Ce matin après m'être rendormi, je fais comme toujours des rêves
bizarres, c'est à dire encore plus bizarres qu'un rêve normal déjà par
essence très bizarre.
J'ai rendez-vous chez un notaire, et c'est son clerc qui me reçoit, j'ai une amie clerc de notaire, c'est elle. J'attends, j'attends et au bout d'un moment et m' impatientant, j'entre dans son bureau où son fils âgé de 11 ans aux fraises me reçoit à sa place. Physiquement ce ne sont pas eux, mais ce sont eux quand même. Je suis furieux, je fonce dans le bureau du notaire. Il me reçoit cordialement, comme un taureau de concours agricole, il porte un anneau au milieu des narines...
J'ai rendez-vous chez un notaire, et c'est son clerc qui me reçoit, j'ai une amie clerc de notaire, c'est elle. J'attends, j'attends et au bout d'un moment et m' impatientant, j'entre dans son bureau où son fils âgé de 11 ans aux fraises me reçoit à sa place. Physiquement ce ne sont pas eux, mais ce sont eux quand même. Je suis furieux, je fonce dans le bureau du notaire. Il me reçoit cordialement, comme un taureau de concours agricole, il porte un anneau au milieu des narines...
Voilà, c'est tout !
1 commentaire:
Le Minautaure.
Le Noeud gordien.
Les Anneaux des Borromée.
L'Héritage.
Onze ans aux fraises.
Anse aux fraises et pointe Laframboise.
Le notaire : Me Michel LE POUPON
(michel-le-poupon@notaires.fr)
Les Comices Agricoles, Flaubert.
M. Lieuvain se rassit alors ; M. Derozerays se leva, commençant un autre discours. Le sien peut-être, ne fut point aussi fleuri que celui du Conseiller ; mais il se recommandait par un caractère de style plus positif, c’est-à-dire par des connaissances plus spéciales et des considérations plus relevées. Ainsi, l’éloge du gouvernement y tenait moins de place ; la religion et l’agriculture en occupaient davantage. On y voyait le rapport de l’une et de l’autre, et comment elles avaient concouru toujours à la civilisation. Rodolphe, avec madame Bovary, causait rêves, pressentiments, magnétisme. Remontant au berceau des sociétés, l’orateur vous dépeignait ces temps farouches où les hommes vivaient de glands, au fond des bois. Puis ils avaient quitté la dépouille des bêtes ; endossé le drap, creusé des sillons, planté la vigne. Etait-ce un bien, et n’y avait-il pas dans cette découverte plus d’inconvénients que d’avantages ? M. Derozerays se posait ce problème. Du magnétisme, peu à peu, Rodolphe en était venu aux affinités, et, tandis que M. le président citait Cincinnatus à sa charrue, Dioclétien plantant ses choux, et les empereurs de la Chine inaugurant l’année par des semailles, le jeune homme expliquait à la jeune femme que ces attractions irrésistibles tiraient leur cause de quelque existence antérieure.— Ainsi, nous, disait-il, pourquoi nous sommes-nous connus ? quel hasard l’a voulu ? C’est qu’à travers l’éloignement, sans doute, comme deux fleuves qui coulent pour se rejoindre, nos pentes particulières nous avaient poussés l’un vers l’autre.Et il saisit sa main ; elle ne la retira pas.
« Soixante et dix francs ! »
C'est clerc ?!
Travaille tes classiques P.P. Travaille ta gauche.
D*
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