25 juillet, 2010

Zueignung

C'est de Strauss tout jeune (opus 10...), c'est court, c'est concis, c'est sublime et de toute évidence l'une des plus belles choses qu'on ait écrites pour voix de femme.
C'est la version que j'aime (Norman-Masur), c'est comme ça !


C'est un poème symboliste dira-t-on de Hermann von Gilm zu Rosenegg (1812-1864), poète autrichien mal (in-)connu hors de son pays, que Strauss homme de goût s'il en fut, mit plusieurs fois en musique.

Ça
dit ceci, tout simplement :

Oui, tu le sais, chère âme,

Combien loin de toi je souffre
L’amour rend les coeurs malades
Merci à toi !

Ainsi, tel le buveur de liberté
Je lève ma coupe d’améthyste
Dont tu consacres le breuvage
Merci à toi !

Et tu en chasses les démons,
Jusqu’à ce que, comme jamais avant ne le fus,
Béni, béni, je me répande sur ton coeur
Merci à toi !
traduction express de PPlemoqueur lui-même.

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