21 novembre, 2007

Catherine Muller dit n'importe quoi, pourquoi ?

Ça revient ! encore ! Ce matin dans le poste on re-pose la question : peut-on parler de prise d'otage en période de grèves des transports. Notre Président ( LST!) emploie ce mot autant qu'il peut c'est à dire trop. C'est vrai, nous avons un président dont le vocabulaire doit tourner autour des trois-cents mots, (dont au moins la moitié d'une vulgarité totale), faut l'excuser. Mais une psychanalyste comme Catherine Muller (d'accord c'est pas le top du top dans la profession) trouve ça tout à fait normal, puisque dit-elle en substance, dans le cas des déchirements qui accompagnent souvent les divorces, c'est le terme qu'on emploie lorsque les enfants deviennent des enjeux. Mais pauvre imbécile, s'il y a une occasion de ne pas employer ce mot, c'est justement à propos des disputes entre les parents dont les enfants font les frais, quand, à l'occasion d'enlèvement d'un ou des enfants par l'un des parents, il s'agit, là vraiment, de prise en otage...
Après ces inepties, elle se lance, à propos du stress provoqué par ces situations de conflit social, dans une rapide apologie des méthodes d'une sorte de guérisseur-people nommé David Servan-Schreiber qui soigne bobos ou cancers à coup de best-sellers...
Mais ce nom, Muller, me dit quelque chose... Je me recueille, je cherche... Bon Dieu ! mais c'est bien sûr, souvenez vous, dans Tintin il y a un personnage récurent, le docteur Muller ! Visionnaire, Tintin, tout le monde le sait... Le docteur Muller est, qu'on s'en souvienne un faux-monnayeur... Il y aussi qu'on se le rappelle, des faux-monnayeurs de la pensée... leur principal outil, c'est le détournement du sens des mots.

5 commentaires:

Unknown a dit…

bon, je me lance quitte à être ridicule mais ca fait des fois que je cherche.
(LST!) après Sarko, notre (enfin, notre) Président, ca veut dire quoi???

P. P. Lemoqeur a dit…

Ah c'est normal, rien de ridicule. C'est une plaisanterie d'étudiants poitevins. Il y avait à Poitiers (je suis Poitevin de naissance) dans les années soixante mais cela devait remonter à beaucoup plus loin une confrérie estudiantine, association d'insignes pochetrons, La confrérie du Bitard dont chaque invocation de ce personnage mythique et totalement ridicule, était ponctuée d'un LST ! (acronyme approximatif de "Loué SoiT il"... voila...

Anonyme a dit…

Tiens à propos des "prises d'otage" ferroviaires, j'ai entendu l'autre matin un cheminot CGT s'adresser aux usagers en leur disant ; "nous ne vous empêchons pas d'aller travailler, nous cessons simplement de vous y aider!" Eh oui, ça peut paraître un peu langue de bois syndicale mais ça fait toute la différence avec une prise d'otage, et en plus ça réactive l'idée de service public...

Anonyme a dit…

Je note une désagréable coïncidence due à une homonymie. Je m'appelle également Catherine Muller,psychanalyste membre de la Société de Psychanalyse Freudienne, rue Campagne-Première à Paris, auteur de L'Enigme une passion freudienne. ED Erès. Néanmoins, je ne suis jamais intervenue dans les médias et comme vous, je désapprouve l'usage inapproprié des mots. Merci de me permettre de me différencier des propos et écrits tenus par cette personne.

P. P. Lemoqeur a dit…

Chère Madame Muller. Rien dans mon billet ne laissait entendre, en aucune manière, qu'il s'agissait de vous, car je découvre à l'instant et par vos soins publicitaires
a)votre existence
b) votre appartenance à la très honorable Société de Psychanalyse Freudienne,
c)le livre que vous avez écrit
d)votre éditeur,
ne manquent que le numéro de la rue et le code d'entrée, le prix de l'ouvrage dont je vous serais reconnaissant de me les poster au plus vite afin que je les publie pour que votre intervention soit utilement complète.
Bien cordialement.

Site counter

Archives du blog