24 juillet, 2008

Petite recette estivale

Le barbecue, ces jours-ci, suite à une overdose, ça me gave... en plus c'est cancérigène ! ah non mais. Moi, en ce moment, je préfère quand c'est cuit à la poële (entre cholestérol et cancer, pour moi, j'ai peut-être tout faux, mais y a pas photo ! ). Alors voilà. C'est une vieille recette de Marie. Elle la reconnaîtra si elle me lit, elle qui est actuellement en vacances dans ses terres lubéronnes.

Vous prenez des côtes de porc bien grasses et persillées, dans l'échine, pas trop épaisses, mais avec un petit bout d'os, c'est plus goûtu. Vous les faites revenir doucement dans un peu d'huile d'olive après les avoir bien poivrées. Vers la fin de la cuisson porcine réglementaire, vous les inondez de miel liquide, des deux cotés bien sûr ! Vous laissez caraméliser à feu doux. Quand ça commence à ressembler à ce brut qui coûte si cher au baril, vous déglacez avec de la sauce soja Kikoman que vous aurez préalablement mouillée : 2/3 Kikoman, 1/3 d'eau, mais ne ratiocinez pas, ça s'évapore si vite à la cuisson ! Vous laissez mitonner quelques minutes, en retournant les côtes pour qu'elles soient bien imprégnées des deux cotés. Vous éteignez enfin et vous pressez la-dessus un jus de citron. Vous aurez pendant ce temps, cro-ondé du maïs en boite en "q.s.p.", dans l'eau fraîche, après rinçage ; égouttez-le avec soin avant de servir, le maïs n'a besoin d'eau que pour pousser, certainement pas dans votre assiette... Ah, j'oubliais, avec le jus de citron, une ou deux gouttes de Tabasco et une traînée de muscade, pour le fun... Ça marche aussi, bien entendu, avec des "travers".
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4 commentaires:

Anonyme a dit…

ah moi aussi les barbecues ça me gave, c'est jamais bien cuit ou si rarement.
Eh bien croyez moi si vous voulez mais ce qhe je hais le plus ce sont les pique-niques, mal assis, froid, les oeufs les chips et les tomates et le poulet froid et le vent.
Le café...en thermos, quand il y a en a.... C'est flingogène.
En attendant, j'ai acheté des ananas à deux types dans la rue qui je l'espère les avaient chouré. D''ailleurs je m'en fiche, chourés ou pas, ils sont très bons ces fruits , ils ne m'ont couté que 1,5 euros les deux. L'autre soir, vers Belleville, j'ai trouvé dans un coin de rue, une valise façon resto chinois, rouge et brillant, un peu la valise du père noêl s'il était pd disco. Une valise remplie de fioles.... elles même pleine d'un élixir à base de ginseng, vous voyez le gene. Je pense sincèrement que je ne tenterais jamais de me suicider avec ça car la probabilité que j'y passe est trop importante et en plus dans d'atroces souffrances, c'est garanti.
Bien tout ça me donne faim, Il reste du fromage de chevre dans le frigo; cher PP le Radieux, je vous salue.

Lesafaker

P. P. Lemoqeur a dit…

Ah mais oui, je l'avais complètement oublié, le pique-nique,tant un concept en chasse un autre...

Bon, l'avantage du pique-nique même s'il est, c'est vrai radicalement inconfortable, c'est que, s'il n'est pas le fait de fumeurs invétérés, il ne fout pas le feu n'importe où...

Moi, ce qui m'a toujours déplu dans le pique-nique ce sont les couverts, les verres et les assiettes en plastique qui se tortillent sans vergogne dès qu'on les sollicite... Pour moi le pique -nique, c'est des taches sur les t-shirts blancs... Et puis le plus souvent quand même, c'est que ce qu'on mange, et bien, honnêtement, c'est quand même pas très bon... Pourquoi aller bouffer de la merde dans les près quand on peut se goberger de foie gras chez soi même sur du formica... C'est ça en fait le fond du problème...

Anonyme a dit…

Ouais le foie gras ça vous a quand même une autre gueule que le poulet froid mayo tiède (l'horreur ...) et l'oeuf dur mal écalé qu'on a écharpé. Le summum du "concept" étant le pique nique de bord de plage, où l'on a le bonheur de vérifier que non, ses plombages ne résistent pas au mâchonnement de sable intempestivement collé sur la tranche de pastèque - quand par bonheur on arrive à ne pas gober les guêpes par l'odeur alléchées. La bouffe est un truc sérieux. Ou alors, au moins du foie gras en pique nique, que diable !

PS : pour se réconcilier avec le barbecue, je ne vois qu'une solution, la côte de boeuf parfaitement cuite, inégalable à la poele, ah si je vous assure, tout juste saignante à coeur, qu'on laisse longuement reposer sur le coin du fourneau tandis que les patates y frémissent dans leur papillote enrichie d'échalotes juste coupées ... Rouler les pelles AVANT de déguster ...

P. P. Lemoqeur a dit…

D'autant plus qu'avec le foie gras, je fais toujours une petite confiture d'oignon...

Pour ce qui est de la viande, bavette , ou entrecôte, actuellement je ne l'envisage que cuite dans le beurre... bien grasse pour ne plus m'étrangler ! Traumatisé que je suis !

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