12 décembre, 2005

Un pour cent, pour un fromage c'est déjà maigre, mais alors, pour un président...!

Un pour cent... Nous avons donc le président le plus mild qu’on ait jamais eu.
Il faut dire que les quatre-vingt deux pour cent du départ, c’était un peu gras!
Mais, attention ! si ça continue ce pourcentage va ressembler à de l’ homéopathie, ( ch 1 etc ...)et l’on va s’approcher peu à peu du nombre d’Avogadro...

Comment peut-on avoir tout raté à ce point ! Car lorsqu’on s’est fait, tout jeune, un plan de vie qui ressemble à un plan de carrière, on en arrive inéluctablement en faisant son bilan de carrière, à faire celui de sa vie... Il ne restera rien de lui, pas même en souvenir un soupçon de déception, car je défie quiconque , même parmi ses fidèles de jurer un seul instant qu’il a cru en ce que cet homme disait.

Chateaubriand écrivit de Napoléon "(qu’il) était dans une calèche emballée qu’il croyait conduire..."
Chirac est dans un corbillard emballé, (c’est un des grands classiques de l’humour noir...) dont il est à la fois et le client et le croque-mort...
Car, enfin, entre un pour cent et zéro pour cent... Ca ressemble à un encéphalogramme plat. Politiquement mort, qu'il est ! Mais personne pour le livrer à l'acharnement thérapolitique... D'ailleurs, personne, vous avez pu le constater, ne le demande pour aucune greffe...
Il faut dire, que certains ont déjà fait des prélèvements. Sarkozy a commencé il y a un moment déjà en lui charcutant ce qui restait de culot, (il en restait pas mal ). Galopin de Villesot lui s’est fait une greffe de langue.
Et ce pauvre président à un pour cent a désormais autant de crédibilité que la Begum, d'autorité que le roi du Zoulouland.

C'était bien la peine de faire des études, l' ENA en France, je sais plus quoi aux USA, d'épouser Mam'zelle Chaudron, d'être sous-secrétaire, puis secrétaire d'état, puis ministre, puis premier ministre, de trahir Giscard en faisant voter Mitterrand, d'avaler les couleuvres de ce dernier, d'avoir la peau de Balladur, pour en arriver là... laché à son tour par les siens qui n'attendent même pas que le corps soit froid pour lui appliquer le " droit d'inventaire" cher à nos amis socialistes...

On me souffle que Chirac n'a jamais souhaité " réussir" mais seulement "arriver".

Gulbenkian le "roi du pétrole" était surnommé en raison de ce qu'il touchait sur tout ce qui se produisait de pétrole dans le monde "Monsieur 5 pour 100".

Je crains que notre président ne devienne à tout jamais "Monsieur 1 pour 100"

Ca pourrait être du Shakespeare,
ce n'est pas du Balzac,
ce n'est pas du Zola,
pour le moment ce serait plutôt du Ionesco,
ça finira, je le crains, par être du Jarry,
avec le petit Ubu qui rôde......





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