10 mars, 2010

L'Imam évanoui

Les turcs dont la cuisine est l'une des plus fines et variées qui soient ont le sens des formules. L'imam bayildi (l'imam évanoui) est une aubergine farcie à la tomate, à l'oignon, à l'ail, au persil, aux blonds raisins de Smyrne et frite dans l'huile d'olive. De quoi faire perdre ses sens à tout ecclésiastique...
C'est pourquoi j'aime cette cuisine orientale. Personnellement je ne me vois en aucune manière, pas plus qu'un seul instant manger sans répulsion un "Curé dans les pommes". Et d'ailleurs personne n'oserait en proposer...
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5 commentaires:

Anonyme a dit…

Nos recettes ont parfois un nom tout aussi imagé... mais peut-être moins plaisant: le "nègre en chemise" répond à la tête de nègre (blanche à, l'intérieur et devenue depuis un "merveilleux: promotion!) Le boeuf à la victime est intéressant aussi...c'était un truc adoré de Charles X, le plus médiocre de nos rois (qui le furent rarement!) qui voulait qu'on coupe un bras aux blasphémateurs! Il s'agissait de filet de boeuf entouré de bas morceaux que l'on faisait carboniser.tout le jus arrosait le filet.On jetait les bas-morceaux...
Hors landau

LESA FAKER a dit…

boeuf a la victime : ça doit être délicieux et le principe du morceau sacrifié donne d'autres idées de recettes.

LESA FAKER a dit…

passer du bouquin de corbin au boeuf à la victime.
j'aime le fil de ton blog mon PP l'M

P. P. Lemoqeur a dit…

Chère Lésa

Tu as raison, il y a une logique mais c'est toi qui l'as organisée toi-même en m'offrant ces deux livres que tu sais.

Tout avait donc déjà commencé dans la librairie...

Gros bisous de cannibale.

P. P. Lemoqeur a dit…

Chère Lésa

Tu as raison, il y a une logique mais c'est toi qui l'as organisée toi-même en m'offrant ces deux livres que tu sais.

Tout avait donc déjà commencé dans la librairie...

Gros bisous de cannibale.

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