK PP !
Nous dirons alors que nous sommes utilisés comme moyen de pression, Comme un simple outil. Tout simplement parce qu'ils n'ont pas compris qu'entre le 19ème et le 21ème siècle, il y a eu quelques évolutions techniques, sociales, médicales etc...
Le Barde
Et oui,Cher Barde, le mot "otage" ajoute un brin de pathos à une situation qui en manque.
Le mot et la chose ne sont pas récents... Les otages étaient avant tout dans l'antiquité les témoignages de bonne volonté entre les signataires d'un pacte, C'est Clélie, garante d'un traité entre les Romains et les Etrusques( même si elle s'enfuie...) Mais c'est aussi François I° vaincu à l'issue de Pavie... Le mot et la chose vont se gâter pour atteindre un sommet à la période nazie où l'otage est destiné d'emblée à être abattu en signe de représailles.On connaît la suite, l'otage devient, pour une durée extrêmement variable, monnaie d'échange, les avions, le moyen-orient, Bétancourt. De l'acte de courtoisie initial, la prise d'otage devient mortifère...
Alors, je sais, ne pas prendre un train peut être très grave... Mais être obligé d'en prendre un n'est pas forcément de bon augure, surtout quand il part pour Auschwitz...
Ah les mots !
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