02 juillet, 2013

Un peu de philo en cette période de bac...

"de timore",
comme aurait dit mon ami Cicéron, qui n'avait pas peur de grand'chose ...
en français :
"de la peur'

Pourquoi avons-nous peur et à quoi cela sert - il ?

La peur sert d'abord à cadrer le rapport de l'être humain dans son environnement ainsi que celui de ses semblables, en lui inculquant quelques principes nécessaires à sa survie, ce que nous appellerons une fois raison faite et honorée "instinct de conservation", fait pour s'accommoder de la vie quotidienne . Je n'ai pas peur du lion, je le crains simplement... je n'ai plus peur de la foudre depuis que je sais que c'est un phénomène, déplaisant certes, mais qui, même si par égarement passager je le considère comme un " Signe du Ciel c'est à dire d'un dieu et qui m'a néanmoins donné ce feu qui m'est vital, je l'évite toutefois...

La peur, triviale, qu'on appellera familièrement la trouille échappe à la raison. Elle peut revêtir les hardes de la phobie, peur des fourmis, des araignées, des serpents que sais-je, de la nuit, des grands mères ou des viticulteurs ... Il vaut mieux une fois qu'on l'a comprise, et on finit par la comprendre croiser un serpent, mort lui aussi de peur, qu'une lionne affamée ou une grand mère odieuse ou un "serial viticulter".. Tout ça, ça se travaille (ou l'on ne sort plus de chez soi), seul ou à l'aide d'un praticien parfois un peu ruineux mais souvent efficace, de la thérapie de confort, rien de plus mais d'importance extrême.

Et puis il y a la peur, la vraie, la tenace qui peut tourner panique. Celle dont on ne sait rien ou dont on en sait trop... Celle là, c'est la pire car elle est sauvage et très protéiforme et ne demande, malgré les souffrances qu'elle provoque qu'à durer car l'idée de "changement" inhérente à toute thérapie est contraire au plaisir masochiste que le sujet en retire et en jouit et du confort environnemental que sa persistance, a contrario, produit. C'est elle qu'on tait, qu'on occulte et dont les effets collatéraux sont souvent désastreux alors qu'on ne cherche par un déni de réalité infantile qu'à les pallier ..
Ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre.
Surtout que rien ne change
Ok, c'est vivre, certes, mais vivre en mort vivant.
Les cimetières sont les lieux où les choses changent peu

" N'ayez pas peur" disait l'invraisemblable, le baroque Jean Paul II, Je crains, lui qui menaçait le monde de terreurs bondieusardes, qu'il ne se rendît pas compte de la pertinence de ce qu"il disait...

2 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

J'ai peur de quoi en vrai ?
Perdre mon emploi parce que je fais trop le "con" (enfin disons que j'emmerde tout le monde) et que les temps sont parfois durs pour gagner sa croûte autrement !
Tout ça parce que j'ai une fille qui fait des études et qui a bien besoin de moi...
A part ça je n'ai peur de rien, hé hé hé !
J'ai surtout peur pour les autres...
Mais sans le leur montrer...
Ah si, il y a les insectes. Pourtant quand j'étais gosse, j'adorais tripoter ces bestioles. Aujourd'hui, elles me font flipper ces vilaines ! Je les trouve beaux, mais de loin !
A part les Araignées (arrêt-nier!) que j'aime bcp. Mais sont-ce des insectes, je ne crois pas...

P. P. Lemoqeur a dit…

t'as raison c'est pas des insectes et comme toi je les trouve bien sympathique.
Un jour en Turquie, las de chercher la nuit venue un coin pour dormir nous nous sommes installés dans un carré d'herbe au milieu de caillasses. Il faisait chaud et toute le nuit malgré notre fatigue nous avons senti des trucs passer en griffant légèrement nos corps nus d'éphèbes endormis...
Le lendemain une fois bien éveillés nous nous sommes aperçus au nombre de cadavres environnants que nous avions dormi en bonne intelligence avec des tarentules.

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