13 octobre, 2008

Carla Bruni, Valeria Bruni-Tedeschi, Marina Petrella, trois exilées en terre de France ...

Faut être honnête !
Après avoir remercié notre président pour son élan de magnanimité vis à vis de Marina Petrella, je vais rendre hommage aux soeurs Bruni -Tedeschi qui ne sont pas étrangères pour les raisons que l'on sait à cet "élargissement".
Ce qui est extraordinaire, dans cette histoire, c'est que c'est cette sanglante, pour le moins absurde et caricaturale dans sa forme "lutte des classes" qui a fait que pour des raisons totalement opposées, en miroir, elles se sont retrouvées toutes les trois exilées dans le même pays... Les soeurs Bruni ont de ce fait d'autant plus de mérite que c'est pour fuir les Brigades Rouges en pleine folie meurtrière que leurs parents décidèrent d'émigrer à Paris, ce qui, entre-nous, leur a plutôt bien réussi. A croire que cet exil et, qui sait, la réussite qui s'ensuivit les a rapprochées d'elle quand le roman Petrella a failli tourner court...
De toutes façons, Bravo Mesdames, vous êtes l'honneur de votre pays qui, comme la Rome antique voulant à tout prix et par principe avoir la peau des proscrits, continue de la réclamer.
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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mouais... Même si le traitement a été indigne pour Ménigon et pour la proscrite en vedette, tous ces gens ne sont, comme l'infâme Rouillan, que de sales assassins, des salauds médiocres, des lâches semblables à leurs aînés de l'OAS auxquels ils ressemblent tant (je pense à LeTac, sur son lit d'hôpital!): une gauche qui tu est une droite!
Ce n'est pas une raison pour traiter les prisonniers et proscrits d'une façon inhumaine...

Hélas, les victimes n'abattent pas comme des chiens... Moi, je me demande si c'est dommage...
Bonnot était un merdeux tueur d'humbles et il y en a marre du romantiseme bourgois envers les activistes criminels qui s'arrogent le droit de tuer au nom des autres ! Ca suffit!
Et touit ça pour un élitisme qui voudrait que "le peuple" soit la "classe supérieure"
Minables assassins! Lâches et v eules !

P. P. Lemoqeur a dit…

Entièrement d'accord, c'est aussi pour ça que même si j'étais pour qu'on ne l'extrade pas, tout autant que j'étais opposé à ce qu'on envoie Rouillan "à confesse", j'ai parlé comme vous m'avez lu, de "roman"... Il s'agit ici, on est bien d'accord de "romanesque" et non de "romantisme"...
Après, restent les conditions du jugement... l'impartialité des juges et des jurés... puis une fois le jugement rendu, l'acharnement. Oui, je sais, il ne faut pas oublier les victimes, ces victimes,qui n'ont même pas le droit si d'aventure elles en ont envie d'accorder leur pardon...
Car le pardon lui-même peut être subversif...

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